Famille

Deux nuits par semaine

22 août 2015 - 15 : 38
« C’est sa peau contre ma peau, et je suis avec (lui)… » Aujourd’hui, c’est mon histoire que je vais vous raconter… L’histoire d’un amour à distance.

Tout commence il y a deux ans. Un après-midi d’été à des milliers de kilomètres de la France, où nous sommes pour le boulot. On se rencontre, on discute, on se plaît. Nous passons les 3 premiers mois de notre idylle côte à côte, nous profitons de chaque instant, c’est le bonheur.

Puis, vient le temps du retour en France. Le souci est que, ici, 500 kilomètres nous séparent. Nous nous verrons donc seulement le week-end et les vacances. Pour moi, c’est difficilement envisageable mais je tente l’expérience car les sentiments sont là, même si j’ai besoin de la présence de Chéri.

Les appels et les SMS comblent le manque de l’autre, et les retrouvailles en fin de semaine sont toujours riches en émotion. Tout comme la séparation qui arrive à nouveau 2 jours plus tard… Mais c’est comme pour tout, on s’habitue, on trouve son rythme.

couple-amoureux

Nous vivons une vie de couple comme les autres mais en plus intense car nous profitons l’un de l’autre sur une période plus courte. Cela ne nous empêche pas, comme tous les couples, d’avoir des disputes et des prises de tête, pas besoin de vivre en permanence avec la personne pour ça !

Et puis, il faut aussi composer avec la famille et les amis car on ne peut pas vraiment mettre entre parenthèse notre vie pendant 2 jours pour vivre en ermite. On entend toutes sortes de remarques ou de réflexions, positives ou négatives, sur ce que nous vivons. Il y a « je vous admire vraiment », ou « je ne sais pas comment vous faites, moi je ne pourrai pas », ou encore « si on veut te voir le weekend, du coup, ce n’est pas possible ».

Oui, vivre un amour à distance est compliqué, plein de sacrifices et de compromis. Mais comme toute histoire d’amour, non ?

Oui, le weekend j’accorde le maximum de mon temps à mon amoureux sachant que la semaine je peux voir famille et amis, mais je ne me couperai pas du monde pour autant.

Oui, parfois je doute lorsqu’il est loin de moi, mais je lui fais confiance.

Oui, cette situation est parfois pesante, rentrer chez soi et se retrouver seule face à sa télé les soirs de coup de blues, ce n’est pas chouette mais j’ai des copines et des amis qui sont là aussi.

Oui, il y a deux ans, vous m’auriez parlé de relations à distance, j’aurai ri et j’aurai dit cette phrase que j’entends souvent « ah non ce n’est pas pour moi, je ne pourrai pas ».

Et pourtant, voilà maintenant deux ans que notre histoire a commencé, nous la construisons doucement mais sûrement, petit à petit.
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