L’image de Gwyneth Paltrow, ambassadrice du bien-être et prêtresse du lifestyle sain avec sa marque Goop, pourrait bien se fissurer. Alors que l’actrice prône l’équilibre du corps et de l’esprit, son entreprise serait, selon plusieurs témoignages, un terrain miné de pression, de perfectionnisme toxique et de souffrance au travail. C’est ce que révèle l’enquête approfondie menée par Amy Odell dans sa biographie Gwyneth : The Biography. Un livre qui donne la parole à plus de 200 personnes et jette une lumière crue sur ce que vivent – ou plutôt endurent – certains salariés derrière les murs ultra-glossy de Goop.
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Une entreprise au service du bien-être… sauf pour ses employés
Fondée en 2008, Goop s’est imposée comme une référence du bien-être de luxe, mêlant compléments alimentaires, bougies aux slogans suggestifs, conseils de nutrition ou de sexualité. Pourtant, derrière cette façade épurée, des anciens employés dénoncent un quotidien épuisant. « Je ne me suis jamais senti aussi mal de ma vie que pendant que je travaillais là-bas. Je ne prenais absolument pas soin de moi », confie l’un d’eux dans le livre.
Les témoignages convergent : rythme infernal, salaire faible, pression permanente à l’excellence et culture du silence. De nombreux collaborateurs rapportent qu’ils travaillaient de l’aube jusqu’au coucher, les yeux rivés sur leur ordinateur du matin au soir, parfois même les week-ends. Loin du bien-être, c’est l’épuisement professionnel qui semble être la norme.
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La terreur du canal Slack et la peur de l’imperfection
L’enquête met également en lumière un micro-management rigide. Gwyneth Paltrow, surnommée « GP » en interne, était réputée pour ses exigences, mais aussi pour ses remontrances. Un exemple parmi tant d’autres ? Lorsqu’elle découvrait des gouttes d’urine sur la lunette des toilettes dans les bureaux, elle n’hésitait pas à réprimander publiquement le personnel via Slack, le canal de communication interne.
Cette obsession du détail se traduisait aussi dans le travail éditorial. Un ancien rédacteur culinaire, chargé également de préparer le déjeuner de l’actrice, raconte avoir vite regretté son poste, tant il devenait difficile de lui dire non. Le mot d’ordre ? Tout devait être parfait. Et l’erreur, même minime, n’avait pas sa place.
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Une hiérarchie verticale et une actrice intouchable
Le livre souligne un autre aspect marquant : personne n’osait dire non à Gwyneth. Ni ses employés, ni même le conseil d’administration de Goop. L’aura de l’actrice était telle qu’elle imposait, volontairement ou non, une forme d’intimidation silencieuse. Beaucoup étaient impressionnés par son image, sa prestance, son apparente perfection. Cette forme de pouvoir, mêlée à un management rigide et une exigence permanente, a nourri une ambiance que plusieurs décrivent comme nocive, chaotique, et anxiogène.
Les maladresses ou les comportements maladroits étaient rapidement corrigés. Même prononcer mal son prénom – Gwyneth – pouvait valoir une remarque sèche ou une réprimande.
Bienveillance affichée, dureté en coulisses ?
L’un des paradoxes les plus frappants soulignés dans l’ouvrage d’Amy Odell est le décalage entre l’image publique de Paltrow et sa personnalité privée. Lorsqu’elle n’est pas filmée, elle peut se révéler cassante, sarcastique, voire dure. Cette dualité, que de nombreux anciens collègues ont observée, tranche avec l’image lisse, zen et chaleureuse que Goop projette à ses millions de fans.
Amy Odell résume bien ce paradoxe : « Elle peut être vraiment différente lorsque les caméras sont éteintes ». Un constat qui interroge sur la sincérité des engagements portés par certaines marques de bien-être, surtout lorsqu’elles sont incarnées par une figure aussi médiatisée que Gwyneth Paltrow.
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Goop, reflet d’une industrie toxique ?
Ces révélations s’inscrivent dans une tendance plus large de désacralisation du “wellness business”. Ces dernières années, de nombreuses marques axées sur le bien-être ont été épinglées pour des pratiques managériales douteuses, une pression permanente à la productivité, et un manque d’alignement entre leur image publique et leurs pratiques internes.
Le cas Goop est emblématique de cette hypocrisie moderne où l’on prêche la déconnexion tout en exigeant une disponibilité totale de ses équipes. Où l’on parle de “prendre soin de soi” tout en pressant les collaborateurs jusqu’à l’épuisement. Où l’on valorise l’imperfection dans ses newsletters lifestyle, mais l’on n’en tolère aucune dans son fonctionnement interne.
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En résumé
Gwyneth Paltrow, symbole d’une vie équilibrée, épurée et inspirante, se retrouve aujourd’hui confrontée à des accusations sérieuses sur la gestion de son entreprise Goop. Témoignages accablants, climat de travail nocif, exigences écrasantes : l’empire du bien-être qu’elle incarne est peut-être bien moins harmonieux qu’il n’y paraît.
Si ces révélations font autant de bruit, c’est parce qu’elles remettent en cause non seulement l’image d’une star adulée, mais aussi celle d’un modèle d’entreprise supposé faire du bien. Derrière les bougies parfumées et les conseils zen, se cache peut-être une réalité bien plus sombre : celle d’un business ultra-performant, où le bien-être est un produit à vendre, pas une valeur à vivre.
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