Une star internationale aux débuts plus discrets
Aujourd’hui, Aya Nakamura fait rayonner la musique française à l’international. De Djadja à Copines, la chanteuse d’origine malienne a su imposer sa voix, son style et sa vision. Son apparition aux Jeux Olympiques de Paris 2024, aux côtés de Lady Gaga et Céline Dion, a confirmé son statut de star planétaire. Mais avant ce succès planétaire, son parcours aurait pu prendre un tout autre tournant… sur un plateau de télé-réalité.
Une proposition inattendue de Secret Story en 2017
En 2017, alors qu’elle débute à peine sa carrière, Aya Nakamura reçoit une proposition étonnante : participer à la onzième saison de Secret Story. L’émission de télé-réalité phare de TF1 (et NT1 à l’époque), connue pour ses secrets, ses jeux d’influence et ses révélations, cherchait alors à renouveler ses profils. La production était en quête de jeunes talents déjà un peu connus sur les réseaux. Aya correspondait parfaitement à ce casting.
Dans une interview accordée à L’Obs, elle se confie :
"Au début, Macron venait de devenir président. J’étais un peu connue sur les réseaux sociaux, on m’a proposé de faire Secret Story. J’ai dit non. J’avais envie d’être chanteuse et je ne voulais pas que ça me colle."
Ce refus, que certains auraient pu juger à l’époque comme une erreur stratégique pour gagner en notoriété, s’est avéré être l’un des meilleurs choix de sa vie.
Un premier album confidentiel, mais un cap assumé
En 2017, Aya Nakamura n’a pas encore percé dans le grand public. Son premier album, Journal intime, sort le 25 août de cette même année. Une œuvre confidentielle, sans les éclats médiatiques qu’offre une émission comme Secret Story, mais qui trace déjà la voie vers une identité artistique forte et assumée.
Ce premier album ne rencontre pas immédiatement un succès commercial fulgurant. Pourtant, il pose les bases d’un style unique mêlant afro-pop, R&B et influences urbaines. Et surtout, il convainc les professionnels de la musique de parier sur elle. Ce n’est qu’en mars 2020 que Journal intime sera certifié disque de platine, preuve que la patience et la cohérence paient toujours.
Un non à la télé-réalité, un oui à l’authenticité
Refuser une émission de télé-réalité, à une époque où beaucoup de jeunes artistes rêvent de visibilité à tout prix, est un geste fort. En déclinant Secret Story, Aya Nakamura a refusé d’être réduite à un rôle ou à une image prédéfinie. Elle a choisi de miser sur sa musique, son écriture et son univers.
Son refus illustre aussi une lucidité rare pour une artiste en devenir. Elle a compris très tôt que l’étiquette "télé-réalité" est parfois difficile à décoller et que cela peut nuire à la crédibilité artistique à long terme.
Cette décision s’inscrit dans une volonté de contrôler son image, son storytelling, et de ne pas être le produit d’un format ou d’un buzz éphémère.
Secret Story, tremplin ou piège pour les célébrités ?
Le cas d’Aya Nakamura n’est pas isolé. D'autres personnalités ont été courtisées par Secret Story, avec plus ou moins de succès. Certaines ont accepté, comme Rachel Legrain-Trapani (Miss France), ou encore Makao, l’ancien garde du corps d’Emmanuel Macron, présent lui aussi dans la saison 11.
La production s’est également tournée vers des noms connus ou liés à des personnalités célèbres : Jonathan Zidane, cousin de Zinedine Zidane, ou encore Ethan Hazard, frère des footballeurs Thorgan et Eden Hazard.
Plus récemment, le groupe PZK a également révélé avoir décliné une participation. Il est donc clair que les castings de l’émission s’intéressent depuis longtemps à des profils déjà visibles, dans l’idée d’attirer un public plus large.
Mais si certains en tirent une exposition immédiate, rares sont ceux qui ont su construire une carrière solide après leur passage dans Secret Story. Une réalité que Aya Nakamura semble avoir pressentie dès le départ.
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Une carrière construite loin des projecteurs faciles
Aujourd’hui, le parcours d’Aya Nakamura est l’exemple parfait d’un succès forgé sur le long terme, avec travail, cohérence et intuition. Chaque choix a compté. Et ce "non" à Secret Story a permis à sa carrière de naître sur des bases solides, loin des projecteurs faciles mais souvent trompeurs de la télé-réalité.
Son deuxième album, Nakamura, sorti en 2018, l’a propulsée au sommet. Il contient des tubes planétaires, notamment Djadja, qui deviendra son hymne. L’album est certifié plusieurs fois platine en France et séduit au-delà des frontières. Le reste appartient à l’histoire.
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Un message pour les jeunes artistes ?
À travers cette anecdote, Aya Nakamura envoie aussi un message clair aux jeunes artistes : il faut savoir dire non. Dire non aux raccourcis, aux opportunités qui n’en sont pas vraiment, aux étiquettes qui collent et déforment. Son parcours montre qu’il est possible de réussir sans passer par les cases habituelles de la médiatisation à outrance.
En refusant Secret Story, elle a choisi de faire confiance à sa voix plutôt qu’à une voix off. Et aujourd’hui, c’est la sienne que le monde entier écoute.
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