Une sensation de froid trompeuse et pourtant très courante
L’automne s’installe, les journées raccourcissent et les températures chutent. À l’extérieur, on ressort les manteaux, et à l’intérieur, les plaids, les bouillottes et les cheminées refont leur apparition. Pourtant, un phénomène étonne toujours : il arrive d’avoir froid chez soi alors que le thermomètre affiche 20 °C.

Lire aussi : Voici les signes astrologiques les plus frileux de tous
Un paradoxe qui interroge beaucoup de Français chaque année à la même période. Comment expliquer que ces 20 degrés, si agréables au printemps, semblent soudain glacials à l’automne ?
Selon les experts de Météo-France et plusieurs spécialistes du confort thermique, la sensation de froid dépend de nombreux facteurs physiques, physiologiques et environnementaux. Et tous n’ont rien à voir avec la température affichée sur votre thermostat.
Lire aussi : Les salaires de Léa Salamé et Élise Lucet font polémique, la Cour des comptes tire la sonnette d’alarme
L’humidité, première responsable du froid ressenti
Premier facteur clé : l’humidité ambiante. Au printemps, l’air est généralement sec, ce qui permet à notre corps de mieux réguler la chaleur. En revanche, à l’automne et en hiver, l’air devient plus chargé en eau, souvent au-delà de 70 % d’humidité relative.
Or, un air humide conduit mieux la chaleur que l’air sec : cela signifie qu’il absorbe plus rapidement la chaleur émise par notre corps, ce qui crée cette sensation de fraîcheur désagréable, même si la température reste la même. C’est exactement ce qui explique pourquoi 20 °C humides paraissent plus froids que 20 °C secs.
En outre, l’humidité se dépose sur les murs, les sols et les meubles, rendant les surfaces plus froides au toucher. Et lorsqu’on s’assoit sur un canapé ou qu’on pose les pieds sur un carrelage un peu humide, notre peau perçoit immédiatement cette différence de température.
Lire aussi : Salaires du JT : combien gagnent réellement Anne‑Claire Coudray, Gilles Bouleau et Laurent Delahousse ?
Les courants d’air et les logements mal isolés aggravent le phénomène
Autre explication : les courants d’air et la mauvaise isolation thermique. Dans les habitations anciennes ou dites passoires thermiques, les petites infiltrations d’air froid, souvent imperceptibles, suffisent à perturber la répartition de la chaleur dans une pièce.
Ainsi, même si le thermostat indique 20 °C, certaines zones de votre logement peuvent descendre à 17 ou 18 °C, notamment près des fenêtres ou des portes mal jointes.
Résultat : vous ressentez une différence de température constante et un froid “psychologique”, car le corps réagit à ces variations rapides en déclenchant des frissons.
Pour limiter cette impression, il est recommandé de repérer les points d’infiltration (bords de fenêtres, prises murales, portes d’entrée) et de les colmater avec des joints isolants ou des bas de porte. Un geste simple qui peut faire gagner jusqu’à 2 °C de confort ressenti.
Lire aussi : Voici le salaire astronomique que Léa Salamé a refusé chez BFMTV pour présenter le JT de France 2
La température de contact : un paramètre souvent sous-estimé
Si vous avez froid alors que votre salon est à 20 °C, c’est aussi parce que votre environnement matériel est plus froid que l’air. En automne, sous l’effet de l’humidité et de la baisse générale des températures, les murs, sols et meubles perdent leur chaleur accumulée pendant l’été.
Le phénomène est simple : notre corps entre en contact avec ces surfaces plus froides et perd instantanément de la chaleur. La peau, dotée de milliers de capteurs thermiques, envoie aussitôt un signal de froid au cerveau.
Autrement dit, même si la pièce est à 20 °C, le fait de s’asseoir sur un canapé à 17 °C ou de marcher sur un sol carrelé froid suffit à déclencher une sensation de frisson.
Une astuce simple pour y remédier consiste à réchauffer les surfaces plutôt que d’augmenter le chauffage : un tapis, une couverture sur le canapé ou des chaussons épais peuvent réellement faire la différence.
Lire aussi : Salaires du JT : combien gagnent réellement Anne‑Claire Coudray, Gilles Bouleau et Laurent Delahousse ?
Le rôle du corps : métabolisme et sensibilité individuelle
Nous ne sommes pas tous égaux face au froid. Certaines personnes, notamment les personnes âgées, les femmes et les personnes fatiguées ou malades, y sont plus sensibles. Leur métabolisme fonctionne plus lentement et produit moins de chaleur corporelle.
De plus, avec l’âge ou certaines pathologies, la circulation sanguine périphérique (dans les mains, les pieds, le nez) devient moins efficace, ce qui accentue la sensation de froid. Ainsi, deux personnes dans une même pièce à 20 °C peuvent avoir des ressentis très différents : l’une confortable, l’autre transie.
Enfin, notre perception psychologique du froid entre aussi en jeu. En automne, le manque de lumière, les journées grises et le changement d’heure peuvent influencer notre humeur et rendre la sensation de froid plus désagréable et persistante.
Lire aussi : Les salaires de Léa Salamé et Élise Lucet font polémique, la Cour des comptes tire la sonnette d’alarme
Le chauffage : un allié parfois paradoxal
Il est tentant de pousser le chauffage pour contrer ce froid ressenti, mais ce réflexe n’est pas toujours efficace. En effet, un chauffage trop fort peut assécher excessivement l’air, ce qui irrite les muqueuses et donne paradoxalement une impression de froid.
Pour trouver le bon équilibre, les spécialistes conseillent une température intérieure entre 19 et 20 °C, avec un taux d’humidité compris entre 40 et 60 %. Un humidificateur, ou simplement un bol d’eau placé près du radiateur, peut aider à retrouver un confort thermique naturel.
Lire aussi : Voici le salaire de Jean-Pierre Foucault pour présenter le Loto, et il fait beaucoup réagir les internautes
En résumé : quand 20 °C ne veut pas dire chaleur
Avoir froid chez soi à 20 °C est loin d’être une anomalie : c’est une réaction naturelle de notre corps face à l’humidité, aux surfaces froides et aux courants d’air.
Notre peau, nos meubles et même notre moral participent à cette sensation trompeuse.
Pour se sentir mieux sans surchauffer, quelques gestes simples peuvent aider :
-
Aérer 10 minutes par jour pour assécher l’air,
-
Isoler les ouvertures contre les courants d’air,
-
Réchauffer les surfaces de contact (tapis, plaids, chaussons),
-
Maintenir une humidité équilibrée.
Car au fond, le confort thermique ne dépend pas que des chiffres sur le thermostat : il se joue entre la température réelle, la température ressentie… et la façon dont notre corps perçoit son environnement.
Découvrez maintenant pourquoi certains ont tout le temps froid alors que d'autres ont sans arrêt chaud !
Lire aussi :
♥ Voilà pourquoi les femmes sont plus frileuses que les hommes
♥ Pourquoi vous devez arrêter de porter des chaussettes la nuit si vous voulez bien dormir
♥ Voilà l'astuce géniale et efficace pour passer des nuits parfaites quand on dort en couple