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Relation BDSM : 4 astuces et pratiques pour une relation épanouie

26 janvier 2022 - 18 : 20
par Laura

Depuis la sortie de la trilogie « Cinquante nuances de Grey », le monde du BDSM a connu une grande visibilité. En effet, ces pratiques sexuelles qui combinent douleurs, jeux de rôle et plaisirs ont longtemps été un sujet tabou dans la société. Cependant, il faut reconnaître que bon nombre de personnes s’y adonnent. Certaines personnes s’y adonnent pour oser de nouvelles choses dans leur vie sexuelle. D’autres le font, car elles ne sont pas satisfaites de leur vie sexuelle normale. Toutefois, les idées préconçues de cette communauté ne facilitent pas l’acceptation de ce style de vie. Vous avez cependant la possibilité de pratiquer une relation bdsm tout en étant épanoui dans votre vie. Si vous voulez savoir comment, lisez cet article jusqu’au bout.

Avoir des renseignements sûrs et fiables

La première chose à faire avant de se lancer dans n’importe quel domaine est la recherche d’informations sur celui-ci. Il en est de même sur les pratiques BDSM.

Vous devez donc savoir que l’acronyme BDSM signifie bondage et discipline, domination et soumission, sadisme et masochisme. Cela implique donc de nombreuses pratiques comme la fessée, le candaulisme, la flagellation et bien d’autres.

Il est donc important de vous informer sur les pratiques qui existent. Vous pouvez faire recours à un réseau social bdsm ou à des personnes ressources comme des sexologues ou des spécialistes de la question. Cela vous permet de connaître les pratiques BDSM qui vous plaisent. Vous pouvez être par exemple attiré par le BDSM soft ou du BDSM hard ou même du BDSM bondage.

Il existe toute une liste de pratiques bdsm : du bdsm gay au bdsm lesbienne en passant par le BDSM anal. Cependant, vous devez avant tout bien vous connaître.

La plupart des pratiques BDSM requièrent un niveau de développement psychologique tout autre. Il est donc primordial d’avoir une réelle prise de conscience de ce qu’implique ce style de vie.

Vous pouvez vous abonner à des pages pour les amateurs de sexe non classique, et ce, sur tous les réseaux sociaux. Vous aurez ainsi la possibilité d’avoir des informations sur les diverses rencontres BDSM qui se déroulent dans votre région.

Il existe des rencontres en milieu neutre. Ce sont des « munchs ». Ils sont organisés dans des lieux privés ou publics. Si vous êtes novice, cela vous permettra de vous faire de nouvelles connaissances et de collecter plus d’informations. Vous pouvez aussi en apprendre davantage grâce aux expériences des personnes expérimentées. L’un d’entre eux peut même devenir votre mentor.

Lire des livres sur le sujet ou avoir recours à des sites BDSM sont très utiles. Que vous aspiriez à être dominant ou soumis ou même si vous êtes ancien, vous devez en apprendre plus sur ce monde. Cela est dû au fait que l’organe le plus important dans ces genres de pratiques est le cerveau. Il en est ainsi, car le BDSM est d’abord une question d’acceptation de ses pulsions sexuelles avant leur réalisation.

Avoir une bonne connaissance d’un sujet est toujours important pour le réussir. Ainsi, bien maîtriser les méandres du BDSM vous permettra d’avoir une relation épanouie.

Être bien informé vous aide aussi à mieux expliquer vos envies à votre partenaire ou à vos proches. Apprenez donc un peu plus sur les relations bdsm.

Définir le type de relation approprié

Les relations bdsm sont répertoriées en plusieurs catégories. Vous avez en premier les relations bdsm dans la chambre à coucher. C’est le type de relation qui se limite aux relations sexuelles entre les partenaires. La base d’une relation dominant-soumis est le contrôle du dominant sur le soumis.

Au cours du jeu sexuel, le soumis est à la totale disposition du dominant. Cependant comme précisé, ce type de relation est privé. Elle ne s’applique pas dans les activités ou les pratiques du monde extérieur.

Ce genre de relation est approprié pour les personnes qui veulent pimenter leur vie de couple. Elle fait aussi intervenir des pratiques comme des fessées avec des mots crus et même du bondage soft.

Pour ceux qui sont plus attirés par leur côté primitif, vous avez les relations primales. Dans celles-ci, il est question d’une relation de prédateur et de proie qui s’installe entre les partenaires. Les personnes intéressées par ce type de relation ont des pulsions sexuelles très développées voire animales. Ce qui fait que les pratiques exercées peuvent être plus violentes que la normale.

Ce type de relation fait intervenir des accessoires très particuliers. Il est donc conseillé aux âmes sensibles de s’abstenir de ce type d’expérience. Ici, la satisfaction du plaisir est avant tout une exploration des frontières de chacun.

Ensuite, vous avez les relations dominant/soumis (D/s) à plein temps. Comme cela l’indique le contrôle exercé par le dominant sur la soumise est présent dans le monde extérieur aussi. Cela s’observe dans les couples de D/s où cela dure toute la durée du contrat établi. Le dominant peut donc décider des tâches à effectuer par son soumis, de son côté vestimentaire et même de son alimentation. Cela peut aussi se traduire par des marques de soumission en public, de même que par le port d’accessoire de soumission.

La relation Petplay est aussi une forme particulière de relation bdsm. Ici, le jeu de rôle est simple. Le soumis doit se comporter comme un animal pour le plaisir de son maître. Il est amené à imiter des cris d’animaux. Le soumis peut aussi utiliser des accessoires en rapport avec l’animal de compagnie que veut le dominant.

En plus de ceux-là, vous avez les relations maître/esclave et bien d’autres.

Privilégier la communication entre partenaires

Pour une relation bdsm épanouie, il faut un climat de confiance entre le (la) dominant(e) et le soumis(e). Pour cela, il est important de communiquer avec son partenaire. Cependant, pour la plupart des personnes, les sujets érotiques et le sexe sont gênants, voire tabous. Cela rend les discussions entre partenaires sexuels très compliquées.

Néanmoins, une bonne relation bdsm repose sur une conversation franche et sincère avec son ou sa partenaire. Vous devez faire comprendre à votre compagnon vos désirs, vos fantasmes afin de pouvoir les vivre à deux et heureux.

Si vous êtes timide ou gêné par ce type de discussion, il est primordial de vous exercer. Vous pouvez aussi offrir à votre partenaire des livres qui parlent du sujet pour attirer son attention.

Cela permettra de lancer le sujet entre vous. Ce conseil est valable pour les novices. Pour les plus anciens, vous devez informer votre partenaire des pratiques que vous appréciez et celles que vous aimez moins. Bien que cela fasse partie intégrante de votre contrat de base, il est recommandé de l’en informer si des changements surviennent. Cela est valable pour le dominant comme pour la soumise.

Ne pas négliger la sécurité

Un autre point très important pour une bonne relation bdsm est la sécurité. Il est vrai que les pratiques BDSM provoquent des douleurs physiques ou morales, mais ce n’est pas le seul but. Cela conduit aussi au plaisir du dominant et du dominé. Il revient donc au dominant d’assurer la sécurité du soumis au cours de l’acte. Il doit donc interrompre la séance s’il la juge très dangereuse pour la personne soumise.

La soumise aussi a la possibilité d’arrêter le jeu si elle estime que cela dépasse ses limites. Cela se fait par l’utilisation des safe words ou mots de sécurité. À l’utilisation de ce mot par l’un ou l’autre des partenaires, le jeu prend fin.

Pour les pratiques comme le bondage, il est bien d’avoir à portée de main des ciseaux pour couper les cordes ou les clés pour les menottes.

Les pratiques plus hardcores avec l’utilisation des couteaux ou autres objets tranchants sont rares, mais effectuées avec la plus grande précaution.

Il est aussi recommandé d’effectuer un aftercare afin de se remettre des moments intenses de cette expérience sexuelle. Il s’agit en effet de gestes d’attention à l’égard du partenaire ou de réconfort moral ou physique. Cela peut se traduire par des mots tendres, des câlins ou aussi des soins des parties meurtries pendant l’acte.

Vous devez rétablir le bien-être émotionnel et physique de votre partenaire. Pour y parvenir, vous devez demander à votre partenaire comment il conçoit son aftercare.

Opter pour une relation consentante

Une bonne relation bdsm est avant tout une relation basée sur le respect et la confiance. Cela implique donc qu’il faut demander le consentement de son partenaire.

Le consentement est donc la base de tout. Un dominant doit s’assurer d’avoir le consentement de son soumis. Cela peut être oral ou écrit.

Cependant, cela doit se passer de manière à ce que le consentement ne soit pas vicié, d'aucune façon. Au cours de cet échange, le partenaire dominé prend conscience que son avis compte, il est donc plus en confiance.

Il lui est plus facile de parler librement et de dire ce qu’il veut ou ne veut pas. Ne vous trompez donc pas, une relation bdsm sans consentement est une agression et non du BDSM.

Cela va inévitablement faire souffrir une personne. Dans la plupart des cas, il s’agit du soumis

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Laura
Je suis gourmande, susceptible et râleuse (surtout quand on veut goûter mon dessert). Mais à part ça, je ne mords pas, je vous jure !