Culture

Budget 2026 : le ministre de l'économie Roland Lescure confirme une hausse des impôts historique de 14 milliards d’euros

15 octobre 2025 - 10 : 00
par Clémence Le ministre de l’Économie Roland Lescure confirme une hausse des impôts de 14 milliards d’euros dans le budget 2026, tout en annonçant 25 milliards d’économies pour tenter de redresser les comptes publics.

Ce mercredi matin, le ministre de l’Économie Roland Lescure a confirmé ce que beaucoup redoutaient depuis plusieurs semaines : le budget 2026 inclura une hausse des impôts de 14 milliards d’euros.

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Cette décision s’inscrit dans un contexte économique tendu, où la France cherche à redresser ses comptes publics tout en maintenant ses engagements européens. Le ministre a insisté sur la nécessité de combiner cette hausse de recettes avec 25 milliards d’euros d’économies, afin de stabiliser la dette et de réduire le déficit.

Le patron de Bercy s’est présenté comme le « garant du cadre du budget » et a assuré que ces mesures s’inscrivaient dans une logique de rigueur, mais aussi d’équilibre.

Objectif affiché : repasser sous la barre symbolique des 3 % de déficit public d’ici 2029, un seuil fixé par l’Union européenne et considéré comme la condition indispensable pour stabiliser la dette française.

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Une hausse d’impôts jugée inévitable

Selon Roland Lescure, cette hausse d’impôts de 14 milliards n’est pas un choix politique mais une nécessité économique. Les finances publiques ont été lourdement impactées par les crises successives : pandémie, inflation, hausse des taux d’intérêt et ralentissement de la croissance. Pour éviter de faire peser tout l’effort sur les dépenses publiques, le gouvernement a opté pour une combinaison d’augmentations ciblées et de réductions de niches fiscales.

Le ministre a précisé que Bercy allait se pencher sur une vingtaine de niches fiscales parmi les 474 existantes. Certaines seront réduites, d’autres purement supprimées au fil des années. L’objectif est double : simplifier le système fiscal et réduire les inégalités en éliminant les dispositifs jugés inefficaces ou inéquitables.

Cette réforme progressive permettra, selon lui, de mieux redistribuer les efforts et d’alléger le poids budgétaire des dispositifs trop coûteux. Cependant, les détails précis de ces suppressions n’ont pas encore été communiqués, et le gouvernement s’attend à une vive opposition au Parlement sur ce sujet.

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25 milliards d’euros d’économies prévues

En parallèle de cette hausse d’impôts, 25 milliards d’euros d’économies seront réalisés dès 2026. Ces coupes concerneront plusieurs secteurs, mais le ministre s’est voulu rassurant : « L’effort sera collectif, mais il ne se fera pas au détriment des services essentiels à la population. »

Les économies viseront principalement à réduire les dépenses de fonctionnement, à rationaliser certaines aides publiques et à mieux encadrer les dispositifs de soutien aux entreprises. Le gouvernement souhaite aussi s’attaquer au coût de certaines politiques de subvention, jugées trop généreuses au regard de leur efficacité réelle.

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Maintenir la confiance des marchés et de l’Europe

Le ministre a rappelé que la France devait absolument rétablir sa crédibilité financière auprès de ses partenaires européens et des agences de notation. Avec un déficit prévu à 4,7 % du PIB en 2026, le pays reste encore loin des objectifs européens, mais le cap est désormais clairement fixé.

« En repassant sous les 3 % en 2029, nous stabiliserons la dette », a assuré Roland Lescure, soulignant que le gouvernement refusait toute « politique de facilité » ou de relâchement budgétaire. Ce plan est présenté comme une étape incontournable pour préserver la souveraineté économique du pays, et éviter que la dette ne devienne incontrôlable.

Cette déclaration intervient dans un climat politique fragile, à quelques mois de débats parlementaires houleux. Plusieurs formations politiques ont déjà annoncé leur opposition à toute hausse de fiscalité, estimant qu’elle pénaliserait avant tout les ménages et les petites entreprises.

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Une bataille politique en perspective

L’annonce de Roland Lescure a provoqué des réactions immédiates au sein de la classe politique. À droite comme à gauche, les critiques fusent. Certains dénoncent une « trahison » des promesses gouvernementales, tandis que d’autres y voient une preuve d’impuissance face à la crise budgétaire.

Pour le ministre, il s’agit au contraire d’un acte de responsabilité : selon lui, repousser les ajustements fiscaux ne ferait qu’aggraver la situation dans les années à venir. L’idée n’est pas de « matraquer » les Français, assure-t-il, mais de répartir équitablement les efforts.

Les débats promettent d’être tendus à l’Assemblée nationale, où le gouvernement ne dispose plus d’une majorité absolue. Chaque mesure devra faire l’objet de négociations serrées, notamment avec les centristes et les indépendants, dont le vote sera décisif pour éviter un rejet du budget.

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Un impact concret pour les Français

Même si le détail de la hausse des impôts n’a pas encore été communiqué, plusieurs pistes sont envisagées. Certaines niches fiscales pourraient être réduites dans le domaine de l’immobilier, de l’énergie ou des investissements financiers. D’autres pourraient concerner les régimes d’exonération accordés à certaines entreprises.

Pour les particuliers, le gouvernement assure que les classes moyennes et les ménages modestes ne seront pas les premiers touchés, mais les observateurs restent prudents. En pratique, la suppression progressive de certains avantages fiscaux pourrait finir par peser indirectement sur les foyers, notamment via l’augmentation du coût de certains services.

Les économistes saluent cependant la volonté de réduire le déficit structurel sans recourir à une austérité brutale. « C’est un signal de sérieux budgétaire », analysent plusieurs experts, même si la marge de manœuvre reste faible tant que la croissance ne repart pas durablement.

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Une stratégie à haut risque

Cette réforme fiscale est un pari : celui d’un redressement sans effondrement social. En misant sur la rigueur combinée à la modération, Roland Lescure espère restaurer la confiance des investisseurs tout en limitant les tensions sociales. Mais la moindre erreur d’équilibre pourrait rallumer la colère des Français, déjà éprouvés par l’inflation et la stagnation du pouvoir d’achat.

Le ministre de l’Économie joue ici une partie décisive : il doit convaincre que ce budget 2026 est à la fois réaliste, juste et nécessaire. Car au-delà des chiffres, c’est la crédibilité économique de la France et la stabilité politique du gouvernement qui se jouent dans cette annonce.

En résumé, la France s’engage dans un tournant budgétaire majeur. Les 14 milliards d’euros de hausse d’impôts et les 25 milliards d’euros d’économies représentent un effort collectif inédit depuis près d’une décennie. Si le pari réussit, il pourrait marquer le début d’un redressement durable. Mais s’il échoue, il risquerait d’accentuer la défiance et d’aggraver les fractures économiques et sociales du pays.

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Clémence
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