Alors qu’Emmanuel Macron multiplie les consultations pour trouver le successeur de Sébastien Lecornu, un nouveau nom a émergé avec insistance ces dernières heures : celui de Nicolas Revel, actuel directeur général de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP).
Selon des informations publiées par CNEWS, le chef de l’État envisagerait ce profil « technique » pour stabiliser la situation institutionnelle et garantir l’adoption du prochain budget avant la fin de l’année.
Lire aussi : Reconduction surprise de Sébastien Lecornu par Emmanuel Macron : pourquoi cette hypothèse a la cote
Le choix d’un profil apolitique et expérimenté
Âgé de 59 ans, Nicolas Revel n’est pas un inconnu dans les sphères du pouvoir. Fils du célèbre académicien Jean-François Revel et de la journaliste Claude Sarraute, il connaît parfaitement les rouages de l’État. Haut fonctionnaire diplômé de Sciences Po et de l’ENA, il a occupé plusieurs postes stratégiques au cours de sa carrière.
De 2012 à 2014, il fut secrétaire général adjoint de la présidence de la République sous François Hollande, avant de diriger la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), de 2014 à 2020. En pleine crise sanitaire, il a ensuite été appelé à Matignon comme directeur de cabinet de Jean Castex, une expérience qui lui a permis de travailler au cœur de la gestion de la pandémie de Covid-19.
Depuis 2022, Nicolas Revel dirige l’AP-HP, la plus grande structure hospitalière d’Europe, un poste où il a dû affronter les défis budgétaires et humains d’un système de santé sous tension.
Lire aussi : Jean-Louis Borloo Premier ministre ? Le PS réaffirme son souhait d’un chef du gouvernement de gauche
Un « Premier ministre technique » pour éviter la censure
Si son nom circule aujourd’hui, c’est parce que le président Macron chercherait à éviter une crise politique majeure. En choisissant un profil jugé compétent, neutre et sans ambition présidentielle, le chef de l’État pourrait calmer les tensions à l’Assemblée nationale et s’assurer de l’adoption du budget 2026 avant le 31 décembre.
Selon une source citée par CNEWS, ce choix permettrait d’« éviter la censure et de faire fonctionner l’appareil d’État dans une période de transition ».
Une stratégie qui s’inscrirait dans la logique d’un gouvernement de mission, composé de personnalités expérimentées mais non partisanes, pour traverser une période de blocage politique.
Lire aussi : Emmanuel et Brigitte Macron visés par un nouveau scandale : l’ancien jardinier de l’Élysée a publié une vidéo virale
Une option qui ne fait pas l’unanimité
Toutefois, cette idée d’un gouvernement « technique » ne séduit pas tout le monde. Lors d’un sommet sur la compétitivité organisé par Politico, Bruno Retailleau, ministre démissionnaire de l’Intérieur, a exprimé ses réserves :
« Substituer actuellement le gouvernement des choses au gouvernement des hommes me paraît être un risque », a-t-il affirmé.
Cette déclaration reflète la méfiance d’une partie de la classe politique, qui redoute qu’un Premier ministre « hors champ partisan » affaiblisse la représentation démocratique et le dialogue avec les forces parlementaires.
Lire aussi : "Il a prévenu Rachida Dati…" : Emmanuel Macron prêt à déclencher un nouveau choc à l’Élysée ?
Nicolas Revel, un technocrate au service de l’État
Discret, rigoureux et respecté par ses pairs, Nicolas Revel incarne le profil du serviteur de l’État par excellence. Homme de dossiers plus que de discours, il est reconnu pour sa méthode de travail efficace et sa capacité à gérer les crises avec sang-froid.
En 2018 déjà, il avait été pressenti pour un portefeuille ministériel, mais avait décliné une proposition de rejoindre le gouvernement pour des raisons personnelles. Ce refus, perçu comme un signe d’indépendance, renforce aujourd’hui sa crédibilité auprès d’un exécutif en quête d’équilibre.
Lire aussi : « Ça ne m’énerve même pas » : l'actrice Golshifteh Farahani répond aux rumeurs d'une liaison avec Emmanuel Macron
Un choix stratégique pour un moment décisif
À quelques heures de la décision d’Emmanuel Macron, le nom de Nicolas Revel s’impose comme celui d’un compromis possible : une personnalité d’expérience, à la fois apolitique et capable de dialoguer avec les institutions. Si sa nomination se confirmait, elle marquerait un tournant dans la stratégie présidentielle, en privilégiant l’efficacité technocratique à la logique partisane.
Reste à savoir si cette option, jugée pragmatique par certains et technocratique par d’autres, permettra réellement de sortir la France de l’impasse politique actuelle. Réponse imminente depuis les couloirs de l’Élysée.
Découvrez maintenant Emmanuel et Brigitte Macron visés par un nouveau scandale : l’ancien jardinier de l’Élysée a publié une vidéo virale et Brigitte et Emmanuel Macron : après la polémique de la gifle, un ancien collaborateur fait des révélations.
Lire aussi : "J'ai décidé de les suspendre" : la décision inédite de Sébastien Lecornu qui change tout pour les anciens ministres
