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Pourquoi je n'ai pas de smartphone ?

17 octobre 2015 - 15 : 58

Oui, je fais partie de ces irréductibles qui n'ont pas de smartphone. C'est presque fièrement que je sors mon vieux Nokia, lorsque sa sonnerie authentiquement vintage retentit dans mon sac. Pourtant, je ne suis pas technophobe, promis.
Mais…

famille-addiction

Les smartphones sont de petite constitution

Il faut redoubler d'attention pour ne pas les abîmer. C'est fragile ces p'tites choses-là. Pas comme mon vieux machin qui est tombé au moins dix fois.

Et la batterie ?  Une semaine avec mon téléphone antédiluvien, grand max deux jours, en l'éteignant la nuit pour la nouvelle technologie.

Le prix...

Rien de bien à moins de 200€, auquel s'ajoute le forfait à 15 / 20€. Parce qu’un smartphone sans internet, c'est comme un lit sans matelas.

Big Brother te guette

T'as pas de compte Google ? Tu peux dire adieu à un bon nombre d'applis essentielles. Tu n'actives pas la géolocalisation GPS ? Pareil.

Plus chronophage, y'a pas

Ça te bouffe littéralement ton temps. Difficile de résister à l'immédiateté. On a envie de lire les notifs Facebook, là, maintenant tout de suite.

Les nouvelles photos sur Instagram, terminer la partie de Candy Crush, ça devient carrément vital. Alors qu'avant, dans le bus ou dans la salle d'attente, on prenait le temps de lire, d'écrire, de rêvasser. Et à la maison, on s'activait : en cuisine, se faire couler un bain, repenser la déco… Là, plus le temps, non, tu comprends, y'a une notif qui vient d'arriver !

Paradoxalement, un smartphone, c'est anti-social

Oui, on est hyper-connecté à ses connaissances. Qu'on les aient déjà vues ou non.

Mais de plus en plus souvent, je croise des couples au resto qui ont chacun le nez dans leurs smartphones, plus de la moitié du repas.

couple-qui-passe-son-temps-sur-leur-smartphone-au-restaurant

Des ados dans le bus qui ne se parlent plus. (remarque, ça, c'est pas mal. Ça épargne mes oreilles !).

N'importe quelle activité n'est plus vécue à 100% ; il y a toujours une part de nous accaparée par une notification, une photo à prendre et à partager, un besoin de reconnaissance sociale de notre quotidien.

Toutefois...

Je dois reconnaître que c'est… pratique. Notamment pour une buse de l'orientation comme moi.
Un p'tit Google Map à portée de main pour éviter de tourner en rond en ville, à chercher une pauvre rue… j'avoue, parfois ça n'aurait pas été de refus.

De même qu'avoir un appareil photo, à dégainer en permanence, et avoir la possibilité de la partager dans la seconde, ça doit aiguiser le regard, ça doit pousser à chercher la beauté, l'originalité, la singularité en toute chose, comme une sublimation du quotidien.

prison-phone

Il faut juste veiller à ce que cela ne vire pas à l’obsession égocentrique et narcissique.

Et toi, ton rapport avec ton téléphone ? Raisonné, ou fusionnel ?

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