Culture

Sarkozy y croyait dur comme fer : sa prédiction choc sur Macron… totalement contredite par les faits

11 décembre 2025 - 17 : 42
par Clémence Nicolas Sarkozy affirmait qu’Emmanuel Macron n’aurait « pas d’autre solution » qu’une nouvelle dissolution. Mois plus tard, sa prédiction s’effondre. Voici pourquoi.

Quand Nicolas Sarkozy s’exprime, la classe politique tend l’oreille. L’ancien président, habitué aux analyses tranchantes et aux formules qui claquent, avait anticipé en septembre dernier un scénario qu’il jugeait inévitable : Emmanuel Macron, acculé par la situation parlementaire, serait obligé de dissoudre l’Assemblée nationale une seconde fois.

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Pour lui, cette option n’était pas seulement possible : elle était la seule issue logique, la seule façon de clarifier ce qu’il voyait comme une impasse institutionnelle.

Mais plusieurs mois plus tard, force est de constater que la réalité a complètement déjoué ses certitudes. Là où Nicolas Sarkozy voyait un retour inexorable aux urnes, Emmanuel Macron a finalement stabilisé la situation politique, au moins temporairement. Et la fameuse dissolution, annoncée comme incontournable, n’a jamais eu lieu.

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Une prédiction formulée comme une évidence

Dans Le Figaro, le 2 septembre, Nicolas Sarkozy se montrait catégorique. À ses yeux, Emmanuel Macron n’avait « pas d’autre solution » que de dissoudre. Selon l’ancien président, les législatives anticipées de 2024 avaient plongé le pays dans une configuration intenable : une majorité introuvable, une opposition éclatée, un gouvernement fragilisé.

Il affirmait alors, avec une confiance presque implacable, qu’un second scrutin serait « la seule clarification possible ». Cette certitude reposait sur une logique simple : puisque Macron avait dissous à un moment où « rien ne l’exigeait », il serait incohérent de ne pas recommencer à un moment où la crise semblait, selon lui, bien plus profonde.

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François Bayrou, autre cible de son analyse musclée

Dans la même interview, Nicolas Sarkozy ne se contentait pas de prédire la dissolution : il étrillait également la stratégie de François Bayrou, alors Premier ministre. La décision de ce dernier de soumettre son gouvernement à un vote de confiance début septembre était, pour Sarkozy, une « forme de suicide politique ».

À ses yeux, demander la confiance des partis avant même d’ouvrir le dialogue relevait d’une maladresse flagrante, presque d’une naïveté politique.

Il voyait dans cette démarche un risque d’embrasement, une façon d’aggraver une fragilité déjà bien installée. Mais, là encore, la crise tant redoutée ne s’est pas matérialisée. Le vote de confiance n’a pas plongé l’exécutif dans un chaos institutionnel. Les équilibres se sont révélés moins précaires que prévu.

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Le sort des Républicains, autre inquiétude finalement démentie

Autre prédiction sombre : l’avenir du parti Les Républicains. Nicolas Sarkozy craignait que la droite ne sorte durablement affaiblie de cette séquence, assimilée à un gouvernement auquel elle aurait voté la confiance.

Il évoquait un « risque de confusion » pour son camp, déjà fragilisé par les divisions internes et les recompositions politiques récentes.

Or, sous l’impulsion de Bruno Retailleau, les Républicains ont continué d’exister politiquement. Ils ont occupé l’espace, maintenu un cap, poursuivi leur stratégie sans sombrer dans l’effacement annoncé. Les pires scénarios redoutés non seulement par Nicolas Sarkozy mais aussi par certains observateurs ne se sont finalement pas concrétisés.

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Emmanuel Macron, finalement loin du « sans solution »

Le constat est implacable : aucune dissolution, aucune crise institutionnelle majeure, aucun effondrement du gouvernement. Et aucune implosion de la droite parlementaire.

L'analyse de Nicolas Sarkozy, formulée avec certitude, s’est trouvée totalement contredite par les événements. Alors que l’ancien président voyait un engrenage fatal, Emmanuel Macron a, contre toute attente, réussi à maintenir une relative stabilité. Les tensions n’ont pas débouché sur le « choc démocratique » annoncé.

C’est l’une des grandes leçons de cette séquence politique : en politique, le probable n’est jamais sûr, et les prédictions les plus affirmées peuvent, du jour au lendemain, totalement s'évaporer.

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Une démonstration que le réel politique échappe parfois aux plus aguerris

L’ancien chef de l’État n’est évidemment pas le premier à se tromper dans l’exercice périlleux de la prospective politique. Mais sa parole, souvent perçue comme visionnaire ou incisive, donne à ce décalage entre prédiction et réalité un relief particulier.

Cette fois, les faits auront pris le dessus sur les anticipations, offrant une conclusion inattendue : la politique française demeure un terrain mouvant, où même les anciens présidents peuvent être pris de court. Et où l’imprévisible peut, à tout moment, balayer les certitudes les plus solidement énoncées.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.