Après l’alimentation et l’électroménager, c’est désormais au tour du textile de se doter de son propre indicateur environnemental. Dès le 1er octobre, un nouvel étiquetage baptisé Ecobalyse fera son apparition dans les rayons vêtements.
Inspiré du Nutri-Score, il a pour ambition d’apporter plus de transparence aux consommateurs sur le coût écologique des habits qu’ils achètent.
Un dispositif prévu par la loi Climat et Résilience
Ce projet n’est pas nouveau : il découle de la loi Climat et Résilience, promulguée en août 2021. Après plusieurs consultations et ajustements, le décret instaurant Ecobalyse a été publié au Journal officiel. Son objectif : donner aux Français un outil clair pour comparer l’empreinte environnementale des vêtements, du t-shirt en coton à la robe en polyester.
Contrairement à ce que souhaitaient certaines associations écologistes, l’affichage ne sera pas obligatoire dans un premier temps. Les fabricants auront le choix de participer volontairement. Mais à partir du 1er octobre 2026, des organismes indépendants (comme Yuka) pourront noter eux-mêmes les vêtements des enseignes qui ne jouent pas le jeu.
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Comment fonctionne Ecobalyse ?
L’étiquetage se présentera sous la forme d’un double score :
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Le premier mesure l’impact global du vêtement sur l’environnement, en tenant compte de toutes les étapes : production de la matière, filature, tissage, teinture, confection, transport, entretien et élimination.
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Le second rapporte ce coût environnemental à 100 grammes de vêtement, afin de comparer plus facilement les produits, à l’image du prix au kilo dans l’alimentation.
Ce score sera affiché directement sur l’étiquette du produit ou disponible via un QR code.
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Une révolution dans la mode ?
Avec Ecobalyse, le gouvernement espère pousser les marques à davantage de transparence et inciter les consommateurs à privilégier des produits plus responsables. Mais l’impact réel dépendra largement de la participation des grandes enseignes, pour l’instant libres de s’engager ou non. Certains craignent que les marques qui polluent le plus choisissent de ne pas afficher leur score. D’autres, au contraire, voient dans ce dispositif une opportunité pour les acteurs éco-responsables de mettre en avant leurs efforts.
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Et après ?
Si Ecobalyse reste volontaire dans un premier temps, sa montée en puissance est programmée. Dès 2026, l’évaluation indépendante des vêtements pourrait forcer les marques réticentes à plus de clarté. Ce système pourrait aussi inspirer d’autres secteurs de consommation.
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En résumé
Dès le 1er octobre, le Nutri-Score de la mode, baptisé Ecobalyse, fera son entrée dans les rayons. Ce nouvel outil permettra d’évaluer l’impact environnemental des vêtements, du coton au polyester, de leur fabrication jusqu’à leur élimination. Volontaire dans un premier temps, il pourrait devenir incontournable à partir de 2026, marquant un tournant majeur pour la mode durable.
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