Quand j'ai vu ce sujet, je me suis dit : "oh toi ma Louloute, t'as quelque chose à dire et tu vas le dire".
Âme sensible et amoureuse des asticots de boys band, détourne le regard et fuis tant que tu le peux car je vais dire des choses horribles, à la limite du supportable et TOI (oui, toi) qui n'aime pas les poils, tu vas souffrir. Tu vas devoir subir l'image de tes doigts fins parcourant le torse velu d'un mâle. Le mâle alpha.
Parce que oui, selon moi, le mâle, le vrai, est un homme qui assume sa virilité et donc ses poils.
Mais que l'on soit bien d'accord, le mâle velu doit se plier à certaines règles (deux) regroupées sous le nom de sex à poils appeal.
Règle n°1 : les aisselles. Étant donné le capital sueur que cette zone accumule et ce parfois sans raison, il est tout de même de bon ton de veiller à épiler / tailler afin d'éviter tout relent de sueur.
Règle n°2 : le pubis. A moins de vouloir se la jouer ver luisant de Nouvelle Zélande, laisser le minimum syndical me semble plus judicieux et un poil plus glamour. Ca reste esthétique, masculin et, en prime, ça évite certains désagréments lors de la capture du grand chauve à col roulé.
Parce que je ne sais pas pour vous, mais moi un torse nu et imberbe, ça ne m'aide pas. C'est lisse, ça glisse et ça me donne l'impression de faire l'amour avec une femme.
Sur le torse, ça repousse, donc ça pique et à moins d'avoir une cotte de mailles sur vous, c'est une fois de plus loin d'être agréable.
Non moi je veux du poil, pas trop mais ni trop peu non plus. Je veux du nounours, de l'homme, du naturel et de la virilité.
Quand j'étais plus jeune, j'en avais horreur. Comme je suis plus vieille, c'est un bonheur.
Sans doute une question d'âge et de rupture avec une certaine pudeur et qui sait, la fin d'un certain complexe d'Électre. On envisage enfin l'homme comme tel et sans chercher à en adoucir l'image qui, un temps, faisait office de figure paternelle et rien d'autre.
Peut-être que vieillir nous fait prendre conscience du mâle reproducteur, et que, l'horloge biologique aidant, cette marque de virilité que sont les poils nous attire plus que pendant notre jeunesse.
Cette réflexion dépend bien entendu du parcours de chacune et n'est pas une hypothèse soumise à la population féminine dans son intégralité. Peut-être que je suis la seule à être passé du poulet plumé au grizzly.
Qu'en sais- je ?