Lorsque Nicolas Sarkozy évoque sa fille Giulia, le ton change. L’ancien président, souvent perçu comme inflexible, laisse apparaître une sensibilité rare lorsqu’il raconte certains épisodes marquants de leur relation.

Invité du podcast Legend, il est revenu sur l’un des moments les plus difficiles de sa vie récente : son incarcération à la prison de la Santé. Trois semaines durant lesquelles il a dû faire face à une question douloureuse : fallait-il laisser sa fille adolescente lui rendre visite ?
« Elle est toute jeune », explique-t-il, reconnaissant avoir longuement hésité. L’univers carcéral est brutal, froid, loin de l’image qu’un père souhaite offrir à son enfant. Pourtant, Giulia Sarkozy a insisté. Elle voulait voir son père.
Lorsqu’elle est finalement entrée dans le parloir, Nicolas Sarkozy ne s’attendait pas à ce qui allait suivre. En le regardant, Giulia lui aurait simplement dit : « Tu sais papa, même en prison, tu es élégant. »
Une phrase courte, mais d’une puissance émotionnelle immense. Pour l’ancien président, ces mots ont agi comme un baume. Une preuve que, malgré les circonstances, l’amour et l’admiration de sa fille restaient intacts.
Ce moment a renforcé la conviction de Nicolas Sarkozy : sa fille est forte. Déjà confrontée à l’exposition médiatique, aux réseaux sociaux, à la notoriété de ses parents, Giulia fait preuve d’une maturité qui force le respect.
Aujourd’hui suivie par des dizaines de milliers de personnes en ligne, l’adolescente continue de grandir sous le regard du public. Mais à travers cette anecdote, Nicolas Sarkozy rappelle l’essentiel : derrière les polémiques et les titres, il y a avant tout un père et sa fille, liés par une confiance indéfectible.
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