On parle beaucoup du « quiet quitting » depuis quelques mois, cette démission silencieuse qui consiste à en faire le strict minimum pour se préserver sans risquer pour autant de nuire à son salaire. Une méthode totalement opposée fait également son apparition depuis quelques temps auprès des employés et permettrait d'obtenir ce que l'on souhaite au travail en évoquant bruyamment son mécontentement auprès de son employeur.
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Mais comment tirer parti du loud quitting pour se sentir mieux au travail ? On vous explique les avantages de cette méthode et ce que vous devez retenir pour profiter de ses avantages.
Comment utiliser le loud quitting sainement ?
« Loud quitting » ne signifie pas crier son mécontentement sans rien en faire ensuite. L'idée est plutôt de pointer clairement du doigt ce qui ne va pas puis de se montrer ferme sur ses attentes et ses volontés. Voici donc quelques conseils pour tirer profit du loud quitting sans tomber dans la râlerie excessive et trop abstraite :
- bien réfléchir avant d'exprimer son mécontentement et ne surtout pas foncer tête baissée
- lister plusieurs arguments pour que la discussion soit constructive et convainquante
- exprimer le plus clairement possible ses demandes : augmentation de salaire, demande de congés, évolution dans l'entreprise, l'objectif doit être concrètement annoncé
- présenter comment votre demande pourra profiter ensuite à l'entreprise : dans le cas d'une augmentation, présentez vos forces, ce que vous apportez déjà, ce que vous prévoyez d'apporter ensuite, etc.
Les choses à éviter quand on fait du loud quitting
Chercher à faire du loud quitting devant tous ses collègues, le service tout entier ou de manière générale en grand comité n'est pas du tout une bonne idée. Mieux vaut parler de ses demandes, attentes ou envies uniquement avec la personne concernée, généralement son responsable, cela aura beaucoup plus d'impact et évitera surtout de nous décrédibiliser auprès des décideurs.
De manière générale, il est même conseillé de ne pas parler de ses projets à ses collègues, car cela pourrait être vue comme une tentative de perturbation du service, ou bien un excès d'orgueil.
Mieux vaut éviter de parler d'un autre projet, d'une autre proposition d'emploi ou d'autres opportunités tant que celles-ci ne sont pas encore confirmées, car si une autre option peut être un atout dans le cadre d'une négociation, cela peut au contraire devenir une coquille vide si votre employeur s'aperçoit que vous n'avez en réalité rien de sûr sur lequel vous appuyez.
La dernière erreur à ne pas faire quand on veut faire du loud quitting, c'est de poser ses conditions et d'entamer la conversation de façon hésitante, plein de doutes et d'interrogations. L'objectif du loud quitting est au contraire de montrer sa détermination et sa motivation pour justifier une réévaluation de la situation : si vous pouvez justifier vos demandes à votre employeur par vos nombreux atouts, votre évolution dans l'entreprise et ce que vous pouvez lui apporter, la conversation devrait lui sembler pertinente.
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