Culture

Jolies petites menteuses

01 avril 2015 - 13 : 00
Il y a quelques années de ça, mes amies, toujours de bons conseils en séries et musiques, m’ont dit : « bon, c’est un peu étrange, mais on est tombées par hasard sur Pretty Little Liars, et franchement, c’est pas mal du tout ». Comme elles ne sont pas du genre à regarder trop de choses du genre girly girly, qu’elles se retrouvent accrochées à une série diffusée en France le vendredi soir sur D17 qui a pour nom Jolies Petites Menteuses en français, c’était effectivement bizarre.

Mais j’ai essayé, et j’ai plutôt aimé. Un mélange entre les fringues et talons de Gossip Girl, des histoires improbables dignes de Desperate Housewives et une ambiance plus proche de Scream que de Beverly Hills. Au fur et à mesure des épisodes ou des saisons, l’histoire centrée autour de ces 4 lycéennes a commencé à partir vraiment en vrille… Et au-delà de cette envie de « comprendre » (entre Clifhanger et retournements de situation dont les scénaristes américains ont le secret) est arrivé le côté divertissant :

- 4 lycéennes plus ou moins directement impliquées dans des histoires de meurtres, accidents mortels, vols, mais les parents continuent de les laisser aller et venir à leur guise.
- Les petites nanas donc qui « enquêtent » sur la mort d’une de leur amie et se retrouvent, dans chaque épisode, à courir, sur talon de 12, dans la forêt.
- Le tout avec des plans plus ou moins réfléchis : « Séparons-nous ! On aura plus de chances de se faire tuer l’attraper. »
- Les 4 caractères principaux : l’organisée studieuse mais un peu borderline, la sportive lesbienne et féminine, la mignonne pas très fute fute blonde mais avec néanmoins une certaine force de caractère et la brune au passé un peu plus trouble, qui sort avec son professeur d’anglais, sûrement la plus à l’écoute de ses copines. Derrière ces stéréotypes se cache pas mal de second degré, et ça les rend attachantes.

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Diffusée aux Etats-Unis sur la chaîne ABC Family depuis 2010, où la saison 5 de la série vient de s’achever, les audiences en France sur D17 n’ont pas rendu la chaîne particulièrement encline à enchaîner les épisodes. Dans tous les cas, nous apprenions en octobre que la dernière saison serait la septième. Deux encore à venir, donc.

Dans la grande famille ABC, on y retrouve :

  • Piper de Charmed qui joue le rôle d’une mère de famille

  • Toujours dans les mères de famille, l’une d’entre elle a tenté de se caser avec Tom Scavo, mais c’était sans compter sur Lynette (Desperate Housewives)

  • Et une troisième n’est autre que Sydney dans Melrose Place (bon OK, là on est sur la chaîne FOX)

  • Du côté des actrices principales, l’une est la demi-sœur de Barney et l’autre la sœur de Robin (How I met Your Mother)


J’avais fait une pause en milieu de saison 4, après être arrivée au bout des épisodes disponibles, il y a un an et demi Et puis ce weekend, alors que la fatigue m’a donné pour seule motivation de rester en pyjama et de m’enchaîner épisodes sur épisode d’une série divertissante mais un peu prenante, je me suis dit que c’était le bon moment de revenir dessus.

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Bingo ! Les Pretty Little Liars ont très bien accompli leur mission. Les situations sont toujours plus improbables, l’histoire évolue, on ne sait jamais trop vers quel rebondissement on va partir, je pense que la moyenne d’âge de l’audience de la série a à près de 15 ans de moins que moi, et les tenues des demoiselles, en revanche, font presque trop femmes (ou prostituées) pour mon âge. Et si j’avoue me perdre un peu dans les histoires de certains personnages, surtout après une pause de 18 mois, finalement ça revient vite, un peu comme le vélo.

En d’autre termes, alors que s’achève le septième épisode de la journée : un canapé, un plaid, une (ou 2, ou 3, ou 4…) tasse(s) de thé, les Pretty Little Liars à enchaîner, et voilà comment un dimanche qui aurait pu s’avérer compliqué, se trouve bien adouci ! Et le tout avec The Pierces pour générique.
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MissERichard
SomethingToDoWithStars, c’est chez moi. J’y évoque ma vie de (jeune !) trentenaire, bossant dans les media qui, par ailleurs, tape des mots sur son clavier. Des mots plus ou moins romancés, documentés, impliqués. Des mots que je publie aussi sur un 2nd blog tourné media, ou que je conserve pour en faire, un jour, quelque chose... avec chapitres et numéros de pages.