Un prince en chute libre, rattrapé par ses vieux démons
Rien ne semble pouvoir enrayer la descente aux enfers du prince Andrew. Quelques jours seulement après avoir été officiellement déchu de tous ses titres royaux par son frère, le roi Charles III, le désormais Andrew Mountbatten Windsor se retrouve à nouveau au cœur d’un scandale d’une ampleur inédite.
Selon les révélations explosives de l’historien royal Andrew Lownie, publiées ce week-end, le frère du souverain aurait participé à une orgie impliquant une quarantaine de prostituées lors d’un voyage officiel en Thaïlande, financé par l’argent public.
Ces accusations, aussi glaçantes qu’embarrassantes, ravivent les zones d’ombre qui entourent la vie du prince déchu et menacent un peu plus la réputation déjà fragilisée de la famille royale britannique.
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Une orgie organisée lors d’un voyage diplomatique
Les faits supposés remontent au début des années 2000, à une époque où Andrew occupait le rôle d’envoyé spécial du Royaume-Uni pour le commerce international, une fonction qu’il a exercée entre 2001 et 2011.
C’est dans ce cadre qu’il aurait participé à plusieurs déplacements à l’étranger financés par les contribuables britanniques. Mais selon Andrew Lownie, certains de ces voyages auraient servi de prétexte à des activités personnelles, bien éloignées des missions officielles.
L’historien affirme que lors d’un déplacement en Thaïlande, à l’occasion de l’anniversaire du roi, Andrew Mountbatten Windsor aurait exigé de séjourner dans un hôtel cinq étoiles plutôt qu’à l’ambassade britannique, comme le protocole l’exigeait.
Sur place, il aurait fait venir quarante travailleuses du sexe en l’espace de quatre jours, profitant de son statut et des moyens mis à sa disposition pour organiser une véritable orgie aux frais de l’État.
Lownie décrit cette période comme une “crise de la quarantaine débridée”, marquée par des excès et un comportement jugé incompatible avec la dignité d’un représentant officiel du Royaume-Uni. Selon lui, plusieurs sources, dont un membre de la famille royale thaïlandaise, auraient confirmé la véracité des faits.
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Le roi Charles III met un terme définitif à l’impunité de son frère
Ce nouveau scandale tombe à un moment où Charles III tente désespérément de restaurer la crédibilité de la Couronne. Le 30 octobre dernier, Buckingham Palace a publié un communiqué d’une fermeté rare, annonçant que le roi engageait une procédure formelle pour retirer au prince Andrew son titre de prince, ses honneurs et ses distinctions royales.
Le texte précisait que l’ancien duc d’York serait désormais connu sous le nom de “Andrew Mountbatten Windsor”, marquant ainsi la fin officielle de son rôle au sein de la famille royale.
Le ministre de la Défense britannique, John Healey, a lui-même confirmé que le frère du roi perdrait également son dernier titre militaire honorifique.
D’après les sources proches du palais, le roi Charles aurait voulu frapper un grand coup après des années d’indulgence envers son frère cadet. L’objectif : protéger la monarchie déjà fragilisée par les affaires Epstein et Giuffre, dans lesquelles Andrew est directement impliqué.
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Un passé qui continue de hanter Andrew Mountbatten Windsor
Ce scandale sexuel s’ajoute à une longue série de controverses autour du prince déchu. Depuis la mort de Jeffrey Epstein, le milliardaire américain accusé d’exploitation sexuelle de mineurs, Andrew n’a cessé d’être cité dans l’affaire.
La plaignante Virginia Giuffre l’accuse d’avoir eu plusieurs rapports sexuels avec elle alors qu’elle n’avait que 17 ans, des faits que l’ex-duc d’York a toujours niés.
Bien qu’il ait réussi à éviter un procès en concluant un accord financier à l’amiable, son image publique a été durablement entachée. Ces révélations sur ses comportements lors de voyages officiels ne font qu’amplifier la perception d’un homme déconnecté de toute morale et incapable de mesurer la gravité de ses actes.
Une fin de règne personnelle
Aujourd’hui, Andrew vit en marge de la monarchie, dépouillé de ses privilèges et de son train de vie royal. Le roi Charles l’a sommé de quitter le Royal Lodge, résidence qu’il partageait encore avec Sarah Ferguson, pour s’installer dans une propriété plus modeste sur le domaine de Sandringham.
Son frère a néanmoins accepté de lui accorder une indemnité de relogement à six chiffres et une allocation annuelle destinée à lui éviter la ruine totale. Mais pour beaucoup d’observateurs britanniques, il s’agit là d’un dernier geste de compassion plutôt qu’un réel soutien.
“Le roi Charles veut tourner la page, mais il sait que tant qu’Andrew sera en vie, son ombre continuera de planer sur la monarchie”, confie une source proche du palais citée par The Guardian.
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Un nom définitivement entaché
Privé de titres, d’honneurs et désormais d’estime, Andrew Mountbatten Windsor incarne aujourd’hui l’un des plus grands scandales de l’histoire récente de la monarchie britannique.
Les révélations de l’historien Andrew Lownie ajoutent une nouvelle couche de honte à une saga déjà marquée par la décadence et l’excès.
Alors que ses filles Beatrice et Eugenie conservent encore leurs titres royaux, la question se pose : jusqu’où ira le roi Charles III pour protéger l’institution ? Une chose est sûre : entre les affaires Epstein, les accusations de prostitution et la perte de son statut, le nom du prince Andrew est désormais irrémédiablement associé au scandale.
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