Une scène d’enquête sous les yeux des passants
Ce dimanche 19 octobre 2025 restera gravé dans les mémoires. Quelques heures après le vol spectaculaire de bijoux d’une valeur inestimable au musée du Louvre, des dizaines de curieux se sont massés sur le quai François-Mitterrand, face à l’entrée principale du musée, pour observer les lieux du crime.
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Il est un peu plus de 17 heures lorsque les passants remarquent, sur le balcon du premier étage, un enquêteur de la police scientifique en combinaison blanche, masque chirurgical sur le visage et gants bleus aux mains. Il s’affaire, pinceau à la main, sur la vitre découpée par laquelle les malfaiteurs se sont introduits pour dérober les bijoux de la couronne de France.
Sous ses pieds, l’inscription dorée « Galeries des Antiques » brille encore au soleil d’octobre. Mais autour, c’est la stupeur. Les badauds, serrés contre les barrières de sécurité, regardent en silence, fascinés par le ballet méthodique des techniciens.
Certains filment la scène, d’autres chuchotent, incapables de comprendre comment un tel braquage a pu avoir lieu dans le musée le plus sécurisé du monde.
« Comment c’est possible ? » : l’incrédulité domine
Les réactions sont unanimes : personne n’arrive à y croire. « C’est impensable ! On pensait que le Louvre, c’était une forteresse », souffle un couple de touristes venus de Lyon. Un autre visiteur, appareil photo autour du cou, observe longuement la vitre éventrée : « Ils ont fait ça avec un monte-charge, non ? On dirait un film. »
La plupart sont venus attirés par la curiosité ou par la rumeur, qui s’est répandue dans Paris comme une traînée de poudre. « On a entendu qu’ils étaient passés par un balcon, en plein jour ! Alors forcément, on voulait voir », raconte une étudiante en histoire de l’art.
Autour d’elle, les conversations vont bon train : chacun y va de sa théorie, certains évoquant un casse à la “Ocean’s Eleven”, d’autres un coup d’éclat orchestré par des professionnels.
Mais tous partagent le même sentiment : l’incrédulité. « Comment un truc pareil peut arriver ici, au cœur de Paris, avec tous les gardiens, les caméras, les alarmes ? », s’interroge un retraité, visiblement choqué. Un autre renchérit, les yeux rivés sur la fenêtre éventrée : « Dans 50 ans, on en parlera encore, c’est sûr ! »
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Un mode opératoire qui fascine autant qu’il interroge
D’après les premiers éléments de l’enquête, les malfaiteurs auraient utilisé un monte-charge installé sur la voie publique pour atteindre le balcon de la galerie Apollon, avant de découper la vitre à l’aide d’un outil thermique de haute précision.
L’opération aurait duré moins de dix minutes, sans déclencher d’alarme, un scénario qui dépasse l’imagination du grand public.
Pour les badauds massés devant le musée, cette précision quasi chirurgicale nourrit la fascination. Certains comparent le geste des enquêteurs à une scène de cinéma, d’autres parlent d’« un braquage parfait ». « On dirait une mise en scène, c’est trop propre », glisse un passant en filmant avec son smartphone.
La scène attire aussi les touristes étrangers, intrigués de voir le Louvre transformé en scène de crime. Des voix anglaises, italiennes et espagnoles se mêlent dans la foule, les curieux commentant à voix basse l’endroit exact où les voleurs se seraient introduits.
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Une atmosphère étrange entre sidération et excitation
Malgré le caractère dramatique de l’événement, une atmosphère presque irréelle règne devant le musée. Les promeneurs s’arrêtent, prennent des photos, échangent des hypothèses, tandis que les policiers tentent de canaliser la foule.
Des barrières métalliques ont été installées en urgence pour empêcher quiconque d’approcher du périmètre d’enquête. Au loin, on distingue les gyrophares bleus des véhicules stationnés le long du quai, et le va-et-vient incessant des techniciens de la brigade criminelle.
Une femme, la cinquantaine, résume le sentiment général :
« On est partagés entre la colère et la fascination. C’est honteux, mais en même temps, on n’arrive pas à détourner le regard. »
Le Louvre, symbole de la grandeur culturelle française, se retrouve soudain défiguré par un crime spectaculaire, et la foule, comme aimantée, ne peut que contempler la scène de cette profanation moderne.
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Le Louvre sous le choc, la France interpellée
Dans les heures qui suivent, la sécurité du musée est renforcée. Les entrées sont bouclées, et le site reste fermé au public le lendemain.
Pour les curieux, cette journée restera gravée dans les mémoires comme celle où l’impossible est devenu réalité : un vol d’une audace inouïe, perpétré sous les yeux du monde entier.
Les badauds repartent lentement, mais tous ont la même phrase à la bouche :
« On pourra dire qu’on y était. »
Et beaucoup en sont convaincus : ce 19 octobre 2025, comme en 1911 avec le vol de la Joconde, restera dans l’histoire du Louvre — et dans celle de la France — comme le jour où la légende a rencontré la réalité.
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