Humeurs

8 signes que vous êtes trop dur avec vous-même

26 janvier 2019 - 12 : 25
par Laura

On veut tous bien faire, et dans l'idéal, on aimerait toujours progresser, apprendre de nouvelles choses chaque jour et tout faire parfaitement.

Le seul petit problème avec cette attitude, c'est qu'être perfectionniste nous empêche en réalité d'avancer et que poussé à l'extrême, cette qualité devient totalement contre productive.

En voulant tout faire pareil et en s'en demandant toujours plus, on finit inévitablement par se surmener, chercher le négatif plutôt que de valoriser tout le positif et on accomplit moins.

La première chose à faire, c'est donc de prendre conscience qu'on a une attitude contre-productive et qu'à vouloir trop bien faire, on fait justement moins ou moins bien.

Découvrez tout de suite 8 signes que vous êtes trop dur avec vous-même. Si vous vous retrouverez dans une seule de ces descriptions, c'est que vous gagneriez à être plus indulgent avec vous-même et moins perfectionniste :

1. Vous vous dire constamment que vous auriez pu faire mieux

C'est la définition même du perfectionniste, qui cherche sans arrêt la perfection – or la perfection n'existe pas et est totalement inatteignable, ce n'est en réalité qu'un idéal vers lequel tendre.

2. Vous n'êtes jamais satisfait

La première conséquence de cette quête permanente (et illusoire) de la perfection, c'est que vous n'êtes JAMAIS satisfait de rien, ni de vous-même, ni de votre environnement, ni des autres.

3. Vous vivez tout comme un échec

Chaque petite erreur, chaque minuscule oubli, chaque détail est l'occasion de vous rappeler que vous êtes imparfait et génère chez vous un sentiment d'échec.

Vous voyez les choses avec un filtre négatif qui vous pousse à chercher vos erreurs, et vous ressentez beaucoup de culpabilité sans réussir à vous pardonner quoi que ce soit.

Si vous vous sentez concerné, vous êtes vraiment trop dur avec vous-même : tout le monde fait des erreurs, et c'est même plutôt positif si vous en faites car ça prouve que vous avez au moins le mérite d'essayer et d'agir !

Plutôt que de tout voir comme des erreurs ou des échecs, libérez de votre culpabilité (qui n'est une émotion ni positive ni constructive puisque quoi que vous fassiez, vous ne pourrez pas changer le passé) et essayez d'apprendre de vos erreurs pour progresser.

4. Quand vous faites une erreur, vous avez l'impression d'avoir moins de valeur

C'est l'erreur fondamentale que font beaucoup de gens : à chaque échec, à chaque erreur, à chaque petite faute, vous vous trouvez nul, stupide, sans intérêt, et vous vous insultez vous-même.

Est-ce que vous savez au moins pourquoi vous faites ça ? C'est certainement parce que vous pensez être votre échec. Vous pensez que votre erreur vous définit, et surtout qu'elle définit votre valeur.

Or c'est totalement faux : ce n'est pas parce que vous avez fait une erreur une fois (ou même cinquante fois) que vous avez moins de valeur !

Vous êtes toujours la même personne valeureuse, appréciable, aimable que vous étiez hier. Vous avez simplement tenté quelque chose (ce qui est très honorable en soi puisque vous avez voulu AGIR) et ça n'a pas fonctionné.

Plutôt que de vous dévaloriser et de culpabiliser, concentrez-vous pour bien gérer cet échec : répétez-vous qu'il n'y a pas d'échecs, il n'y a que des occasions d'apprendre, et qu'il n'y a jamais d'épreuves insurmontables dans la vie, il n'y a que des précieuses leçons de vie.

C'est à vous de faire un choix :

  • soit vous concentrez votre énergie et votre attention sur la culpabilité et vous vous répétez que vous avez fait une erreur, encore et encore, jour après jour, pour un temps infini.
  • soit vous choisissez (j'insiste sur ce mot, c'est simplement une décision que vous devez prendre) de réfléchir à ce que vous pouvez apprendre de cette erreur et à la manière dont vous pouvez monter en compétences, apprendre plus de choses sur vous-même et progresser.

Lire aussi : Pourquoi être perfectionniste vous empêche d'avancer (et comment arrêter de toujours chercher la perfection)

5. Vous préférez ne pas faire plutôt que de risquer de mal faire

Les perfectionnistes ont une grande qualité : ils aiment bien faire les choses. Ils adorent les documents parfaitement mis en page, sans aucune faute d'orthographe ou de syntaxe (forcément, puisqu'ils y ont passé une heure et ont tout relu 15 fois), tout revérifier plusieurs fois, que tout soit parfaitement propre, rangé, ordonné, trié, nettoyé, listé, etc.

Là où ça se complique un peu, c'est que s'ils n'apprennent pas à être moins durs avec eux-mêmes, les perfectionnistes ont aussi le défaut de cette qualité : ils préfèrent ne rien faire du tout que de risquer de ne pas faire cette tâche parfaitement.

Si ce trait de caractère est poussé à l'extrême, cela risque de vous empêcher d'agir et d'oser tenter, et c'est dommage car ce n'est qu'en faisant qu'on apprend ! La meilleure façon d'apprendre une langue, par exemple, c'est de la pratiquer et d'oser parler ! Et c'est la même chose pour beaucoup de compétences.

Si vous êtes perfectionniste, il y a de grandes chances pour que cet amour des choses bien faites vous reste toute votre vie (et c'est plutôt positif car c'est une grande qualité).

Mais apprenez à la modérer : sachez faire les choses comme vous l'entendez quand vous avez le temps, et autorisez-vous à être moins exigeant et à lâcher prise à chaque fois que vous n'avez pas le temps, les moyens ou la possibilité tout simplement de faire les choses parfaitement.

C'est une simple décision à prendre, je vous assure que ce n'est pas si difficile, et vous verrez que vous vivrez bien mieux votre quotidien !

Au lieu d'être dans la frustration constante de ne pas avoir mieux fait, vous apprendrez à abaisser votre niveau d'exigence jusqu'à être satisfait de ce que vous avez, et vous apprécierez ainsi d'autant plus les moments ou les choses qui seront bien faites ou faites à votre manière.

6. Vous ne sortez jamais de votre zone de confort

Si vous avez cette mauvaise habitude de ne pas faire du tout plutôt que de risquer de ne pas faire les choses parfaitement, il y a de grandes chances pour que vous ne sortiez jamais de votre zone de confort.

La raison est très simple : faire des erreurs vous stresse et vous angoisse énormément, donc faire quelque chose de nouveau représente beaucoup trop d'occasions de vous tromper, ce qui est encore plus stressant pour vous !

Mais saviez-vous qu'on n'apprend de nouvelles choses et qu'on ne progresse QUE lorsqu'on sort de sa zone de confort ? Bien sûr que ça fait peur, puisque c'est nouveau, et que notre cerveau programmé pour nous protéger du danger est aussi programmé pour résister au changement.

Si vous avez peur de sortir de votre zone de confort, c'est donc totalement normal, et cette peur est partagée par tout le monde, pas seulement par les perfectionnistes.

Mais si vous êtes perfectionniste, ça veut dire que vous voulez faire au mieux, n'est-ce pas ? Ca veut donc dire que vous VOULEZ progresser, être meilleur, monter en compétences, vous améliorer chaque jour, on est bien d'accord ?

Vous voyez un peu la contradiction ? Si vous êtes perfectionniste, vous devriez avoir envie de saisir chaque opportunité de sortir de votre zone de confort pour apprendre de nouvelles choses et vous améliorer.

Or c'est justement ce perfectionnisme qui vous empêche de le faire. Il est donc temps d'apprendre à être moins dur et plus indulgent avec vous-même ! Abaissez votre niveau d'exigence, autorisez-vous à ne pas être parfait tout le temps et saisissez chaque occasion de progresser.

Vous savez très bien que si vous êtes honnête avec vous-même, c'est que vous voulez !

7. Vous n'osez pas dire franchement ce que vous pensez

Toujours à cause de cette peur de l'échec et de ne pas dire des choses parfaitement exactes, vous parlez peu et vous n'osez pas exprimer votre opinion.

Mais attendez, on n'est plus en cours, là ! Personne ne va vous donner une bonne ou une mauvaise note en fonction des réponses que vous allez donner.

Vous ne passez ni un examen ni un oral noté, et même si vous ne dites que des bêtises, des informations incorrectes ou que personne ne partage votre opinion, ce sera toujours l'occasion d'échanger avec d'autres et d'avoir des discussions intéressantes qui vous permettront là encore de progresser !

8. Vous imaginez toujours le pire

Votre peur de l'échec est tellement viscérale que vous imaginez constamment le pire.

Et c'est dommage, parce qu'en faisant ça :

  • vous vous faites du mal, imaginer le pire à chaque fois, c'est terrorisant !
  • imaginer le pire revient à avoir constamment des pensées négatives, ce qui n'est pas bon du tout pour la confiance en soi et génère du stress et de l'anxiété. Pourquoi faire le choix de se sentir mal quand on peut faire un choix différent et se sentir bien ?
  • vous créez ce que vous pensez ! Ca veut dire qu'en imaginant le pire, vous ne vous en rendez pas compte, mais vous vous dirigez inévitablement vers cet échec. Vous voyez tout avec un filtre négatif, et vous êtes tellement persuadé que ce scénario va arriver que votre cerveau ne choisira de voir que les éléments qui confirment ce scénario.

Comment arrêter de faire ça ? Tout simplement en imaginant non pas le scénario catastrophe qui vous peur, mais le scénario idéal que vous aimeriez voir se réaliser.

C'est le pouvoir de la visualisation et c'est une technique très efficace pour améliorer sa productivité et atteindre tous ses objectifs. Imaginez le plus précisément possible que vous avez déjà réussi votre objectif. Comment vous sentez-vous ? Que pouvez-vous faire maintenant que cet objectif est atteint ? Êtes-vous satisfait et fier de vous ?

En concentrant toute votre énergie sur ces pensées de réussite, vous vous donnerez toutes les chances d'atteindre votre objectif, tout en vous sentant moins stressé, moins anxieux, plus serein et plus apaisé.

Être moins dur avec soi-même et cultiver son indulgence, ça s'apprend, et ça se pratique au quotidien.

Commencez par exemple avec ces 20 affirmations positives à vous répéter tous les jours autant de fois que possible et ces 5 conseils à suivre pour être moins dur avec soi-même.

Vous verrez que petit à petit, de jour en jour, vous réussirez à modérer un peu votre perfectionnisme qui deviendra alors votre plus grand atout.

Lire aussi :
Pourquoi être perfectionniste vous empêche d'avancer (et comment arrêter de toujours chercher la perfection)

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Laura
Je suis gourmande, susceptible et râleuse (surtout quand on veut goûter mon dessert). Mais à part ça, je ne mords pas, je vous jure !