Un retour médiatique très attendu
Après plusieurs mois de silence médiatique, Poupette Kenza, ex-influenceuse star et figure controversée des réseaux sociaux, refait parler d’elle. Incarcérée en 2024 pour tentative d’extorsion de fonds en bande organisée et association de malfaiteurs, elle a depuis repris le contrôle de sa communication.
Discrète depuis sa mise en examen, elle a choisi de faire son grand retour en ce mois de mai 2025 avec un livre confession intitulé “De Poupette à Kenza : les dix secondes qui ont changé ma vie”, à paraître le 22 mai aux éditions Plon et déjà disponible en pré-commande pour une livraison le 22 mai.
Dans une interview accordée au Parisien, elle lève le voile sur les conditions de sa détention, et ses confidences sont pour le moins inattendues. Celle qui se disait brisée par les événements raconte aujourd’hui un quotidien carcéral très loin des clichés, où elle a bénéficié d’un traitement plus confortable que la majorité des détenues.
Des conditions de détention atypiques
Poupette Kenza ne fait rien comme tout le monde, et son arrivée en détention l’illustre parfaitement. Lors de son placement en détention provisoire, elle affirme être convaincue qu’il s’agit d’un simple passage éclair. “Je suis sûre que tout va s’arranger et que je vais très vite ressortir”, confie-t-elle. Une réflexion partagée par les surveillants pénitentiaires, qui, selon elle, auraient ironisé : “Elles disent toutes ça en arrivant.”
Mais très vite, le choc de la réalité s’impose. Poupette Kenza est envoyée dans une unité spécifique, la nurserie, habituellement réservée aux femmes enceintes. Elle y occupe une cellule qu’elle décrit comme un petit studio, doté d’équipements rares en détention : une douche individuelle, un coin cuisine, un micro-ondes, et la possibilité d’ouvrir la porte pour discuter avec sa codétenue.
Une situation exceptionnelle qui suscite de nombreuses interrogations. Si certains estiment qu’elle aurait bénéficié d’un traitement de faveur, d’autres soulignent simplement le caractère particulier des unités mères-enfants, qui offrent des conditions adaptées à la maternité… même quand on n’est pas enceinte.
Confidences sur sa codétenue et atmosphère pesante
Dans cet environnement feutré, Poupette Kenza partage sa cellule avec une autre femme, mère de famille elle aussi, et tout juste accouchée. Cette dernière lui confie avoir été condamnée à six ans de prison pour une bagarre ayant entraîné une infirmité, mais Poupette Kenza émet des doutes : “Je pense qu’elle a menti. Elle m’a dit : ‘Je me suis dénoncée à la place de mon ex-mari.’”
Au fil de leurs échanges, l’ex-influenceuse réalise l’ampleur du monde carcéral, ses violences, ses injustices, ses zones d’ombre. Ce cadre, bien que confortable sur le plan matériel, reste marqué par la tension psychologique, la solitude, et la perte de repères.
“J’étais dans un déni complet,” avoue-t-elle. Refusant les plateaux-repas, persuadée qu’elle serait sortie dans les 48 heures, elle finit par comprendre que la réalité de la prison ne se plie pas aux logiques de l’influence et des réseaux.
Un livre pour “figer le temps”
De Poupette à Kenza : les dix secondes qui ont changé ma vie (18,90€)
Son ouvrage, “De Poupette à Kenza”, se veut une réponse à ses détracteurs, mais aussi une tentative d’explication. Elle y raconte chaque jour, chaque minute, chaque seconde de son expérience derrière les barreaux, et décrit l'épreuve d’écrire dans un univers où le temps est suspendu.
Dans un post Instagram publié le 1er mai, elle déclare :
“À mes enfants, à mon mari, à ma famille, à mes amis, à mes poupettes. J’ai tellement de choses à vous dire, tellement de choses que vous avez raté, tellement de sentiments que je n’ai pu partager avec vous. Tout ce temps ne reviendra jamais. Alors, j’ai décidé de figer le temps. Figer le temps avec ce livre.”
Un message lourd de sens pour une personnalité qui a toujours joué avec l’image, le storytelling et la performance émotionnelle.
Le retour d’une influenceuse controversée
Poupette Kenza n’a jamais fait l’unanimité. Suivie par des centaines de milliers d’abonnés avant son incarcération, elle a souvent été critiquée pour sa mise en scène de la maternité, ses clashs publics et son rapport souvent tendu à la notoriété. Mais cette absence médiatique a aussi eu un effet paradoxal : elle a renforcé l’intérêt autour de sa personne.
Aujourd’hui, son retour soulève de nombreuses questions. Peut-elle redevenir une personnalité médiatique influente ? Ce livre va-t-il redorer son image ou au contraire l’enfermer davantage dans une spirale de polémique ? Rien n’est moins sûr, mais une chose est certaine : son récit ne laisse personne indifférent.
En résumé : confort en prison et tempête médiatique
Avec cette interview au Parisien et la sortie prochaine de son livre, Poupette Kenza reprend la parole de façon spectaculaire. En révélant les coulisses de sa détention dans une cellule VIP dotée d’un micro-ondes et d’une cuisine, elle relance à la fois la curiosité, les critiques et l’adhésion d’un public toujours partagé.
Le 22 mai, avec la sortie de De Poupette à Kenza, l’ex-influenceuse marquera officiellement son retour sur la scène publique. Et si sa sincérité ne convainc pas tout le monde, elle a le mérite de ne plus fuir les projecteurs.
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