L’utilisation de mon casque audio est personnelle et professionnelle. J’en ai épluchée des pages web avant mon achat car je n’avais pas envie de repartir dans un achat 6 mois après juste parce que je suis allée un peu trop vite dans ma décision. Je vous fais part des critères que j’ai moi-même utilisés, critères qui se sont affinés puisque c’est mon deuxième casque en 10 ans.
1. Casqu’on écoute et casqu’on dit ?
Comme pour bon nombre de décisions d’achat, il faut bien cerner son besoin. Usage pro ou perso ? Fréquence d’utilisation ? Durée d’utilisation dans la journée ? Ces aspects renvoient à des détails qui peuvent conduire à un inconfort énorme dont on ne se doute pas au début. Un casque pas bien adapté peut être responsable de mal de dos, torticolis et j’en passe. Les caractéristiques qui différencient les casques sont la robustesse des matériaux, les fonctions et la connectique.
2. Confort : une ou deux oreilles ?
On connaît la photo surutilisée dans les sites web au niveau de la « hotline » : une jolie nana avec son casque mono-écouteur. Le mono-écouteur est pratique au niveau légèreté, disponibilité de l’écoute puisqu’il nous reste la seconde oreille, et surtout pour éviter de l’enlever et de le retirer. L’utilisation de type « hotline » paraît donc justifiée. Pourtant, la fille mignonne qui s’exprime parfaitement et qui n’a personne à côté d’elle est bien un mythe (hier encore j’ai eu droit à un accent chinois qui rendait incompréhensible son topo sur les mutuelles). L’inconvénient que je trouve au mono-écouteur est le déséquilibre au niveau poids. Si vous êtes intéressées par ce genre de configuration, l’idéal est d’essayer sur place. Si c’est pour un usage très ponctuel dans la journée, on peut se permettre d’éviter l’essai.
3. Longueur du câble
C’est là le détail qui tue car l’impact n’est pas le même pour tout le monde. Selon le contexte d’utilisation (PC, portable, bureau, salon, vacances, transports en commun…) et votre gabarit. Le gabarit ? Eh bien oui, la longueur est faite sur un standard, ce qui paraît légitime à l’ère de la mondialisation. Personnellement, je mesure 1m84 et j’ai souvent eu des cordons trop courts pour un tas de choses électroniques. Ainsi, mon casque actuel doit avoir une longueur de plus de deux mètres. J’avoue c’est beaucoup, mais au moins je ne suis pas embêtée (et puis je ne suis pas partie dans une recherche en fonction d’une longueur précise sinon j’y serais encore :)). Mais n’oublions pas la solution à la Mac Gyver, on peut toujours bricoler une rallonge de câble.
4. Pression sur les oreilles et format des écouteurs
Ce facteur concerne toujours le confort. En cas d’utilisation prolongée, une pression trop forte sur les oreilles prend vite la tête. C’est particulièrement valable pour les écouteurs qui couvrent complètement les oreilles. En tant que migraineuse professionnelle, ce point est capital.
5. Budget
Le high-tech fait partie des catégories les plus populaires en e-commerce. L’offre est donc colossale en accessoires multimédia, il faut ainsi filtrer au maximum pour s’y retrouver et créer sa sélection de casques. Le prix est souvent un critère de tri, certains sites proposent des curseurs qui permettent d’afficher des produits dans une certaine fourchette budgétaire. Si vous avez un petit budget, attention à votre fréquence d’utilisation : si vous utilisez votre casque pas forcément longtemps mais souvent, c’est plus de manipulation. Le casque fragile ne tiendra pas la route dans ce cas. Difficile de donner un prix idéal, en général les casques petits budgets (8 euros) sont des mono-écouteurs en plastique, avec un réglage du son spartiate et un câble fragile. Le « jusqu’ici tout va bien », pourquoi pas, mais attention car s’il faut en racheter un tous les ans, on a vite fait de dépasser le prix d’un bon casque. On en vient au SAV : mettre un budget moyen (30 / 50 euros) ou élevé (70 / 150 euros) dans un casque ok, mais c’est pour qu’il tienne le coup.
6. Pensez service après vente
Un casque dans lequel on casque en y mettant un budget important, on le chouchoute et on n’a pas envie qu’il ait de soucis. Mais ça peut arriver. Pour les budgets dépassant 80 euros, je conseille de vérifier les conditions de SAV. Mon besoin était assez spécifique donc je ne vais pas vous inviter à vous tourner chez ce vendeur, mais mon achat de casque audio pour une utilisation quotidienne professionnelle avec double écouteurs et grand câble s’est effectué chez One Direct, une boîte française. Ce sont des pro de la téléphonie donc le SAV y est spécifique. Le mien a coûté une centaine d’euros. Si le SAV n’a pas tellement d’importance pour vous, les guides d’achats sont un bon moyen de comparer les produits d’un coup d’œil (Leguide, Kelkoo, GoogleShopping…).
7. Connectique
Avec ou sans fil, vous devinez aisément les avantages et inconvénients pour chaque cas. Pour le sans fil, il faut vérifier le type de connexion (Wifi, Bluetooth). Les « anti-ondes » préféreront un casque audio filaire, ce critère semble prendre de l’ampleur puisque les études d’impact sur le cerveau dans l’utilisation de la téléphonie sont relativement récentes. Et, bien évidemment, le monde de la consommation n’a pas vraiment intérêt à ébruiter ces éventuels risques des connexions sans fil.
8. Attention aux conseils des copines « moi j’ai acheté ça c’est super »
Aussi simpliste que cela puisse paraître, vous avez pu voir que ce produit doit répondre à différents modes d’utilisation. Si c’est super pour la copine, c’est que ça LUI convient bien, et c’est tant mieux. Gardez votre propre jugeote surtout pour un premier achat, sachant que l’idéal reste de pouvoir essayer le casque audio, chose difficilement faisable sur le net mais accessible auprès des vendeurs multimédia près de chez vous.
