Après un premier long-métrage très attendu, salué par les fans comme par les néophytes, Alexandre Astier est de retour avec "Kaamelott : Deuxième Volet". Et cette fois, il n’a pas fait les choses à moitié. Huit mois de tournage, 78 comédiens, des conditions extrêmes, une préparation physique intense… La production s’est révélée aussi épique que l’histoire qu’elle raconte.
On vous emmène dans les coulisses de ce projet monumental, où chaque détail a été pensé pour plonger le spectateur au cœur d’un royaume en pleine tourmente.
Un tournage d’une ampleur jamais vue pour un film français
Si le premier volet de Kaamelott avait déjà marqué les esprits, ce deuxième chapitre franchit un nouveau cap. Huit mois de tournage, répartis entre des studios, des châteaux historiques, des forêts et même des plateaux sous-marins : Alexandre Astier a mis les moyens pour que cette suite ne soit pas une simple continuation, mais une véritable fresque cinématographique.
Une équipe monumentale pour un projet pharaonique
Avec 78 acteurs, dont certains viennent tout droit du premier film ou de la série culte, le casting ressemble à une réunion de famille... agrandie à une armée. À cela s’ajoute une équipe technique renforcée, mobilisée pour répondre aux besoins d’un tournage multi-sites, très exigeant en termes de lumière, de son, de costumes et d’effets spéciaux.
Le rythme du tournage était tel qu’Astier et ses équipes ont souvent enchaîné plusieurs semaines sans pause, pour ne pas perdre la dynamique. Un marathon intense, qui a nécessité une organisation millimétrée et une endurance mentale à toute épreuve.
Les défis logistiques d’un univers aussi dense
Créer un monde comme Kaamelott à l’écran, ce n’est pas qu’une affaire de dialogues bien écrits ou de décors bien plantés. C’est aussi une logistique titanesque, où chaque détail compte.
Des décors entre fiction et patrimoine
Les lieux choisis pour le tournage mêlent des sites historiques français et des créations en studio. Certaines scènes ont été filmées dans des lieux prestigieux rarement accessibles à la fiction, ce qui a demandé des autorisations spéciales et une rigueur sur place pour respecter les contraintes de conservation.
D’autres séquences ont été tournées dans des décors entièrement construits pour l’occasion. Astier souhaitait une ambiance « brute, sale, mais vivante », fidèle à l’univers médiéval-fantastique qu’il a développé depuis des années.
Une scène sous-marine qui a tout changé
L’un des défis les plus fous du tournage a été la réalisation d’une scène entièrement tournée sous l’eau. Initialement prévue avec une machine permettant à l’acteur de respirer sans remonter à la surface, cette séquence a dû être repensée en urgence à cause de problèmes techniques.
Alexandre Astier s’improvise apnéiste
Plutôt que d’abandonner l’idée, Alexandre Astier a décidé de se former à la plongée en apnée. En l’espace de quelques semaines, il a atteint un niveau impressionnant, capable de rester plus de quatre minutes en immersion. Un exploit qui lui a permis de tourner la scène lui-même, sans doublure, en toute sécurité.
Il confie dans une interview avoir eu des sueurs froides : « Quand tu entends ‘Tu risques la noyade’ de la bouche d’un instructeur de plongée, ça calme. » Mais fidèle à son perfectionnisme, il a poursuivi, déterminé à offrir une expérience authentique au public.
Un casting entre visages familiers et nouvelles têtes
Impossible d’imaginer Kaamelott sans ses figures emblématiques. Tous les personnages marquants sont de retour : Arthur, Perceval, Karadoc, Léodagan… Mais le film accueille aussi de nouvelles figures, venues enrichir l’intrigue et bousculer les alliances établies.
Des guests et des surprises
Si la présence de Sting dans le premier volet avait créé la surprise, cette suite promet encore quelques apparitions inattendues. Rien n’a encore filtré officiellement, mais certaines rumeurs évoquent des artistes internationaux, des comédiens de renom et même des clin-d’œil à d’autres univers.
Ce mélange d’anciens et de nouveaux donne au film une énergie renouvelée, sans jamais trahir l’ADN originel de la série.
Un perfectionniste à la barre
Alexandre Astier n’est pas un réalisateur comme les autres. Il écrit, compose, joue, dirige, monte, et parfois même... plonge. Pour lui, Kaamelott n’est pas une œuvre parmi d’autres, c’est le projet d’une vie. Et il le porte à bout de bras, avec une exigence folle.
Une implication totale
Pour chaque scène, chaque plan, il veille à la cohérence de l’univers. Il compose aussi lui-même la musique du film, qu’il enregistre avec des orchestres symphoniques. Loin de se contenter du « bon », Astier cherche le « juste ». Il travaille comme un chef d’orchestre, littéralement, et son souci du détail transparaît dans chaque image.
C’est ce mélange de contrôle absolu et d’audace artistique qui donne à Kaamelott sa patte si reconnaissable.
Une attente fébrile des fans
Annoncé pour une sortie au 22 octobre 2025, "Kaamelott : Deuxième Volet" est déjà sur toutes les lèvres. La fin du premier film laissait présager un récit plus sombre, plus intense, et les premières images du tournage semblent le confirmer.
Un deuxième volet... en deux parties
Oui, tu as bien lu : ce deuxième volet sera lui-même divisé en deux parties. Un choix narratif fort, qui permet à Astier de développer davantage ses intrigues sans les compresser. Le rythme s’annonce plus épique, plus romanesque, et certains personnages devraient connaître des évolutions majeures.
Les fans s’interrogent déjà : quels destins pour Arthur, Lancelot, Guenièvre ? Le royaume est-il encore récupérable ? Et surtout : quel sera le ton de cette suite ? Humour grinçant, drame shakespearien ou épopée à la Tolkien ? Peut-être tout à la fois.
Kaamelott 2, un tournant dans le cinéma français ?
Avec un budget conséquent, une durée de tournage inhabituelle et une équipe artistique aussi impliquée, Kaamelott : Deuxième Volet pourrait bien marquer un nouveau jalon dans le cinéma de genre français.
Une production ambitieuse et risquée
Peu de films français osent encore s’aventurer sur ce terrain : celui de la fantasy épique. Astier, lui, y croit dur comme fer. Il prouve qu’il est possible de proposer une œuvre riche, drôle, complexe, et ambitieuse, sans renoncer à une identité française forte.
Le public, lui, semble prêt à suivre. Les attentes sont immenses, mais la fidélité des fans, elle, ne faiblit pas depuis 20 ans.
Une œuvre à la hauteur de la légende
"Kaamelott : Deuxième Volet" n’est pas qu’une suite. C’est une aventure, une prouesse, une prise de risque qui fascine autant qu’elle impressionne. Derrière les capes, les épées et les répliques cultes, c’est la passion d’un auteur complet qui transparaît. Alexandre Astier ne se contente pas de raconter Kaamelott : il l’incarne, il le vit, il le construit brique par brique.
Et nous, on compte les jours jusqu’au 22 octobre 2025.
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