Culture

« Je ne veux pas la brider » : Nicolas Sarkozy très inquiet de la notoriété précoce de sa fille Giulia

15 décembre 2025 - 11 : 00
par Clémence Nicolas Sarkozy s’exprime sur l’exposition de sa fille Giulia sur les réseaux sociaux. Entre inquiétude, confiance et maturité précoce, il se confie sans filtre.

À 14 ans seulement, Giulia Sarkozy est déjà une figure bien identifiée sur les réseaux sociaux.

Je ne veux pas la brider : Nicolas Sarkozy se confie sur la notoriété précoce de sa fille Giulia

Avec plus de 112 000 abonnés sur Instagram, et une communauté importante sur TikTok avant la suppression de son compte, l’adolescente intrigue, fascine… et interroge.

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Nicolas Sarkozy face à l’exposition de sa fille Giulia sur les réseaux sociaux

Dimanche 14 décembre, Nicolas Sarkozy a accepté d’aborder ce sujet délicat au micro du podcast Legend, animé par Guillaume Pley. Une prise de parole rare, sincère, dans laquelle l’ancien président de la République dévoile ses doutes, ses inquiétudes, mais aussi la confiance profonde qu’il accorde à sa fille.

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Une inquiétude de père avant tout

Invité à réagir à l’exposition médiatique et numérique de sa fille, Nicolas Sarkozy n’a pas cherché à minimiser ses craintes. Bien au contraire. « Bien sûr que ça m’inquiète », a-t-il reconnu sans détour, avant de relativiser aussitôt : « C’est une inquiétude pour tout. Pour tous les enfants. »

À travers cette phrase, l’ancien chef de l’État rappelle une réalité partagée par de nombreux parents : l’adolescence à l’ère des réseaux sociaux est un terrain glissant, où l’image publique se construit parfois trop vite, trop fort. Mais malgré cette lucidité, Nicolas Sarkozy refuse une posture autoritaire. Il insiste sur un point essentiel : ne pas empêcher, ne pas interdire à tout prix.

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« Je ne veux pas la brider » : une éducation basée sur la confiance

Là où beaucoup de parents célèbres choisiraient la restriction, Nicolas Sarkozy adopte une approche plus nuancée. « Je ne veux pas la brider », explique-t-il, conscient que freiner excessivement pourrait avoir des effets inverses.

Il sait aussi que les réseaux sociaux exposent à la critique, parfois à la violence verbale, à la haine gratuite. Mais selon lui, Giulia Sarkozy possède déjà une maturité étonnante. Une maturité qu’il illustre par une phrase qui l’a profondément marqué : « Elle m’a dit : “Tu sais, la seule chose qui m’embêterait vraiment, c’est si tu pensais que je suis faible.” »

Une déclaration qui a bouleversé son père. « Là, tu as marqué un but », lui aurait-il répondu, sourire aux lèvres. Une manière de reconnaître la force intérieure de son enfant, tout en admettant que la peur parentale ne disparaît jamais totalement.

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Giulia Sarkozy, soutenue et accompagnée par Carla Bruni

Dans cette aventure numérique, Giulia Sarkozy n’avance pas seule. Sa mère, Carla Bruni, joue un rôle central dans son rapport à la notoriété. L’ancienne Première dame, mannequin et chanteuse, connaît mieux que quiconque les mécanismes de l’exposition publique.

Au printemps dernier, Giulia confiait à Paris Match : « J’adore partager mon quotidien et avoir une communauté. D’autant que je suis suivie par des personnes adorables. » Une expérience globalement positive, malgré quelques vidéos jugées maladroites par certains internautes.

Pour Carla Bruni, l’essentiel n’est pas d’éviter la notoriété, mais d’apprendre à y faire face. Elle lui aurait transmis un conseil fondamental : « On ne choisit pas toujours ce qui nous arrive, mais on choisit la manière dont on y réagit. »

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La notoriété comme un bruit de fond

Selon Carla Bruni, les réseaux sociaux ont cette particularité de créer des tempêtes éphémères. « Deux jours plus tard, tout est noyé dans le flot », rappelle-t-elle, relativisant l’impact réel des polémiques en ligne.

Cette philosophie semble avoir été intégrée par Giulia Sarkozy, qui apprend à prendre du recul. Toutefois, tout n’a pas été simple. En avril dernier, la suppression soudaine de son compte TikTok a été vécue comme une injustice par l’adolescente, moins préparée à ce type de coup dur administratif et algorithmique.

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Le traumatisme discret de la prison de la Santé

Un autre moment délicat évoqué par Nicolas Sarkozy concerne son incarcération à la prison de la Santé, après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen. Pendant ces trois semaines derrière les barreaux, une question l’a profondément tourmenté : fallait-il laisser Giulia lui rendre visite ?

« Elle a vraiment voulu venir me voir en prison. J’ai hésité », confie-t-il. L’idée de confronter une adolescente à cet univers carcéral l’a longtemps fait douter. Pourtant, le courage de sa fille l’a une nouvelle fois surpris.

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« Même en prison, tu es élégant » : une phrase qui a tout changé pour lui

Lors de cette visite, Giulia Sarkozy aurait prononcé une phrase qui a bouleversé son père : « Tu sais papa, même en prison, tu es élégant. » Une remarque simple, presque innocente, mais lourde de sens.

Pour Nicolas Sarkozy, ce moment a été une leçon de vie. Il lui aurait alors répondu avec philosophie : « Dans la vie, on a des places pour aller au foot facilement, mais on peut aussi se retrouver avec une place à la Santé. Il faut accepter les deux. »

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Une adolescente déjà forgée par l’exposition publique

Entre réseaux sociaux, héritage familial et épreuves précoces, Giulia Sarkozy grandit dans un contexte hors norme. Mais selon ses parents, cette exposition ne doit pas être synonyme de fragilité.

À travers ses mots, Nicolas Sarkozy esquisse le portrait d’une adolescente consciente, solide, et étonnamment lucide. Une jeune fille qui apprend à se construire sous le regard des autres, sans perdre l’essentiel : la confiance de ses parents et la sienne.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.