Bien plus qu’un simple outil de communication, le téléphone constitue aujourd’hui une véritable mine d’informations pour son utilisateur. Raison pour laquelle vous devez savoir qui a accès à votre smartphone et qui l’a éventuellement fouillé à votre insu. Pour cela, il existe plusieurs astuces aussi efficaces les unes que les autres que vous pouvez suivre. Découvrez-les !
Utiliser une application de surveillance
Pour savoir si quelqu'un a fouillé votre téléphone, vous pouvez dans un premier temps installer une application de surveillance. Il en existe de plusieurs types sur le marché. Ces applications sont aussi bien disponibles sur Play Store que sur App Store. Les plus utilisées sont « App Usage », « Qui a touché mon téléphone » et « Troisième œil ». Une fois installée, l’application vous permettra de savoir qui a fouillé dans votre téléphone de diverses manières.
Pour vous révéler la personne qui a fouillé dans votre téléphone, l’application de surveillance fera généralement une capture du fouineur. Celle-ci sera stockée dans la galerie ou dans un dossier spécifique. Dès lors, vous n’aurez plus qu’à vous y rendre pour la consultation et savoir qui a fouillé dans votre téléphone.
Il convient de préciser que pour que votre application de surveillance fonctionne correctement, elle doit être ouverte en permanence. D’où l’intérêt de l’inscrire sur la page blanche des applications à ne jamais fermer.
Vérifier les dernières applications ouvertes
Hormis la surveillance, vous pouvez aussi savoir si quelqu’un a fouillé dans votre téléphone en vérifiant les dernières applications ouvertes. Il faut savoir que les smartphones ont la capacité de conserver en mémoire les différentes applications récemment utilisées. Cet historique est facilement accessible tant sur Android que sur iOS.
Dès lors que vous aurez l’historique sous les yeux, il ne vous restera plus qu’à le comparer à votre utilisation. Si vous y trouvez des applications que vous n’avez pas ouvertes récemment, cela signifie que votre téléphone a été fouillé. Il vous reviendra alors de prendre vos dispositions pour que cela ne se reproduise plus.
Jauger la température du téléphone
Lorsqu’un téléphone est utilisé pendant longtemps, il a tendance à chauffer. Ainsi, après l’avoir posé pendant un certain temps, votre téléphone est censé s'être refroidi. Si en revanche votre smartphone est chaud lorsque vous le reprenez, il est probable qu’il ait été utilisé. En d’autres termes, cela signifie qu’une tierce personne a fouillé dans votre téléphone.
Toutefois, avant de conclure que quelqu’un a fouillé dans votre téléphone, assurez-vous que vous n’avez aucune application ouverte. En effet, le fonctionnement de certains outils du téléphone peut provoquer une surchauffe. Il vous revient alors de distinguer la chauffe causée par une application de celle provoquée par un autre utilisateur.
Vérifier le niveau de batterie du téléphone
L’utilisation d’un téléphone entraîne systématiquement une consommation d’énergie. Ainsi, vous pouvez vous servir de la batterie de votre téléphone pour savoir si celui-ci a été fouillé. Il est en effet courant pour tout propriétaire d’un smartphone d’avoir une idée approximative du niveau d’énergie de son appareil. Si en reprenant votre téléphone vous constatez que sa batterie est plus faible qu’elle ne devrait l'être, pensez à une utilisation autrui.
Tout comme avec la température, là aussi vous ne devez pas tirer des conclusions hâtives. Il faut savoir qu’une application ouverte ou fonctionnant en arrière-plan peut consommer de l’énergie du téléphone. C’est pourquoi avant de conclure que votre téléphone a été fouillé, vous devez vous assurer qu’aucun programme énergivore n’est ouvert.
En somme, vous disposez de plusieurs moyens pour savoir si votre téléphone a été fouillé. Dans un premier temps, vous pouvez utiliser une application de surveillance. Autrement, il vous est possible de vérifier l’historique d’utilisation de vos applications. Enfin, vous saurez si votre téléphone a été fouillé en jaugeant sa température et en vérifiant son niveau de batterie.
