Positiver.
« J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé » disait Voltaire. Il avait bien raison. Être heureux ça se décide. C’est le fruit d’un certain nombre de choix et d’une philosophie de vie.
Et c’est bon pour la santé. Ça nous donne une furieuse envie de vivre, et c’est contagieux.
Alors certes on peut continuer à déprimer et déplorer le monde qui nous entoure. C’est un choix tout à fait compréhensible et légitime. Mais ce ne sera pas le mien.
Je pourrais critiquer vivement notre monde, passer des heures à le refaire, à trouver ses failles, à dire ce qui ne va pas. Je l’ai fait et le ferai sans doute encore. Mais aujourd’hui je choisis au contraire de m’attarder sur ce qui va et ce qui s’améliore.
Cela ne veut pas dire nier ou fermer les yeux sur ce qu’il se passe. Il faut en avoir conscience. Il s’agit là de sélectionner les points positifs à approfondir. Voir ce qui va, et creuser. Travailler sur ces points. Partir sur des bases solides pour pouvoir construire quelque chose. Avancer.
« Écouter la forêt qui pousse plutôt que l’arbre qui tombe ». F. Hegel.
Il y a ceux qui vont dénigrer l’homme, on ne peut pas leur en vouloir, c’est sans aucun doute justifié, et ceux qui vont louer ses actions de solidarité. Ceux que la tristesse habite, ceux qui sont remplis d’espoir.
Ce que j’essaye de vous dire, c’est qu’il n’y a pas de « bonne » réponse. Ces deux types de comportements sont justifiés. Mais l’on peut réfléchir et choisir où se placer. Choisir comment vivre la chose.
Après avoir été, comme tout le monde, abattue, profondément choquée, désespérée… Je me suis relevée. Je déteste la fatalité. Je ne veux pas vivre dans la crainte, la tension et la tristesse. Je veux que mes proches soient combatifs et heureux. Je veux voir de l’espoir dans leurs yeux, des sourires éclairer leurs visages. Je ne veux pas qu’ils se sentent contraints de changer leurs habitudes, qu’ils se minent le moral à écouter les stations télé et radio rabâcher la même chose à longueur de journée.
Et c’est pour ça que je choisis de positiver, de continuer à vivre normalement, en mettant encore plus l’accent sur les petits plaisirs de la vie. Boire un chocolat chaud, jouer à un jeu de société avec ma famille, préparer une tarte aux pommes pour mes amis.
Après l’abattement est venue une rage de vivre. Je veux faire plaisir, je veux prendre du plaisir. Je veux de l’amour, du partage et de l’espoir.
Je continuerai à sortir, à aller au musée, au concert, au cinéma, dans des bars. À rire, faire des blagues, faire les magasins, aller au restaurant. Au fond de moi, j’ai peur, comme tout le monde. Mais j’essaye d’enfouir cette peur sous une tonne d’espoir. J’essaye de ne pas la laisser s’exprimer.
Chacun peut agir, à sa façon. Chacun peut se battre, à sa façon.
Je choisis la voie pacifiste. Et laisse la voie violente aux acteurs internationaux. La violence fait certes envie, et je l’utiliserais probablement si j’en avais le pouvoir, mais à mon échelle, cette violence est inutile.
Dans tous les cas, quelle que soit notre position, cela demande du courage de s’opposer à la menace. Cela demande du courage de faire comme si de rien n’était. Comme si nous ne risquions rien.
« Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé, le courage de changer ce qui peut l’être, et la sagesse de distinguer l’un de l’autre. » Marc Aurèle
Beaucoup de citations dans cet article comme vous pouvez le constater, mais pourquoi chercher à dire avec mes propres mots ce que quelqu’un a su parfaitement exprimer avant moi ?
Ne nous laissons pas abattre. Ne cédons pas au désespoir. De l’espoir, il y en a. Il y en a toujours. Cherchez, vous en trouverez. Cherchez aussi le plaisir, partout où vous pouvez le rencontrer. Profitons de la vie, de notre famille, de nos amis. Sortez, chantez, dansez, faites l’amour, mangez, buvez, écoutez de la musique, jouez… Vivez.
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