La crise politique provoquée par la chute du gouvernement Bayrou continue de faire des vagues. Invité ce mardi 9 septembre sur CNEWS, Othman Nasrou, secrétaire général des Républicains (LR), a tiré la sonnette d’alarme sur l’état des finances publiques. « Nous sommes peut-être à la veille d’une crise financière », a-t-il prévenu, pointant l’incapacité actuelle du pays à voter un budget.
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Une alerte dans un contexte d’instabilité
Depuis le rejet massif du gouvernement de François Bayrou à l’Assemblée nationale, la France se retrouve sans cap budgétaire clair. Emmanuel Macron doit nommer rapidement un nouveau Premier ministre, mais le blocage parlementaire rend incertain tout vote de loi de finances. Dans ce contexte, Othman Nasrou insiste : « Il y a urgence à retrouver une majorité et une stabilité. Sinon, c’est la crédibilité de la France qui est en jeu. »
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La menace d’une crise budgétaire
Le budget de l’État est la clé de voûte du fonctionnement des services publics et du financement de la dette. Sans adoption rapide, le pays pourrait être contraint de recourir à des mesures exceptionnelles, risquant de fragiliser encore davantage la confiance des marchés. Pour Othman Nasrou, l’absence de budget « envoie un signal désastreux aux partenaires européens et aux investisseurs internationaux ». Une inquiétude d’autant plus forte que la dette française a déjà atteint des niveaux records.
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La position des Républicains
Le secrétaire général LR rappelle que son parti refuse toute participation à une majorité dominée par la gauche. « Les Français ont besoin de clarté, pas de compromis bancals », a-t-il insisté. Les Républicains entendent se poser en opposition ferme mais constructive, tout en rejetant toute alliance avec le Rassemblement national. Selon lui, seule une ligne politique claire, centrée sur la rigueur budgétaire et le rétablissement des comptes publics, permettra d’éviter une crise de confiance.
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Une équation politique insoluble ?
L’avertissement d’Othman Nasrou intervient alors qu’Emmanuel Macron doit choisir un successeur à François Bayrou. Mais dans un Parlement éclaté, où aucune majorité ne se dégage, le futur Premier ministre devra composer avec une fragilité permanente. Pour certains observateurs, l’exécutif pourrait être tenté par un gouvernement technique ou même une dissolution de l’Assemblée nationale. Mais ces options restent risquées dans un climat social et économique déjà tendu.
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Une rentrée sous haute tension
Entre crise politique, menace financière et pression des oppositions, la rentrée 2025 s’annonce explosive. L’alerte d’Othman Nasrou met en lumière l’urgence d’une solution rapide. Car sans budget, la France risque de s’enfoncer dans une spirale dont les conséquences pourraient être lourdes pour les ménages comme pour les entreprises.
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