Wes Anderson. Ou le vent de fraîcheur qui souffle sur le cinéma quand ses films sont à l’affiche.
The Grand Budapest Hotel est sorti il y a maintenant un certain temps, mais c’est avec le même plaisir que je l’ai revu.
Ce qu’on retient de ce film, en premier lieu, c’est son esthétisme incroyable. De A à Z, la réalisation est dirigée d’une main de maître : tout est magnifique, chaque image du film est une photographie à part entière.
Les couleurs, les décors, les prises de vue… tout est sublime, un vrai plaisir visuel.
Par ailleurs, les acteurs sont vraiment tous très bons. Les acteurs principaux bien sûr, Ralph Fiennes et Tony Revolori ; et même s’ils n’ont que de petits rôles pour la plupart, on retrouve un super casting : Saoirse Ronan, Adrian Brody, Jude Law, Bill Murray, Edward Norton, Mathieu Amalric, Tilda Swinton, Harvey Keitel…
Le jeu des deux acteurs principaux est un gag à lui tout seul : Zero, au caractère très passif, contraste totalement avec l’extravagance et le dynamisme de M. Gustave.
Petit conseil (ou plutôt petit ordre) : regardez ce film en VO ! Le ton et le débit de Ralph Fiennes sont hilarants.
Je tiens tout de même à préciser qu’il ne faut pas aller voir ce film en s’attendant à une histoire exceptionnelle. Il n’y a pas vraiment de suspense, mais honnêtement, cela n’a aucune importance face à la qualité de tout le reste.
J’ai également beaucoup aimé ce côté complètement déjanté et surréaliste ; The Grand Budapest prenait parfois des allures de dessin animé, avec des gros gags (mais très drôles), des scènes burlesques et loufoques, une pointe d’émotion… J’ai trouvé ça jubilatoire.
C’est drôle, c’est un vrai bonheur pour les yeux, bref c’est un film qui fait du bien. On est loin, très loin des films philosophiques, blockbusters, thrillers pesants, drames oppressants qu’on voit régulièrement au cinéma. (Attention je ne dénigre pas du tout ce genre de film, au contraire je suis la première à les adorer).
Mais un peu de fraîcheur et de légèreté au cinéma, le tout dans une esthétique parfaite, ce n’est pas souvent.
Vous l’aurez compris, si vous voulez vous faire plaisir et souffler un peu, vous évader durant 1h40, regardez The Grand Budapest Hotel !