Culture

Scandale à la Sorbonne : un sondage « Pour ou contre les juifs ? » sur un groupe WhatsApp d'étudiants déclenche une vive polémique

16 septembre 2025 - 14 : 39
par Clémence Un sondage antisémite intitulé « Pour ou contre les juifs ? » diffusé sur un groupe WhatsApp d’étudiants de la Sorbonne déclenche un scandale et une vague d’indignation.

Un nouvel épisode d’antisémitisme décomplexé secoue l’université française. Le 24 août 2025, un sondage d’une violence inouïe a été diffusé sur un groupe WhatsApp d’étudiants de première année en économie à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. La question posée était brutale et insoutenable : « Les juifs : pour ou contre ? ».

Scandale à la Sorbonne : un sondage Pour ou contre les juifs ? sur un groupe WhatsApp déclenche une vive polémique

Depuis sa révélation, cette affaire a déclenché une vague d’indignation et met une nouvelle fois en lumière la banalisation inquiétante de la haine antisémite dans certains milieux étudiants.

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Une question intolérable qui choque

Selon les informations relayées par l’Union des Étudiants Juifs de France (UEJF), c’est bien le 24 août que ce sondage a été publié. L’association n’a pas tardé à réagir, dénonçant une question « simple, brutale, inacceptable » et soulignant que ce type de message ne pouvait rester impuni. Ce scandale survient dans un contexte où l’antisémitisme connaît une recrudescence inquiétante en France, et où les universités sont appelées à jouer un rôle central dans la lutte contre toutes les formes de haine.

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L’UEJF mobilisée sur les campus

Face à cet acte grave, l’UEJF de Paris 1 s’est rapidement mobilisée. Dès le 9 septembre, ses membres ont lancé une campagne d’affichage sur les campus de Cassin, Lourcine, Tolbiac et la Sorbonne. Leur objectif était clair : dénoncer la banalisation de l’antisémitisme et sensibiliser chaque étudiant à la nécessité d’éradiquer ce fléau du milieu universitaire. Les affiches, appelant à la vigilance et à la solidarité, ont suscité de nombreuses réactions. Mais certaines d’entre elles n’ont fait qu’aggraver le malaise.

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Des réactions hostiles et violentes

Là où l’on aurait pu attendre une prise de conscience collective, certains étudiants ont réagi par la provocation. Des affiches ont été arrachées, remplacées par des tags hostiles tels que « fasciste », « faf », « sioniste » ou encore « free Palestine ». Plus grave encore, des étudiants de L1 économie ont été exclus de leur groupe de travail en ligne, uniquement en raison de leur nom de famille jugé « trop juif ». Un message glaçant accompagnait ces exclusions : « Si d'autres sionistes comme ceux que j'ai déjà retirés sont présents, vous pouvez quitter, on ne veut pas de vous ici », le tout suivi d’un drapeau palestinien. Ces actes, qui franchissent un pas supplémentaire dans la haine, ont renforcé l’inquiétude de l’UEJF et des associations étudiantes.

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« Il est temps de réagir »

Dans un communiqué publié sur X, l’UEJF appelle à une mobilisation générale. Son message est sans ambiguïté : « À tous, il est temps de réagir. » Pour l’association, ce scandale ne peut être relégué au rang de simple provocation estudiantine. Il s’agit d’un signal d’alarme qui doit interpeller toute la société et mobiliser les institutions universitaires et publiques.

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Une responsabilité collective

Cette affaire soulève des questions cruciales sur la responsabilité des établissements universitaires face à l’antisémitisme et, plus largement, face aux discours de haine. Si les réseaux sociaux et messageries privées deviennent des terrains d’expression pour ce type de dérives, les campus doivent redoubler d’efforts pour éduquer, prévenir et sanctionner. Les universités, garantes d’un espace de savoir et de tolérance, ne peuvent tolérer que de tels propos circulent parmi leurs étudiants. La lutte contre l’antisémitisme, quelle qu’en soit la forme, doit être une priorité absolue.

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Un scandale qui ne doit pas se répéter

Le sondage « Pour ou contre les juifs ? » à la Sorbonne restera comme un symbole glaçant de la haine décomplexée. Mais il peut aussi servir d’électrochoc, si la communauté universitaire et la société toute entière choisissent d’y répondre avec fermeté. Car au-delà de la polémique, c’est la dignité, la sécurité et le vivre-ensemble qui sont en jeu. L’heure n’est plus à l’indifférence, mais à une réaction collective et déterminée.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.