Des téléspectateurs surpris et partagés
Dès la révélation du canular, les réactions ont afflué sur les réseaux sociaux. Une partie du public s’est amusée de voir un humoriste réussir à déjouer les équipes du service public.

L’autre, plus inquiète, a dénoncé un manque de vigilance dans un JT pourtant très respecté. La dualité des réactions montre à quel point la confiance envers les médias reste fragile.
Un malaise en interne chez France Télévisions
En coulisses, l’affaire a été vécue comme un avertissement. Les équipes du 20h ont reconnu la faille et se sont rapidement attelées à comprendre comment un tel témoignage avait pu passer entre les mailles du filet. La rédaction, soucieuse de préserver son exigence, réfléchit désormais à renforcer la vérification, même pour des sujets en apparence anodins.
L’impact sur Léa Salamé
Pour Léa Salamé, l’incident est regrettable mais non responsable. Pourtant, son nom a été associé au mot “piège” dans de nombreux commentaires, ce qui montre la place qu’occupe désormais la présentation dans la perception d’un JT. Même si elle n’a aucune responsabilité directe, l’impact médiatique reste réel, notamment parce que chaque séquence du 20h devient rapidement virale.
Un débat qui dépasse le simple canular
Le piège tendu par l’humoriste relance un débat plus large : celui de la place des infiltrations et des caméras cachées dans un paysage médiatique saturé par les contenus viraux. Ce type d’action questionne la frontière entre divertissement et désinformation. Il invite aussi les journalistes à redoubler de vigilance dans un contexte où chacun peut se mettre en scène pour tromper les caméras.
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