Culture

Louis Sarkozy veut « une simplification de nos routes » et propose de supprimer « feux rouges, lignes blanches et panneaux de signalisation »

03 décembre 2025 - 17 : 35
par Clémence Louis Sarkozy crée la polémique après avoir proposé sur RMC de supprimer feux rouges, lignes blanches et panneaux de signalisation pour responsabiliser les conducteurs. Voici pourquoi cette sortie fait autant réagir.

Quand Louis Sarkozy prend la parole sur la sécurité routière, le débat s’enflamme immédiatement. Ce mercredi, invité sur RMC pour réagir à la cinquième édition de l’enquête de la Fondation Vinci Autoroutes sur le partage de la route, le candidat à la mairie de Menton a dévoilé une proposition pour le moins surprenante : supprimer les feux rouges, les lignes blanches et les panneaux de signalisation.

Louis Sarkozy veut une simplification de nos routes et propose de supprimer feux rouges, lignes blanches et panneaux de signalisation

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Une déclaration choc qui s’inscrit dans son idée d’une « immense simplification de nos routes » et qui a instantanément suscité une vague de réactions, tant pour la radicalité de la proposition que pour la vision de la sécurité routière qu’elle reflète.

Selon lui, ce qui met les automobilistes en danger, ce ne sont pas les comportements imprudents, mais « l’assistanat ». Louis Sarkozy assure que rendre les conducteurs plus responsables passe par une réduction drastique des règles et des infrastructures. Un discours qui surprend, divise, intrigue, mais qui repose, selon lui, sur un concept importé des Pays-Bas : les naked roads, ou « routes nues ».

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Pourquoi Louis Sarkozy veut supprimer feux et panneaux

À l’antenne, Louis Sarkozy a défendu sa théorie avec insistance. Pour lui, trop de règles créent une forme de confort dangereux. Il estime que c’est en retirant ces points de repère que l’on pousserait les conducteurs, cyclistes et piétons à devenir plus prudents.

« Ce qui tue les automobilistes, c’est l’assistanat », a-t-il affirmé, avant de détailler sa vision : enlever les consignes, supprimer les repères, forcer chacun à se responsabiliser en revenant à ce qu’il appelle « la vigilance naturelle ».

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Il se réfère aux travaux de l’ingénieur néerlandais Hans Monderman, père des « naked roads », où l’on supprime volontairement trottoirs, panneaux, feux, lignes blanches. Selon la théorie, moins il y a d’indications, plus les usagers communiquent visuellement entre eux et se montrent attentifs. Un fonctionnement par « négociation implicite », où chaque conducteur doit anticiper les intentions des autres.

Louis Sarkozy insiste : dans une société où 95 % des usagers ont peur du comportement des autres, cette peur deviendrait un moteur de prudence plutôt qu’une contrainte.

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Les exemples cités pour défendre sa position

Pour appuyer son idée, Louis Sarkozy a listé plusieurs exemples concrets : La ville pilote de Drachten, aux Pays-Bas, souvent citée comme référence, a vu selon lui une baisse de 40 % des accidents après l’implantation de routes nues. Le carrefour principal serait passé de huit accidents graves par an à un seul.

À Londres, sur Kensington High Street, la simplification de la signalisation aurait réduit les accidents de 44 % en trois ans. La ville allemande de Bohmte aurait également réduit de moitié ses accidents annuels après l’adoption du concept.

Louis Sarkozy reconnaît toutefois qu’un public reste vulnérable : les personnes âgées et les malvoyants, pour qui l’absence de repères visuels peut accentuer le sentiment d’insécurité. Il assure cependant que le reste des indicateurs demeure positif, notamment celui de la fluidité du trafic, qui ne serait pas impactée malgré moins de règles. Il note même une baisse de la vitesse moyenne, selon lui grâce à l’auto-régulation.

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Les chiffres de l’étude Vinci qui bousculent les habitudes

La séquence intervient alors que l’étude annuelle de la Fondation Vinci Autoroutes publie des chiffres inquiétants sur les comportements au volant. Ils résument une réalité : la signalisation existe, mais elle est mal respectée.

L’enquête dévoile que 75 % des automobilistes utilisent leur téléphone au volant. Chez les piétons, le chiffre atteint 57 %. Un comportement désormais ancré, malgré les campagnes appelant à la prudence.

Autre chiffre marquant : le non-respect du feu rouge devient la norme pour une majorité d’usagers. 67 % des automobilistes, 70 % des piétons et 40 % des cyclistes réguliers reconnaissent les franchir régulièrement.

Le sentiment de sécurité des cyclistes reste faible : seulement 57 % d’entre eux se sentent en sécurité, loin de la moyenne européenne (81 %) et des Pays-Bas (93 %).

Enfin, un comportement typiquement français persiste : 58 % des automobilistes avouent ne pas mettre leur clignotant pour doubler ou changer de direction.

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Une proposition qui interroge plus qu’elle ne rassure

L’intervention de Louis Sarkozy intervient dans un contexte où la sécurité routière reste un enjeu majeur. Ses propos divisent : certains y voient une proposition audacieuse reposant sur des expérimentations européennes, tandis que d’autres dénoncent un discours simpliste face à des comportements déjà problématiques en France.

Difficile d’imaginer, dans un pays où les feux rouges sont souvent ignorés et où l’usage du téléphone progresse encore, que l’absence totale de règles pourrait renforcer la sécurité. La question centrale reste la responsabilité individuelle, que Louis Sarkozy souhaite pousser à l’extrême.

Il faudra désormais observer si cette sortie restera un coup médiatique ou deviendra un axe de campagne structurant dans la course à la mairie de Menton.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.