La frontière entre fiction et réalité vient encore de s’estomper. Ce mercredi 1er octobre, OpenAI a levé le voile sur Sora2, la nouvelle génération de son modèle d’intelligence artificielle capable de créer en quelques secondes des vidéos et des audios d’un réalisme saisissant.

Présenté comme une avancée majeure, ce nouvel outil impressionne par sa précision technique, mais soulève déjà de vives inquiétudes, notamment autour des droits d’auteur et des deepfakes.
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Un successeur plus réaliste et plus précis
En février 2024, OpenAI avait déjà marqué les esprits avec la sortie de Sora, son premier générateur de vidéos par intelligence artificielle.
Mais avec Sora2, l’entreprise américaine franchit un nouveau cap. Selon ses concepteurs, le modèle a été entraîné pour rendre les courbes physiques plus réalistes, mieux gérer les lois du mouvement et synchroniser parfaitement dialogues et effets sonores.
Dans une note publiée sur son site officiel, OpenAI explique que cette amélioration vise à doter ses intelligences artificielles d’une meilleure compréhension du monde physique, indispensable pour simuler des scènes crédibles. L’ambition est claire : réduire au maximum les incohérences visuelles et rendre les vidéos générées indiscernables de celles tournées dans la réalité.
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Des démonstrations spectaculaires
Pour prouver la puissance de son modèle, OpenAI a publié plusieurs vidéos de démonstration. On y voit un athlète réussir un salto arrière parfait dans une piscine, avec des détails d’eau et de mouvement d’une précision saisissante. Dans un autre registre, Sora2 est capable de produire des images totalement fantaisistes, comme un chien astronaute entrant dans une fusée spatiale.
Ce registre étendu, allant du réalisme pur à l’imaginaire le plus extravagant, montre à quel point la technologie peut s’adapter à différents usages : cinéma, publicité, jeux vidéo, formation professionnelle ou encore création artistique.
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Un outil qui inquiète déjà
Mais si la prouesse technique fascine, elle suscite aussi de nombreuses inquiétudes. Plusieurs spécialistes alertent déjà sur la possibilité qu’OpenAI ait ouvert la voie à une nouvelle génération de deepfakes, plus convaincants que jamais. En effet, certaines fuites laissent entendre que la plateforme permettrait de générer des personnages sous licence, sans l’accord des créateurs ou ayants droit.
Ce scénario pose des questions juridiques et éthiques majeures : qu’adviendrait-il si un utilisateur pouvait créer une vidéo mettant en scène une célébrité, un personnage de fiction ou même une personnalité politique sans autorisation ? Les risques de manipulation et de détournement sont évidents.
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Openai tente de rassurer
Face à ces critiques, OpenAI a tenté de rassurer en annonçant plusieurs garde-fous. Chaque vidéo générée par Sora2 portera un filigrane visible indiquant clairement qu’il s’agit d’un contenu créé par intelligence artificielle. En plus de ce marquage, les fichiers intégreront des données C2PA, une norme internationale qui permet d’authentifier les contenus numériques. Ces informations invisibles à l’œil nu devraient permettre de détecter plus facilement une vidéo artificielle et de limiter les abus.
L’entreprise précise également que certains contenus seront interdits, notamment les vidéos à caractère violent, haineux ou sexuel. Un système de modération renforcé accompagnera le déploiement de Sora2 afin d’éviter les dérives les plus préoccupantes.
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Un outil aux usages multiples
Au-delà des craintes, l’arrivée de Sora2 ouvre aussi des perspectives enthousiasmantes. Pour les cinéastes indépendants, il pourrait permettre de produire des effets spéciaux de qualité sans disposer de budgets hollywoodiens.
Dans la publicité, il offrirait aux marques la possibilité de créer des campagnes visuelles innovantes à moindre coût. Dans le jeu vidéo, il pourrait révolutionner la création de cinématiques réalistes et interactives.
Des domaines comme la formation professionnelle ou l’éducation pourraient également bénéficier de vidéos explicatives immersives, capables de simuler des environnements complexes, de la chirurgie aux exercices d’ingénierie.
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En résumé
Avec Sora2, OpenAI signe une nouvelle étape dans la course à la génération vidéo par l’IA. D’un côté, la prouesse technique impressionne par son réalisme et ses possibilités créatives infinies. De l’autre, elle ravive les débats sur les droits d’auteur, les risques de manipulation et la prolifération de contenus trompeurs.
Entre fascination et inquiétude, une chose est sûre : Sora2 annonce une nouvelle ère dans la création audiovisuelle, où la frontière entre le réel et le virtuel n’a jamais été aussi mince.
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