Une arrivée remarquée pour un couple discret
Ce 13 mai 2025, Élodie Bouchez a fait une apparition très remarquée à Cannes. L’actrice, familière de la Croisette, est venue défendre deux nouveaux films présentés à la Quinzaine des cinéastes. Mais ce n’est pas elle seule qui a attiré l’attention. À ses côtés, son compagnon de longue date, Thomas Bangalter, figure mythique de Daft Punk, a été aperçu à visage découvert, sans son célèbre casque.
Le duo, discret dans les médias depuis toujours, s’est affiché main dans la main à l’aéroport de Nice, attirant immédiatement les objectifs. Il faut dire que l’ex-Daft Punk est l’un des artistes français les plus énigmatiques de sa génération. Voir Thomas Bangalter sans artifice, au bras de son épouse et père de leurs enfants, est une image rare — et un symbole fort pour cette édition du Festival.
Une histoire d’amour qui traverse les décennies
Le couple formé par Élodie Bouchez et Thomas Bangalter est l’un des plus stables du paysage culturel français. Ils se sont rencontrés dans les années 90, bien avant la reconnaissance internationale de Daft Punk, et ont traversé ensemble les époques, les succès, les projets artistiques et la parentalité.
En 1998, quand Élodie Bouchez recevait le Prix d’interprétation féminine à Cannes pour La Vie rêvée des anges, Thomas Bangalter cartonnait déjà avec Homework, premier album culte de Daft Punk. À l’époque, il tenait à son anonymat, refusant d’être photographié sans son casque futuriste.
Mais en 2025, tout a changé. Le groupe est dissous, les carrières ont évolué, les enfants ont grandi. Et Thomas Bangalter, toujours actif dans la musique et le cinéma, semble désormais plus apaisé avec son image publique, surtout lorsqu’il s’agit de soutenir sa famille.
Deux films et un fils à l’affiche
Si Élodie Bouchez foule le tapis rouge cette année, c’est d’abord en tant qu’actrice. Elle est attendue dans deux longs-métrages très différents. Le premier, Enzo, est une œuvre posthume de Laurent Cantet, finalisée par Robin Campillo après le décès du réalisateur en 2024. L’autre, Classe moyenne, est signé Antony Cordier, cinéaste intimiste reconnu pour ses portraits familiaux touchants.
Mais le Festival de Cannes 2025 marque aussi un tournant générationnel pour la famille. Le fils aîné du couple, Tara-Jay Bangalter, fait son entrée sur la scène cannoise. Âgé de 23 ans, il est directeur de la photographie sur Adieu monde cruel, le premier long-métrage de Félix de Givry, acteur remarqué dans Eden de Mia Hansen-Løve.
Le film raconte l’errance d’Otto, un adolescent joué par Milo Machado-Graner (révélé dans Anatomie d’une chute), après une tentative de suicide ratée. Un sujet dur, mais traité avec délicatesse, coécrit avec Marie-Stéphane Imbert, et déjà salué par les premiers retours.
Une famille unie sous les projecteurs
L’apparition d’Élodie Bouchez, Thomas Bangalter et leur fils sur la Croisette constitue un moment fort du Festival, au croisement de plusieurs univers artistiques : cinéma, musique, génération montante. Les trois forment une trilogie familiale emblématique, chacun jouant un rôle bien distinct dans son domaine.
À 44 ans, Tara-Jay Bangalter s’affirme comme un nouveau visage du cinéma français côté technique, héritier discret mais talentueux de deux figures majeures de la culture française. Si l’on savait déjà qu’il avait choisi une voie différente de ses célèbres parents, sa présence à Cannes le place désormais sous le feu des projecteurs.
Une édition 2025 entre mémoire, transmission et modernité
La venue de Thomas Bangalter sans son casque peut paraître anecdotique, mais elle incarne une transition symbolique. Il y a quelques années encore, le mystère autour de son identité faisait partie intégrante du storytelling Daft Punk. Aujourd’hui, il apparaît serein, accompagnant sa femme sur les tapis rouges et son fils sur les bancs du cinéma d’auteur.
Le Festival de Cannes, toujours friand de symboles familiaux et d’histoires générationnelles, trouve ici un parfait exemple de ce que peut devenir une transmission artistique réussie. Loin des réseaux sociaux et des stratégies d’image, cette famille incarne l’élégance, la discrétion et l’engagement artistique sur le long terme.
En résumé
La présence d’Élodie Bouchez à Cannes 2025 ne passe pas inaperçue. Mais c’est bien l’image du trio familial qu’elle forme avec Thomas Bangalter et leur fils Tara-Jay qui a marqué cette journée du 13 mai. Un ancien Daft Punk sans casque, une actrice engagée sur deux projets puissants, et un fils qui démarre une carrière prometteuse derrière la caméra : un moment rare, sincère et émouvant, comme seuls les grands festivals savent parfois en produire.
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