Parmi les pages les plus touchantes du livre Le Journal d’un prisonnier, une scène se détache. Une scène inattendue, tendre, presque lumineuse dans un contexte sombre.
Après des semaines d’attente, Giulia, 14 ans, obtient enfin le droit de venir voir son père en prison.

Elle arrive accompagnée de Carla Bruni et de ses frères. L’émotion est immense, déjà palpable avant même qu’elle n’entre dans la pièce. Leur étreinte dure, les regards sont chargés, les larmes montent rapidement. Nicolas Sarkozy décrit ce moment comme l’un des plus forts de toute sa détention.
Mais c’est lors de la seconde visite qu’un détail surprenant vient réchauffer cette ambiance lourde. La jeune fille observe son père quelques secondes, puis lui lance, pleine de spontanéité : « Même en prison tu restes élégant ! » Une phrase simple, presque naïve, mais qui bouleverse tout.
Dans le récit de Nicolas Sarkozy, cette remarque a un effet immédiat : elle lui arrache un sourire. Il y lit non pas une flatterie, mais un message rassurant. Dans l’esprit de Giulia, ces mots signifient qu’elle le trouve en forme, debout, courageux, malgré la situation. Elle cherche à le rassurer à sa manière, avec les armes d’une adolescente encore pleine de douceur.
C’est un moment suspendu, un souffle de normalité dans un environnement qui n’a rien de normal. Une phrase qui témoigne de la façon dont Giulia tente constamment d’apporter de la lumière, même là où tout semble sombre.
Ce passage est devenu l’un des plus commentés, car il révèle l’essence du lien père-fille : la capacité de transformer une épreuve en une scène d’intimité rare, où l’amour parvient à prendre le dessus sur tout le reste.
Et dans ce « même en prison tu restes élégant », on entend surtout ceci : « Je te vois, je te comprends et je suis avec toi. »
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