Culture

“Non, l’endométriose n’est pas une mode” : le coup de gueule de Lorie Pester face aux préjugés

31 juillet 2025 - 14 : 32
par Clémence Lorie Pester dénonce un radiologue qui qualifie l’endométriose de "maladie à la mode", rappelant que des millions de femmes souffrent de ce mal chronique ignoré.

Depuis des années, Lorie Pester ne cesse de témoigner avec sincérité sur son combat contre l’endométriose. Une démarche saluée, à l’heure où des milliers de femmes souffrent en silence d’une maladie encore largement méconnue, minimisée, voire moquée. Ce week-end, c’est un nouvel épisode sidérant qui a poussé l’actrice et chanteuse à pousser un cri du cœur sur Instagram, après une remarque glaçante d’un radiologue censé l’aider, et qui n’a fait que la blesser.

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Une IRM sous haute tension et une remarque de trop

Le 27 juillet 2025, Lorie partage sur Instagram un moment qui aurait dû être banal : un rendez-vous médical pour passer une IRM. Mais ce qui s’annonçait comme une routine pour le suivi de sa maladie chronique a viré au malaise total. La cause ? Un radiologue méprisant, visiblement mal informé sur la pathologie. “Ah, encore cette maladie à la mode ?” lui a-t-il lancé en apprenant qu’elle était là pour un examen lié à son endométriose.

Choquée, Lorie n’a pas gardé sa colère pour elle. En story vidéo, elle interpelle avec ironie : “Qui a dit ça ? Qui a dit ça ?”, visiblement à bout de patience. En légende, elle précise, excédée : “L’endométriose n’est pas une maladie à la mode ! C’est une réalité qui affecte le quotidien de plus d’une femme sur 10”. Un message puissant qui a immédiatement résonné chez des milliers d’abonnés.

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Une maladie ignorée, malgré deux millions de cas en France

Il faut dire que l’endométriose reste encore aujourd’hui mal prise en charge, bien que près de 2 millions de femmes françaises en soient atteintes. Cette maladie inflammatoire chronique, provoquée par la présence anormale de tissu endométrial en dehors de l’utérus, impacte la fertilité, provoque des douleurs invalidantes, et dégrade le quotidien des femmes concernées.

Le plus grave, comme le rappelle Lorie, c’est que même dans le cadre médical, certains praticiens manquent de formation, d’écoute ou d’empathie. Une réalité que vivent de nombreuses patientes chaque jour, à qui l’on répète qu’elles exagèrent, que c’est dans leur tête ou que “toutes les femmes ont mal pendant leurs règles”.

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Des propos inacceptables, et malheureusement courants

Ce que Lorie dénonce avec justesse, c’est le regard désinvolte et sceptique de certains professionnels de santé face à une pathologie pourtant reconnue par l’OMS. Qualifiée de “maladie à la mode”, l’endométriose serait, selon les mots du radiologue, autodiagnostiquée par des femmes trop sensibles, comme si la souffrance féminine était une exagération collective.

Face à ce type de discours, Lorie Pester remet les points sur les i : “Courage à toutes les femmes à qui on a ri au nez en disant qu’il s’agissait seulement d’une tendance”, écrit-elle. Son message est fort, clair, et nécessaire.

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Une prise de parole qui fait écho à celles d’autres personnalités

Depuis quelques années, plusieurs célébrités ont choisi de briser le silence autour de l’endométriose. En France, Laetitia Milot a été l’une des premières à évoquer ses douleurs et ses difficultés pour devenir mère. Enora Malagré, autre voix forte, a même révélé avoir dû se faire retirer l’utérus pour atténuer ses souffrances.

À l’étranger, Whoopi Goldberg, Daisy Ridley ou plus récemment Julie Gayet ont elles aussi parlé ouvertement de leurs douleurs, de leur fatigue, de leurs angoisses. Toutes ont souligné un même constat : être crue et écoutée est encore un combat.

Lorie Pester, qui vit avec la maladie depuis de nombreuses années, ne cesse de témoigner pour faire bouger les lignes, dans les médias comme sur ses réseaux. Et ce dernier coup de gueule montre à quel point le chemin reste long pour faire entendre la parole des femmes.

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En résumé

Ce que Lorie Pester rappelle aujourd’hui, avec fermeté mais bienveillance, c’est qu’une douleur n’est jamais une mode. Que souffrir dans son corps au quotidien n’a rien de tendance. Et que chaque femme qui alerte sur son état de santé mérite d’être écoutée, crue, soutenue.

Son message, relayé par des milliers de femmes et d’associations, remet les pendules à l’heure. Face à l’ignorance, à la moquerie ou au déni, il faut encore éduquer, informer, sensibiliser. Et si le témoignage d’une personnalité comme elle peut faire évoluer les mentalités, alors ce cri du cœur est plus que jamais utile.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.