Ça vous fait le coup à chaque fois : toute la semaine, vous courez partout, vous êtes pris dans votre routine du métro-boulot-dodo et vous n'avez qu'une envie, c'est d'arriver enfin au week-end pour vous reposer et vous détendre. Mais une fois que vous êtes en week-end, c'est à n'y rien comprendre : vous n'arrivez pas à profiter de ce repos pourtant bien mérité, et vous vous sentez encore plus mal que d'habitude !
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Si vous vous sentez encore plus déprimé le week-end, rassurez-vous, vous n'êtes définitivement pas le seul, et ce que vous vivez est même apparemment parfaitement normal !
D'après une étude allemande menée par une équipe de chercheurs de l'Université de Hambourg et publiée dans la revue américaine Harvard Business Review, nous subissons un véritable cercle vicieux selon les jours de la semaine (et tout particulièrement le week-end) qui diminue considérablement notre taux de « satisfaction de vie ».
Dans le cadre de cette étude, les chercheurs allemands ont analysé des données récupérées entre 1994 et 2010, portant sur 250 734 personnes, et ont interrogé 35 000 volontaires en s'intéressant particulièrement à des facteurs comme l'âge, le niveau d'éducation ou encore les situations familiale et professionnelle.
Si les chercheurs ont pu observer que le taux de « satisfaction de vie » était généralement directement lié au niveau d'éducation, ils ont également démontré que nous subissions des effets cycliques et rythmiques significatifs au cours d'une semaine, et que le week-end était généralement le moment le plus déprimant de la semaine.
Vivre ce petit coup de déprime du week-end est très courant, car en ayant une routine particulièrement active du lundi au vendredi, on arrive fatigué le vendredi soir, on rumine les contrariétés de la semaine passée, on appréhende déjà le retour au travail le lundi matin... et le temps file à vitesse grand V sans qu'on ait réellement réussi à se détendre ou à se changer les idées.
Et le cercle vicieux est complet lorsqu'on se sent éteint dès le début du week-end, puisque cela aurait tendance à nous déprimer encore davantage, en particulier le dimanche, où l'humeur de nombreux foyers est morose.
Les personnes peu organisées qui ont l'habitude de repousser les petites contraintes du quotidien sont particulièrement touchées car elles paniquent vite lorsqu'elles se sentent au pied du mur, tout comme les personnes de nature anxieuses et soucieuses qui voient défiler les semaines en voyant chaque week-end le lundi suivant comme une nouvelle épreuve à affronter.
Autre raison : le fait de se décaler en faisant la grasse matinée le week-end perturbe le rythme biologique, fatigue, fait démarrer la journée tardivement sans réussir à lancer ses projets pour la journée et amplifie donc cette déprime à la fin du week-end car on a alors le sentiment de ne rien avoir fait de vraiment agréable ou productif.
Pour diminuer la déprime du week-end, et en particulier du dimanche soir, essayez de :
- garder le rythme en évitant de vous coucher trop tard et de vous lever trop tardivement. Vous aurez ainsi le temps de faire des choses agréables qui vous permettront de passer un bon week-end.
- bouger dès le matin pour booster votre énergie, vous faire du bien et réveiller aussi bien le corps que l'esprit.
- veiller à avoir un programme positif, même si vous devez entrecouper vos activités agréables de quelques corvées. Cela vous donnera un but agréable qui donnera le ton de votre week-end : sortie avec les enfants, jeux de société en famille, balade en amoureux ou sortie au ciné, le partage et l'échange sont d'excellents anti stress.
Découvrez maintenantpourquoi trop réfléchir nous épuise et pourquoi vous avez donc besoin de faire une vraie pause le week-end et de combien de temps de repos vous avez besoin pour être vraiment en forme.
