Culture

Philippe Etchebest recadre un candidat de “Cauchemar en cuisine” et dévoile enfin ce que l’émission fait vraiment en coulisses

27 mai 2025 - 11 : 39
par Mylène Critiqué par un restaurateur de "Cauchemar en cuisine", Philippe Etchebest répond et révèle qu’une équipe d’experts suit les établissements six mois après le tournage.

Un restaurateur accuse : "J’ai perdu 12 000 euros après le tournage"

Le 18 avril 2025, M6 diffusait un nouvel épisode de l’émission culte "Cauchemar en cuisine", emmenée comme toujours par le chef Philippe Etchebest. Cette fois, les caméras posaient leurs valises à Albi, dans le Tarn, pour venir en aide à Alexandre Bravi, patron du "Jardin des 4 saisons". À l’écran, le chef apparaissait une nouvelle fois en sauveur de la situation, reprenant la main sur un restaurant au bord de la faillite.

“Peu de gens le savent” : Philippe Etchebest dévoile l’accompagnement caché de l’émission après le tournage

Mais dans les coulisses, l’histoire est tout autre. Quelques semaines après la diffusion, Alexandre Bravi a fait entendre une voix dissonante. Dans une interview accordée à Télé-Loisirs, il exprime son amertume, allant jusqu’à affirmer que sa participation à l’émission lui aurait coûté cher. Très cher.

"Ça m’a fait perdre 12 000 euros de chiffre d’affaires pendant les 15 jours de fermeture qui ont suivi le tournage, car j’ai voulu prendre le temps de refaire la carte et de tout nettoyer."

Une déclaration choc, qui a immédiatement suscité la curiosité du public et des critiques envers l’émission, parfois jugée trop scénarisée ou inadaptée à la réalité du terrain.

Philippe Etchebest répond enfin : "Personne ne lui a demandé de fermer"

Jusqu’ici silencieux, Philippe Etchebest a décidé de répondre dans les colonnes de Télé-Loisirs ce lundi 26 mai 2025. Visiblement piqué par les propos du restaurateur, il commence par rétablir les faits, chiffres à l’appui :

"Il a fermé 15 jours, mais on ne lui a jamais demandé de fermer autant. Je ne sais pas pourquoi il a fait ça. Il n’est pas nécessaire de fermer 15 jours, et il y a un amalgame autour de ça."

Le chef bordelais rejette donc la responsabilité de cette fermeture prolongée sur le restaurateur lui-même, estimant que ce choix n’a jamais été dicté par la production de M6 ni par ses conseils personnels. Il affirme également que la communication autour de cette perte financière "sème la confusion auprès du public" sur ce qu’est réellement le dispositif de l’émission.

L’émission accusée d’en faire trop ? Le chef recadre le débat

Ce n’est pas la première fois qu’un restaurateur sort du silence pour critiquer "Cauchemar en cuisine", mais cette fois, Philippe Etchebest semble vouloir poser des limites. En près de 100 épisodes tournés, il estime que les mécontents restent une minorité bruyante :

"On s’attache à quatre ou cinq restaurateurs qui ne sont pas contents pour des raisons qui les concernent. C’est dommage, ils n’ont peut-être pas réussi à prendre leur chance. Moi, je préfère regarder ceux qui ont réussi."

Un discours qui met l’accent sur la responsabilité individuelle des candidats. Pour lui, l’émission donne les outils, mais ne garantit pas le succès. La suite dépend du restaurateur, de sa capacité à rebondir, à appliquer les conseils reçus, et surtout, à sortir du déni.

"Cauchemar en cuisine" : plus qu’un show, un vrai programme d’accompagnement

Si le public adore voir Philippe Etchebest hurler dans les cuisines, claquer des casseroles et s’indigner devant des congélateurs moisissants, il y a une réalité moins visible derrière la caméra. Et c’est là que le chef fait une révélation inattendue, que peu de spectateurs connaissent.

"L’émission, ce n’est pas qu’un programme télé. Derrière, il y a une société d’experts qui suit les restaurateurs pendant six mois pour ne pas les laisser seuls."

Autrement dit, le tournage n’est que la première étape d’un accompagnement structuré, sur la durée. Pendant six mois, les établissements bénéficient d’un suivi régulier, à la fois sur le plan comptable, managérial, hygiénique et parfois même psychologique.

Cette cellule d’experts n’est jamais montrée à l’écran, mais elle constitue un pilier discret mais essentiel de la réussite à long terme des restaurateurs passés par l’émission.

Peu de gens le savent, mais l’émission va bien au-delà du spectacle

En révélant cet aspect méconnu de "Cauchemar en cuisine", Philippe Etchebest tente de redorer l’image d’une émission parfois perçue comme trop violente, trop télévisuelle, voire humiliante. Il insiste sur le fait que l’objectif premier est d’aider durablement, pas seulement de faire de l’audience.

"Les gens doivent faire le travail pour que les solutions durent. On les accompagne aussi. Ce n’est pas un miracle. C’est un travail commun, un point de départ."

Le chef replace l’émission dans une logique d’émancipation professionnelle : ce ne sont pas des baguettes magiques, mais bien des outils d’amélioration et d’évolution, mis à disposition de ceux qui acceptent de se remettre en question.

Le coup de gueule du chef, aussi contre les réseaux sociaux

Derrière les critiques de certains restaurateurs, Philippe Etchebest voit aussi la main des réseaux sociaux, où les extraits sont sortis de leur contexte, où la colère du chef est souvent amplifiée, et où les commentaires anonymes pleuvent.

Il regrette que certaines personnes "attendent des miracles" ou "se présentent comme victimes", alors que le cœur de l’émission repose sur l’effort, l’écoute et la discipline. Etchebest se dit aussi attristé par le manque de reconnaissance envers les équipes qui travaillent en coulisses, souvent dans l’ombre.

"On ne voit pas tout à la télé, mais on travaille dur avec eux. Après, certains ne jouent pas le jeu. Ce n’est pas la faute de l’émission."

Des réussites bien réelles, mais moins médiatisées

Ce que regrette surtout Philippe Etchebest, c’est que les réussites ne font pas la une des médias. Pourtant, de nombreux restaurants aidés par l’émission continuent de tourner avec succès, des années après leur passage. Certains patrons ont multiplié leur chiffre d’affaires, d’autres ont ouvert un deuxième établissement, et plusieurs ont même remporté des prix locaux de gastronomie.

Mais ces témoignages positifs restent en retrait, car moins clivants, moins viraux, moins « vendeurs » que les polémiques. Etchebest plaide donc pour une lecture plus équilibrée du programme, loin du sensationnalisme.

Découvrez maintenant Philippe Etchebest critiqué : ces 50 restaurants fermés après “Cauchemar en cuisine” relancent le débat et si les candidats de Top Chef 2025 improvisent vraiment leurs plats pendant l'épreuve.

Lire aussi : Top Chef x Guide Michelin : pourquoi cette alliance fait tant parler, selon Philippe Etchebest.

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Mylène
Je suis Mylène, blogueuse, beauty addict, Rédactrice en Chef du webzine So Busy Girls et maman de 2 petits bouts. Et fana de chocolat. Et de bons polars. On avait dit "courte description" ?! Ah oui, j'ai oublié de dire que j'étais très (très très) bavarde...!