À 68 ans, Inès de la Fressange n’a rien perdu de son franc-parler ni de son élégance, mais elle porte aujourd’hui un regard apaisé sur la vie… et sur la mort. Dans une interview accordée à Paris Match en avril dernier, l’ancienne égérie de Chanel a livré des confidences touchantes sur la façon dont elle envisage la fin de sa vie, évoquant à la fois ses proches, ses souvenirs et sa philosophie face au temps qui passe.
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« Mes filles n’ont plus besoin de moi »
La mannequin iconique, qui fête son anniversaire ce 11 août 2025, a confié n’avoir aucune peur particulière de sa propre disparition. Si elle souhaite avant tout éviter la maladie et la souffrance, elle ne redoute plus l’instant final. « Mes filles n’ont plus besoin de moi », dit-elle avec douceur à propos de Nine et Violette, les enfants qu’elle a eus avec l’homme d’affaires et marchand d’art italien Luigi d’Urso, décédé en 2006.
Elle admet cependant qu’elle serait « un peu triste » pour elles si elle venait à disparaître, car elle tient encore ce rôle de repère chaleureux dans leur vie : « C’est toujours bien d’avoir une grosse mamounette que l’on peut appeler à n’importe quelle heure pour savoir si l’on peut laver le blanc et la couleur ensemble », plaisante-t-elle, fidèle à son humour.
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Une pensée tendre pour son compagnon Denis Olivennes
Dans ce même élan, Inès de la Fressange a eu un mot pour son compagnon, Denis Olivennes, figure bien connue du paysage médiatique français. « Je serai aussi un peu triste pour mon compagnon. Il mettra une cravate noire et il sera parfait », confie-t-elle, mêlant affection et autodérision.
À rebours des discours alarmistes sur la fuite du temps, elle nuance : « Je ne suis pas d’accord lorsque l’on répète que la vie passe en un éclair. J’ai beaucoup de souvenirs lointains, j’ai rencontré plein de gens, j’ai visité beaucoup de lieux. Je n’aurai aucun regret. » Une phrase qui résume sa vision sereine et accomplie de son parcours.
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L’influence de son père sur sa vision de la mort
La mort n’est pas un sujet abstrait pour Inès de la Fressange. Elle y a été confrontée à plusieurs reprises, notamment avec la disparition de son père en 2024, un moment qui a profondément marqué son rapport à l’au-delà.
Elle raconte que deux ans avant sa mort, son père lui parlait régulièrement d’expériences de mort imminente (EMI), sujet sur lequel elle est devenue incollable : « Je suis la spécialiste ès mondes des EMI. J’ai vu tous les films et j’ai lu tous les livres. » Parmi ses recommandations figure La mort n’existe pas de Stéphane Allix, qu’elle a distribué autour d’elle, non sans humour : « Personne ne l’a lu. Dans cette famille de normaliens intelligents, je suis la blague. »
Malgré cette ouverture spirituelle et sa croyance en une vie après la vie, elle confie que depuis son décès, son père n’a « malheureusement fait aucun signe » pour confirmer leurs convictions.
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Une sérénité rare
Aujourd’hui, Inès de la Fressange vit avec la conscience du temps qui passe, mais sans amertume. Entre ses souvenirs précieux, ses liens familiaux et son rapport apaisé à la mort, elle incarne une forme de sagesse teintée d’humour. Loin d’une vision tragique, ses mots traduisent un équilibre entre lucidité et tendresse, une façon d’aborder la fin comme une étape naturelle, sans peur et sans regrets.
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