La chute d’un prince autrefois favori de la reine
Le prince Andrew, longtemps considéré comme le fils préféré de la reine Elizabeth II, vit une période de disgrâce sans précédent.

Le 30 octobre 2025, le roi Charles III a mis fin à des mois de rumeurs en annonçant officiellement le retrait de tous les titres et honneurs royaux de son frère cadet. Une décision radicale, motivée par les liens d’Andrew avec Jeffrey Epstein, l’homme d’affaires accusé d’exploitation sexuelle de mineurs.
Le communiqué du Buckingham Palace a été sans équivoque : “Andrew Mountbatten-Windsor” perd son statut d’Altesse Royale et n’assumera plus aucune fonction publique. Il doit également quitter le Royal Lodge, sa résidence de Windsor qu’il partageait encore avec son ex-épouse, Sarah Ferguson.
C’est la fin d’un chapitre pour celui qui, il y a encore vingt ans, faisait partie des visages populaires de la monarchie britannique. Mais alors que son avenir est incertain, Andrew a déjà pris soin d’assurer sa sécurité financière.
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Sunninghill Park : un cadeau royal transformé en millions
D’après une enquête publiée par The Times on Sunday, Andrew aurait vendu Sunninghill Park, un somptueux domaine offert par sa mère, la reine Elizabeth II, pour la somme de plus de 17 millions d’euros.
Située dans le Berkshire, la propriété avait été acquise par le Crown Estate en 1945, puis mise à disposition du prince Andrew dans les années 1980. Le frère de Charles y avait fait construire une résidence ultramoderne, inspirée du style américain, où il a vécu pendant plus d’une décennie avec Sarah Ferguson et leurs filles, Beatrice et Eugenie.
La famille d’York y a résidé de 1990 à 2004, avant qu’Andrew ne décide de mettre la demeure en vente. En 2007, l’affaire est conclue : le domaine est cédé à Timur Kulibayev, gendre de l’ancien président du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaïev.
Le prix de vente, estimé à près de 17 millions d’euros, avait alors fait polémique : la maison s’était vendue au-dessus de sa valeur réelle, suscitant de nombreuses interrogations sur la transaction. Depuis, la bâtisse a été abandonnée, puis démolie en 2016, laissant place à une propriété flambant neuve.
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Andrew : une fortune en ruine, mais un roi bienveillant
Si Andrew a pu engranger une belle somme grâce à cette vente, il reste aujourd’hui largement dépendant du soutien financier de Charles III.
Selon The Guardian, le roi aurait décidé de lui verser une indemnité de relogement à six chiffres, destinée à couvrir les frais liés à son départ du Royal Lodge et à son installation dans une résidence privée à Sandringham, dans le Norfolk.
Ce “coup de pouce financier” s’ajoute à une allocation annuelle spécialement créée pour lui permettre de “ne pas dépasser son budget dans sa nouvelle vie de simple citoyen”. Un euphémisme qui masque mal le malaise : malgré ses déboires et sa destitution, Andrew continue de bénéficier d’un train de vie royal, bien que sous contrôle.
D’après les sources proches du Palais, cette aide dépasse largement le montant de sa pension militaire annuelle, estimée à 20 000 livres sterling (environ 23 000 euros).
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La fin d’une époque et le début d’une nouvelle vie
Cette déchéance marque un tournant dans la vie du prince Andrew. Privé de ses fonctions, de ses titres et désormais de sa demeure emblématique, il s’apprête à vivre dans l’ombre du trône.
Le roi Charles III a voulu envoyer un message clair : la monarchie britannique doit restaurer la confiance du public, quitte à sacrifier un membre de la famille pour sauver l’institution.
Pour autant, le souverain n’a pas totalement renié son frère. Derrière la fermeté officielle se cache une forme de compassion fraternelle. Charles a choisi de maintenir une assistance financière afin d’éviter à Andrew de sombrer dans un scandale encore plus embarrassant.
Une source proche du Palais explique :
“Charles veut à la fois faire respecter la dignité de la Couronne et préserver celle de son frère. Mais le message est clair : Andrew ne reviendra jamais au premier plan.”
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Entre solitude et privilèges résiduels
À 65 ans, Andrew Mountbatten-Windsor s’apprête donc à commencer une existence bien différente, loin des honneurs, mais pas des regards. Son déménagement à Sandringham sera observé de près par les médias britanniques, tout comme sa relation toujours cordiale avec Sarah Ferguson, qui continue de lui rendre visite régulièrement.
S’il a perdu le faste, Andrew conserve une aisance matérielle que beaucoup de citoyens britanniques jugent injustifiée. Pour certains, il reste un symbole de privilèges mal placés, tandis que pour d’autres, il est le fils déchu d’une monarchie en pleine mutation.
Ironie du sort, alors qu’il s’apprête à mener une vie plus discrète, son voisin le plus proche sera lui aussi un Windsor déchu : son frère Charles lui aurait attribué une résidence située à seulement deux kilomètres du Forest Lodge, la nouvelle demeure de Kate Middleton et William.
Un voisinage pour le moins symbolique : deux trajectoires opposées, deux héritages du même royaume — l’un en plein ascension vers le trône, l’autre relégué à l’ombre, avec pour seul souvenir d’un passé doré… un cadeau royal transformé en millions.
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