Culture

Pourquoi Nicolas Sarkozy repart en tournée dans toute la France malgré sa condamnation

06 décembre 2025 - 19 : 32
par Clémence Pourquoi Nicolas Sarkozy, condamné dans l’affaire Bygmalion, peut-il malgré tout repartir en tournée à travers la France ? On décrypte ses conditions de liberté, ses marges de manœuvre et ce que cela change réellement.

La question revient partout : comment Nicolas Sarkozy, condamné définitivement dans l’affaire Bygmalion, peut-il depuis un mois circuler librement, assister à des matchs, apparaître en public et préparer une tournée nationale de dédicaces comme si de rien n’était ?

Pourquoi Nicolas Sarkozy repart en tournée dans toute la France malgré sa condamnation

L’ancien président, libéré de la prison de la Santé le 10 novembre, s’apprête en effet à reprendre la route pour promouvoir son livre Le journal d’un prisonnier, rédigé en détention et déjà au cœur de toutes les conversations.

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La liberté actuelle de Nicolas Sarkozy réellement expliquée

L’image est forte, presque déroutante : un homme condamné, mais debout, mobile, actif, disponible.

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Cette apparente contradiction a pourtant une explication très simple d’un point de vue juridique. Une condamnation, même définitive, ne signifie pas que la peine démarre immédiatement. Et dans le cas de l’ex-chef de l’État, la mécanique judiciaire laisse un espace temporel durant lequel il demeure totalement libre de ses mouvements.

Cette zone grise, méconnue du grand public, nourrit aujourd’hui un mélange d’étonnement, d’incompréhension et parfois même de polémique.

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Pourquoi il ne porte aujourd’hui aucun bracelet électronique

Contrairement à ce que certains imaginent, Nicolas Sarkozy n’est actuellement soumis à aucune mesure de surveillance. Pas de bracelet électronique à la cheville, pas de contrôle judiciaire actif, pas de couvre-feu. Rien.

C’est d’autant plus surprenant que beaucoup se souviennent de la période allant du 7 février au 14 mai 2025, où il avait effectivement porté un bracelet électronique dans l’affaire des écoutes dites « Bismuth ». Cette image, très forte symboliquement, a marqué les esprits.

Mais dans le cas présent, même si la condamnation est définitive, la peine n’a pas encore commencé. Le dispositif de suivi ne peut exister que lorsque le juge d’application des peines a convoqué la personne condamnée et fixé les modalités précises. Tant que ce rendez-vous n’a pas eu lieu, le condamné reste libre, dans la limite des conditions de sa libération préalable.

C’est exactement la situation de l’ancien chef de l’État : libre, mais en attente.

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La tournée nationale : un projet légalement possible

Dès le 10 décembre, le mari de Carla Bruni prévoit de reprendre la route pour aller à la rencontre de ses lecteurs dans toute la France. Juridiquement, rien ne l’empêche pour l’instant d’assurer ces déplacements, d’honorer ses engagements professionnels ou de participer à des événements publics.

Il s’agit là d’un point essentiel : jusqu’au passage devant le juge, l’ancien président évolue dans un cadre presque identique à celui de n’importe quel citoyen libéré. Le succès anticipé de Le journal d’un prisonnier, la curiosité médiatique qui entoure son incarcération, et son aura politique encore très forte créent un contexte où ses déplacements attirent l’attention. Mais légalement, ces déplacements ne posent aucun problème.

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Ce qui va se jouer devant le juge d’application des peines

La date de sa convocation n’est pas encore connue, mais ce rendez-vous sera déterminant. La peine d’un an, dont six mois ferme, peut être appliquée via plusieurs modalités. Les plus probables sont :

détention à domicile sous surveillance
travaux d’intérêt général
jours-amende

Toutes ces options restent sur la table. Mais une hypothèse domine : celle d’un aménagement de peine, similaire à celui géré en 2025, c’est-à-dire un bracelet électronique couplé à des horaires de sortie élargis, qui lui avaient permis de circuler de 8 heures à 20 heures.

Si cette option est retenue, Nicolas Sarkozy pourra continuer à assurer une partie de sa tournée, sous réserve de respecter scrupuleusement les horaires fixés. Les signatures tardives, les dîners mondains et certains déplacements lointains deviendraient en revanche beaucoup plus compliqués, voire impossibles.

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Une situation rare, mais pas exceptionnelle

Ce qui intrigue tant le public, c’est l’apparente facilité avec laquelle l’ancien président reprend sa vie publique après une condamnation pourtant lourde symboliquement. Mais d’un point de vue judiciaire, le processus n’a rien d’inhabituel. Cette période charnière, entre une condamnation définitive et la mise en œuvre de la peine, existe pour tous les condamnés.

La différence, ici, c’est que le condamné est un ancien chef de l’État, observé comme sous microscope, chaque déplacement analysé, chaque geste commenté.

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Une tournée sous tension médiatique

La sortie du livre, les rencontres prévues dans toute la France, l’attente de sa convocation… tout cela crée un suspense presque romanesque. Les lecteurs se demandent s’il arrivera à assurer toutes les dates. Les observateurs guettent la décision du juge. Les opposants politiques s’indignent qu’il puisse voyager. Ses soutiens, eux, y voient un droit fondamental.

Cette tournée, pensée comme un exercice littéraire, devient malgré elle un feuilleton politico-judiciaire où chaque apparition de Nicolas Sarkozy fera mécaniquement du bruit.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.