Canicule : ces villes où les températures vont exploser dans les prochains jours

Une vague de chaleur généralisée

La France s’apprête à vivre l’un de ses épisodes de canicule les plus précoces de l’année. Alors que l’été n’a pas encore officiellement commencé, les thermomètres explosent déjà dans de nombreuses régions. Météo-France l’a confirmé : la semaine du 17 au 23 juin 2025 s’annonce torride, avec des températures allant jusqu’à 38 °C dans certaines grandes villes.

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Et si l’ensemble de l’Hexagone va ressentir la montée du mercure, plusieurs régions seront particulièrement exposées à cette vague de chaleur persistante. De l’Île-de-France à la Bretagne, en passant par les Pays de la Loire, la Nouvelle-Aquitaine ou encore la vallée du Rhône, les records s’enchaînent. Tour d’horizon des zones les plus touchées et des jours à haut risque.

Île-de-France : Paris suffoque

Paris n’échappera pas à la fournaise. Cette semaine, la capitale va connaître une progression constante des températures, avec un pic caniculaire prévu dimanche. Les prévisions annoncent :

• Vendredi : 32 °C

• Samedi : 35 °C

• Dimanche : 38 °C

C’est l’un des pics les plus élevés relevés dans l’Hexagone pour cette semaine, notamment en zone urbaine dense, où l’effet d’îlot de chaleur accentue encore les ressentis. De quoi alerter les autorités sur la nécessité d’adapter les infrastructures et de multiplier les points d’eau.

Le sud en alerte : Nîmes en surchauffe

Le sud de la France, habituellement plus rodé à la chaleur, n’est pas épargné pour autant. À Nîmes, ville particulièrement sensible aux épisodes caniculaires, la semaine s’annonce brûlante du début à la fin :

• Mercredi : 35 °C

• Jeudi : 37 °C

• Vendredi : 38 °C

• Samedi : 36 °C

• Dimanche : 33 °C

Un enchaînement sans répit, avec des nuitées qui resteront chaudes, ce qui complique encore la récupération du corps. La région est donc clairement classée en vigilance élevée par Météo-France.

Bretagne : la surprise caniculaire

Contre toute attente, la Bretagne figure cette semaine parmi les régions les plus touchées. Ce mercredi 18 juin, le Morbihan et l’Ille-et-Vilaine sont déjà placés en vigilance canicule, avec des températures nettement au-dessus des normales saisonnières :

• Redon : jusqu’à 35 °C samedi

• Rennes : 35 °C samedi, 33 °C dimanche

• Vannes : 34 °C samedi

• Lorient, Saint-Brieuc, Brest : entre 30 et 33 °C

• Saint-Malo, Morlaix : 23 à 26 °C

Un phénomène rare pour cette région habituellement tempérée, qui met en évidence l’extension géographique des épisodes caniculaires.

Pays de la Loire : 37 °C à Nantes et Cholet

La région Pays de la Loire est également dans le collimateur de la chaleur cette semaine. Nantes, habituellement tempérée grâce à sa proximité de l’Atlantique, verra les températures grimper jusqu’à 37 °C samedi, soit des valeurs inédites pour un mois de juin.

• Nantes : 29 °C mardi, 35 °C vendredi, 37 °C samedi

• Cholet : 37 °C samedi

• Le Mans : jusqu’à 35 °C samedi et 37 °C dimanche

• Angers, Saumur, Saint-Nazaire : autour de 33 à 34 °C

La chaleur s’annonce généralisée sur toute la région, avec peu de répit avant dimanche soir, et même une poursuite des températures élevées au nord de la région pour terminer le week-end.

Nouvelle-Aquitaine : un enchaînement sans pause

En Nouvelle-Aquitaine, la montée en puissance de la chaleur est également confirmée. Plusieurs villes, déjà exposées à des pics en début de semaine, verront les températures culminer autour de 36 à 37 °C d’ici samedi :

• Angoulême : 37 °C samedi

• Niort : 36 °C samedi

• Poitiers, Tulle, Périgueux : 35 °C

• Bordeaux : 33 °C

• Bayonne : 30 °C

Dès mercredi, des pointes à 34 °C sont attendues à Angoulême, Bordeaux, La Rochelle, Limoges ou Agen. Cette canicule concerne toute la région, avec une intensité marquée au nord et un peu plus de modération sur le littoral.

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Auvergne-Rhône-Alpes : Lyon et Grenoble en vigilance

L’Auvergne-Rhône-Alpes n’est pas en reste. La vallée du Rhône, déjà connue pour ses chaleurs intenses, ne déroge pas à la règle :

• Lyon : 35 °C samedi et dimanche

• Montluçon : 35 °C samedi

• Valence : 34 °C samedi

• Roanne et Grenoble : 35 °C dimanche

C’est une accumulation de chaleur qui pourrait durer plusieurs jours, avec peu de vent, une forte humidité ressentie et des nuits tropicales prévues dans certaines villes.

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Un samedi 21 juin brûlant partout en France

Ce samedi 21 juin 2025 s’annonce comme le point culminant de la semaine. Toutes les régions citées verront leurs températures maximales atteindre ou dépasser les 35 °C, parfois bien au-delà :

• 38 °C à Paris et Nîmes

• 37 °C à Nantes et Cholet

• 35 °C à Redon, Rennes, Angoulême, Le Mans, Lyon

• 34 °C à Vannes, La Roche-sur-Yon, Bordeaux, Valence

Cette date marquera sans doute l’un des jours les plus chauds de l’année, avec une vigilance accrue sur tout le territoire.

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Quels sont les risques liés à cette canicule précoce ?

Une telle vague de chaleur, même si elle est annoncée et progressive, peut avoir des conséquences graves, surtout chez les personnes âgées, les enfants en bas âge, les personnes malades ou celles qui travaillent à l’extérieur. Parmi les principaux dangers :

• Déshydratation rapide

• Coup de chaleur pouvant être mortel

• Aggravation de pathologies existantes

• Stress thermique, fatigue extrême et maux de tête

C’est pourquoi il est essentiel d’anticiper : bien s’hydrater, éviter les sorties aux heures chaudes, fermer les volets le jour, ventiler la nuit, limiter l’activité physique et prendre des nouvelles des personnes isolées.

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En résumé : une France surchauffée de l’ouest au centre

Des 38 °C à Paris, en passant par les 37 °C de Nantes et Nîmes, ou encore les 35 °C prévus dans de nombreuses villes du centre, toute la France se prépare à suffoquer cette semaine. La vigilance est de mise, d’autant plus que cette chaleur est précoce pour un mois de juin.

Ce premier grand épisode caniculaire de 2025 pourrait bien être le prélude à un été brûlant, à surveiller de très près. Alors que les prévisions à long terme suggèrent une intensification des épisodes de fortes chaleurs, ce type de semaine pourrait devenir la norme plutôt que l’exception dans les années à venir.

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