Voilà quelle fut ma première résolution 2013 la semaine dernière en croquant dans une part de galette des rois bien grasse et bien lourde à digérer. C’est vrai qu’en cette période de l’année, je ne sais pas vous mais moi, je ne me trouve pas jo-jo ! Chaque matin, les reflets des vitres du métro me rappellent ce triste constat hivernal : le cheveux terne (déjà gras après le deuxième jour du shampoing), la peau blanche, le make-up qui fout le camp dès 11h du mat, disons que j’ai du mal à me sentir un peu belle…
Je vous passe le joyeux bourrelet bien rebondi qui squatte la ceinture de mon jeans dès que je suis assise à mon bureau. Le sport, c’est une évidence, ça aide à vous sentir mieux à tous points de vue. J’adore en faire, transpirer, me défouler, améliorer une perf’, mais « bizarrement » j’ai moins de temps à consacrer à mon « body » depuis que je suis maman. Il faut l’avouer, entre passer 2h au Club Med Gym le samedi matin ou après le boulot et prendre le temps de profiter de mon fiston le soir ou le week-end, c’est drôle mais je préfère passer du temps avec mon fils (et surtout, j’en ai plus le courage !).
Autant l’été le week-end, je suis capable de me lever tôt (enfin pas avant 9h quand même hein…) pour faire un petit jogging (un délice le dimanche matin quand les rues de Paris sont désertes), autant l’hiver c’est chose impossible.
Il y a deux ans, pour passer l’hiver au chaud, j’avais testé la Gym Suédoise. Beaucoup de monde, pas assez transpirante pour moi, et un peu trop loin de mon domicile (donc grosse flemme pour y aller), je n’ai pas accroché. J’ai aussi testé le Bikram Yoga dont l’expérience mérite un article tout entier tellement cette activité est hors du commun et ubuesque (my god !).
L’année dernière, j’étais en congé maternité pendant l’hiver et j’avais donc une bonne excuse pour ne pas culpabiliser de ne pas avoir d’activité sportive (notez tout de même que j’ai repris le jogging un mois et demi après mon accouchement, profitant de l’été indien en septembre et octobre… ouuuuhhh pas bien je sais, mais l’envie était trop forte).
Cette année, je ne suis pas enceinte, je ne suis plus en congé mat’, je me dois donc de me bouger un peu les fesses jusqu’aux beaux jours et j’ai trouvé mon graal : une activité pas trop longue, près de chez moi, et physique, j’ai nommé l’Aquabike en cabine ! L’aquabike en cabine c’est cette drôle de chose :
Pour être tout à fait honnête, je n’étais pas totalement convaincue avant de tester l’engin. Je n’aime pas la piscine, je n’aime pas nager, je n’aime pas avoir froid, alors si ma meilleure amie ne m’en avait pas parlé, je n’y aurais jamais pensé. Comme je suis curieuse, je me suis dit qu’il fallait au moins que j’essaie.
Verdict : j’ai aimé ! J’ai d’ailleurs tellement aimé que j’ai pris un forfait de 12 séances dans la foulée (ma séance d’essai était gratuite). Comme ça, à raison d’une séance par semaine, je peux tenir jusqu’au mois d’avril avec cette activité (j’ose espérer que la douceur du printemps me permettra de me remettre à courir).
Voilà ce qui m’a séduite dans l’Aquabike :
- - on est seul et pas en groupe, et moi, ça, ça me convient parfaitement (j’ai un petit côté associal , j’avoue)
- - la proximité par rapport à chez moi (et c’est sur mon chemin quand je rentre du travail, donc idéal)
- - il existe une grande pièce avec deux cabines comme ça on va pouvoir aquabiker ensemble avec ma meilleure amie : motivant !
- - l’eau est à bonne température, ni trop chaude, ni trop froide, c’est très agréable quand on commence à avoir chaud
- - et surtout chose essentielle, les jambes travaillent : c’est du vrai sport Ma Bonne Dame ! Très vite, après les 5 premières minutes, on sent les muscles des jambes chauffer et on a la sensation d’avoir des cuisses en béton, mais oui on transpire même ! J’ai pédalé 35 minutes sans m’arrêter à une cadence moyenne, je confirme : l’Aquabike c’est physique
- - le tarif : mine de rien, je n’ai pas trouvé ça hors de prix, ramené sur les 12 séances, ça revient à 16€ les 30 minutes par semaine, honnête !
A savoir : la cabine (une sorte de gros jacuzzi) fait pas mal de bruit. Mais bon, c’est tout à fait supportable, et puis on nous donne un casque relié à la télé, donc une fois vissé sur les oreilles, ce n’est plus dérangeant, on peut se concentrée pour monter le Mont Ventoux, on finit par faire abstraction (et puis le corps de Shy’m qui chante devant toi te rappelle vite pourquoi tu es là…).
Dommage d’ailleurs qu’il n’y ait pas de compteur pour connaître le nombre de kilomètres parcourus, moi c’est carrément le genre de truc qui me motive et qui m’aide à tenir, j’aime connaître mes performance pour faire mieux la prochaine fois.
En dehors de cela, et c’est important aussi, le centre où je suis allée dans le 9ème à Paris est propre (l’eau est bien évidement changée à chaque utilisation) et l’accueil très charmant, on vous prête une paire de « jolies » méduses qui vous donnent la classe pour vous éviter d’avoir mal aux pieds en pédalant.
Notez aussi un avantage d’importance de l’Aquabike : son équipement ! Pas besoin de se charger d’un gros sac de sport ou d’investir dans un jogging et des baskets : un petit maillot de bain et une serviette suffisent (comme je suis tête en l’air, j’avais forcément oublié la mienne… Intérêt pratique parmi tant d’autres d’avoir sa copine dans la même rue : elle peut vous en balancer une de sa fenêtre) !
Allez, bougez-vous, en selle ! Moi, j’ai hâte d’y retourner le week-end prochain en tous cas !
Waterbike Lafayette
57 rue Lafayette
75009 Paris
01 42 81 09 16
25€ la séance de 30 minutes ou 35€ celle de 45 minutes
195€ le forfait des 12 séances de 30 minutes, la séance d’essai est gratuite (j’ai bénéficié d’une promo de Noël, 239€ sinon)
Pour tout autre renseignement c’est ici : www.aquabike-republique.fr