Un départ royal marqué par l'absence de protection
Le départ du prince Harry et de Meghan Markle de la famille royale britannique continue de susciter des débats. En janvier 2020, le couple a décidé de se retirer de leurs fonctions royales, marquant un tournant majeur dans leur vie. Si beaucoup ont interprété ce choix comme une volonté de vivre plus librement, une raison profonde a été récemment révélée : leur sentiment de ne pas être protégés par l'institution.
Cette révélation, qui a émergé lors de l’audience judiciaire du prince Harry en avril 2025, met en lumière les véritables raisons de leur départ, à savoir l'absence de sécurité adéquate, un facteur central dans leur décision de s'éloigner de la famille royale. À travers ce procès, le couple cherche à obtenir la sécurité qui, selon eux, leur est indispensable pour leur bien-être et celui de leurs enfants.
Le prince Harry et Meghan Markle : un départ motivé par un manque de protection
Lors du procès qui s'est tenu à Londres au début du mois d’avril 2025, l'avocate de Harry a révélé une vérité poignante : le prince et Meghan Markle se sont sentis contraints de quitter leurs fonctions royales parce qu'ils ne se sentaient pas protégés par l'institution royale. Cette décision de se retirer a été influencée par plusieurs facteurs, dont des menaces à leur sécurité, tant physiques que psychologiques, mais aussi un sentiment croissant d'isolement au sein de la famille royale.
Les Sussex ont souvent fait face à une pression médiatique incessante, et ce, depuis leur mariage en 2018. Les paparazzis les ont traqués à chaque mouvement, et leurs enfants, Archie et Lilibet, ont également été placés sous le feu des projecteurs dès leur naissance. Ce harcèlement constant, couplé à des menaces croissantes de mort, a poussé le couple à repenser son avenir au sein de la famille royale, ce qui a culminé dans leur décision radicale de s'installer aux États-Unis, loin des projecteurs de la monarchie britannique.
La sécurité, un enjeu crucial pour les Sussex
La question de la sécurité est au cœur de leur décision. Avant de quitter leurs fonctions royales, Harry et Meghan bénéficiaient d'une protection policière assurée par le Royaume-Uni, financée par les fonds publics. Mais dès leur départ pour l'Amérique, cette protection leur a été retirée. Le prince Harry a constamment exprimé ses préoccupations concernant le fait que, bien qu'il ne fasse plus partie de la famille royale active, il restait une personnalité exposée aux risques. Sa situation personnelle, ses engagements humanitaires et les menaces de groupes extrémistes ont amené Harry à demander une réévaluation de sa sécurité, notamment lorsqu’il est en Angleterre.
Le harcèlement médiatique et les menaces de mort
Un autre élément crucial dans cette dynamique de manque de protection a été l'ampleur du harcèlement médiatique. Les Sussex ont dénoncé à plusieurs reprises l'acharnement des paparazzis, en particulier lors de leurs déplacements à New York en mai 2023, où le couple a été poursuivi dans les rues par des photographes. De plus, les menaces de mort ont été exacerbées par des groupes comme Al-Qaïda, qui ont exprimé publiquement leur intention de cibler le prince Harry. Le duc de Sussex a mentionné des propos inquiétants dans lesquels l'organisation terroriste appelait à son assassinat, le qualifiant de "cible légitime".
Le procès en cours : une bataille pour la sécurité royale
Le prince Harry a pris une décision audacieuse en contestant, devant le tribunal, la politique de sécurité qui lui a été imposée depuis son départ de la monarchie. Lors du procès, il a plaidé pour que sa situation soit réévaluée, en expliquant que les mesures de sécurité actuelles étaient insuffisantes au regard des menaces qu’il recevait. Ce n’est pas seulement une question d'obtention d'une protection standard, mais d’une sécurité renforcée et personnalisée, qui tiendrait compte des risques spécifiques auxquels il fait face.
La protection personnalisée, un droit contesté
Dans le cadre de son procès, Harry a fait savoir qu'il ne demandait pas un retour à la protection systématique qu’il recevait en tant que membre actif de la famille royale. Cependant, il insiste sur le fait que sa sécurité devrait être prise en compte sur des bases individuelles, adaptées à ses risques. La protection « sur mesure » mise en place après son départ en 2020 ne correspondait pas à ses attentes. L’avocate de Harry a fait valoir que la sécurité de son client avait été « réduite » sans prendre en compte les risques spécifiques pesant sur lui, notamment les menaces extrémistes et le harcèlement médiatique.
La position du ministère de l'Intérieur
De son côté, le ministère de l'Intérieur britannique défend sa position en affirmant que la sécurité du prince Harry a été adaptée à sa situation actuelle, le duc n'étant plus un membre actif de la famille royale. Sir James Eadie, représentant du ministère, a précisé que Harry bénéficiait d’une protection personnalisée, mais qu’il ne faisait plus partie des membres régulièrement évalués par le comité de sécurité RAVEC. Ce comité examine les risques liés à la sécurité des personnalités publiques et les mesures à prendre, mais la décision d'intégrer ou non Harry dans ce groupe dépendait des circonstances.
Cette position n’a pas satisfait le prince Harry, qui considère que les décisions prises à son sujet sont injustifiées. Le prince a souligné qu'une protection « sur mesure » ne pouvait pas être réduite à un simple traitement différent sans prendre en compte la réalité des menaces qui pèsent sur lui.
L'impact du procès sur la monarchie et la gestion de la sécurité royale
Le procès en cours et la bataille judiciaire autour de la sécurité de Harry et Meghan ont des implications profondes pour la famille royale et pour le futur de ses membres non actifs. Si cette affaire devient un précédent, elle pourrait bien remettre en question la manière dont la monarchie gère la sécurité des membres qui se retirent de leurs fonctions publiques.
Une nouvelle ère pour la protection des membres royaux
Le cas du prince Harry pourrait ouvrir la voie à une révision de la politique de sécurité pour tous les membres de la famille royale, qu’ils soient actifs ou non. Il est probable que les autorités britanniques devront désormais trouver un équilibre entre la protection nécessaire et les ressources disponibles, tout en tenant compte des exigences de sécurité spécifiques à chaque individu. Cette situation pourrait également avoir des répercussions sur d’autres membres de la famille royale dans l'avenir.
Les tensions croissantes au sein de la famille royale
Le combat du prince Harry et Meghan Markle pour leur sécurité soulève également des questions plus larges sur les tensions au sein de la famille royale. Depuis leur départ, les Sussex ont souvent été perçus comme des figures opposées à l’institution, ce qui a alimenté des critiques à leur égard. Cependant, leurs revendications concernant la sécurité ne font qu'ajouter une couche de complexité à leur relation avec le reste de la famille royale. Leurs démarches judiciaires risquent de faire durer ces tensions et de mettre encore davantage en lumière les divergences entre les Sussex et l'institution monarchique.
Le prince Harry et Meghan Markle, entre liberté et sécurité
Le départ du prince Harry et de Meghan Markle de la famille royale a été façonné par des facteurs personnels et institutionnels. Leur lutte pour une protection sécuritaire adéquate démontre que leur décision n’a pas été uniquement dictée par un désir de liberté personnelle, mais aussi par un besoin de sécurité pour leur famille face à des menaces réelles. Ce combat juridique, qui se poursuit en 2025, pourrait bien marquer un tournant dans la manière dont la famille royale aborde la sécurité de ses membres, en particulier ceux qui choisissent de s’éloigner du rôle officiel.
Découvrez maintenant Harry et Meghan en désaccord : leurs enfants au cœur d’un clash autour de la marque As Ever et pourquoi Meghan Markle a été obligée de présenter ses excuses après le gros couac de sa boutique en ligne As Ever.
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