« Prends ta glacière, Léa » : Anne-Sophie Lapix taquine Léa Salamé

Le jeudi 19 juin 2025, Léa Salamé a pris tout le monde de court en dévoilant son choix de refuser le projet d’un « late-show » à l’américaine proposé par Rodolphe Saadé sur BFMTV. Après onze ans passés à animer la matinale de France Inter et à piloter son émission Quelle époque, elle a annoncé qu’elle quitterait la radio à la rentrée pour s’installer dans le fauteuil tant convoité du 20 Heures de France 2. Cette nomination intervient après le refus de Caroline Roux, pressentie pour ce poste, et marque la fin d’un cycle pour Anne-Sophie Lapix, aux commandes du journal depuis huit saisons.

Un coup de tonnerre dans les coulisses de France Inter

L’annonce a créé un véritable séisme du côté de France Inter, où la direction escomptait conserver Léa Salamé pour animer sa matinale. Les équipes doivent désormais se réorganiser : Nicolas Demorand pourrait voir son univers de la tranche 7 h–9 h 30 remodelé, tandis que Sonia Devillers, qui assurait la chronique de 7 h 50, passera le relais à Benjamin Duhamel dès la rentrée. Si des noms circulent pour remplacer Léa Salamé, rien n’est encore officiellement confirmé, et l’on imagine déjà la course aux talents que cette vacance de poste va déclencher.

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« Prends ta glacière ! » : le clin d’œil complice d’Anne-Sophie Lapix

Sur Instagram, Anne-Sophie Lapix a fait preuve d’une belle élégance en adressant à sa remplaçante un message teinté d’humour. La journaliste, qui s’apprête à quitter France Télévisions après huit ans, a posté en story une photo d’une glacière bien garnie, assortie du commentaire : « Prends ta glacière ! » Un avertissement jovial pour affronter l’été et la pression du poste, soulignant la chaleur – au propre comme au figuré – que représente la présentation du 20 Heures.

Les deux femmes se connaissent bien pour avoir coanimé ensemble l’émission Élysée 2022 et partagent un respect mutuel. Ce geste taquin traduit leur complicité : loin de la rivalité médiatique, il met en lumière la solidarité entre deux figures majeures du service public.

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Les défis d’une passation sous haute tension

En rejoignant le 20 Heures, Léa Salamé hérite d’un rendez-vous phare, rassemblant chaque soir plus de 30 % du public. Sa mission sera double : maintenir ces audiences tout en insufflant son style, fait de questions percutantes et d’un ton plus direct. Forte de son expérience de terrain et de son esprit critique, elle entend apporter davantage de spontanéité et d’interactivité : interviews « en face à face », reportages au plus près des Français, et utilisation renforcée des réseaux sociaux pour dialoguer en temps réel.

France 2, de son côté, mise sur cette évolution pour rajeunir son audience et se démarquer dans un paysage audiovisuel de plus en plus fragmenté. Au-delà de l’écrin technologique, c’est la rédaction du journal – rédacteurs en chef, producteurs, envoyés spéciaux – qui travaille d’ores et déjà à une refonte des formats et à l’intégration de nouvelles chroniques, histoire de marquer la transition entre deux ères.

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Un adieu chaleureux et un avenir à construire

Dans les couloirs de France Inter, l’émotion est palpable. Léa Salamé laisse derrière elle une équipe soudée qui célèbre son professionnalisme et sa bienveillance. Plusieurs rendez-vous internes sont envisagés à la rentrée pour saluer son parcours et présenter la nouvelle ligne éditoriale. Quant à Nicolas Demorand, il pourrait voir ses responsabilités évoluer, certains évoquant la création d’une matinale « light » pour accompagner les Français dans leurs trajets matinaux.

Pour Anne-Sophie Lapix, cette prochaine période sera placée sous le signe de la liberté retrouvée : libre des contraintes quotidiennes du 20 Heures, elle étudie plusieurs propositions pour explorer de nouveaux formats, notamment des documentaires ou des chroniques thématiques. Son clin d’œil « prends ta glacière » traduit aussi toute la confiance qu’elle accorde à sa successeure et l’encourage à affronter les défis avec humour et panache.

À la rentrée, Léa Salamé prendra officiellement les commandes du journal de 20 Heures, prête à relever le défi d’un poste exigeant et exposé. Entre tradition du service public et modernisation des contenus, elle devra conjuguer rigueur journalistique et innovations de formats pour fidéliser les téléspectateurs. Face à elle, une glacière offerte par la reine du créneau précédent rappelle que, dans l’arène médiatique, la chaleur du direct se combat mieux avec un brin de légèreté.

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