Une apparition médiatique chargée d’émotion
Alors que les regards sont tournés vers la Croisette pour l’ouverture du Festival de Cannes 2025, une autre scène se joue à Paris, bien plus intime, mais tout aussi chargée de tension. Ce 13 mai 2025, Kim Kardashian a comparu au Palais de Justice de Paris pour témoigner au procès de ses cambrioleurs, neuf ans après le braquage spectaculaire dont elle fut victime en pleine Fashion Week.
La star américaine est arrivée la veille à l’aéroport du Bourget, entourée d’une équipe de sécurité composée de quatre gardes du corps, et a pris ses quartiers au prestigieux hôtel Ritz, symbole même du luxe parisien. Ce mardi, vêtue de noir de la tête aux pieds, lunettes de soleil sombres, chignon strict, et caméra de son équipe de télé-réalité à l’épaule, Kim Kardashian est venue affronter ses anciens bourreaux, mais aussi ses souvenirs les plus sombres.
Un procès très attendu et une sécurité renforcée
Le procès des dix hommes surnommés par la presse les “papys braqueurs” se tient aux assises à Paris depuis le 28 avril, et devrait durer jusqu’au 23 mai 2025. Tous sont accusés d’avoir participé à l’un des plus spectaculaires cambriolages du XXIe siècle : le vol à main armée de bijoux et d’objets de luxe appartenant à Kim Kardashian, dans un hôtel particulier situé rue Tronchet, dans le 8e arrondissement de la capitale, entre les 2 et 3 octobre 2016.
La comparution de la star de 44 ans était très attendue : près de 500 journalistes du monde entier étaient présents aux abords du Palais de Justice pour tenter d’apercevoir la businesswoman, influenceuse et icône médiatique. Sa venue à Paris marque un retour symbolique fort, elle qui avait refusé de remettre les pieds en France pendant deux ans après l’agression.
Une prise de parole bouleversante à la barre
C’est à 13 heures précises que Kim Kardashian est montée à la barre, accompagnée de sa mère, Kris Jenner, pour livrer un témoignage bouleversant. En larmes dès les premières secondes, elle a commencé par décliner son identité, avant de remercier la justice française de lui donner la possibilité de s’exprimer, dans ce qu’elle a qualifié de “reconfrontation nécessaire” avec ses agresseurs.
Elle a ensuite replongé dans le récit de cette nuit d’octobre 2016, où elle pensait vivre ses derniers instants.
“J’étais persuadée qu’ils allaient me tirer dessus. J’ai cru qu’ils allaient me violer. Je pensais que c’était fini.”
“Je leur ai dit : prenez tout, prenez les bijoux, mais laissez-moi vivre. J’ai des bébés à la maison, s’il vous plaît.”
Ces mots, dits avec un sanglot dans la voix, ont provoqué un silence glacial dans la salle d’audience. Même les journalistes présents ont reconnu un climat de sidération et de tension émotionnelle rare.
Une Kim Kardashian brisée mais déterminée à témoigner
Tout au long de son intervention, Kim Kardashian est restée digne. Mais son témoignage n’a laissé aucun doute sur la violence du traumatisme vécu cette nuit-là, et sur les séquelles psychologiques qui ont suivi.
“J’étais certaine de mourir cette nuit-là”, a-t-elle répété.
Pendant plusieurs années, la star a évité Paris. Elle a aussi modifié radicalement ses habitudes de vie, renonçant à exposer certains objets de luxe ou à voyager sans garde rapprochée. Ce procès, neuf ans plus tard, a donc une portée symbolique très forte : celle d’une reconquête, d’un acte de courage et de parole publique.
Une affaire emblématique du “nouveau braquage du siècle”
Le braquage dont a été victime Kim Kardashian avait choqué le monde entier en 2016. Jamais une personnalité aussi exposée n’avait été séquestrée, ligotée, et dévalisée avec une telle facilité dans un hôtel privé. À l’époque, les enquêteurs avaient été stupéfaits par la précision de l’opération et la rapidité avec laquelle les objets avaient disparu.
Parmi les pièces dérobées : une bague en diamant estimée à plus de 4 millions d’euros, et plus de 5 millions d’euros de bijoux divers, tous disparus en quelques minutes. Le tout sans effraction, grâce à des complices infiltrés dans l’entourage et une connaissance parfaite des habitudes de la star.
Le choc avait été tel qu’il avait suscité un débat mondial sur la sécurité des célébrités, la responsabilité des réseaux sociaux dans l’exposition des richesses, et la vulnérabilité même des ultra-riches.
Une audience très encadrée et médiatisée
Tout dans ce procès a été pensé pour limiter les débordements. L’arrivée de Kim Kardashian à Paris s’est faite dans la plus grande discrétion, jusqu’à ce que sa présence soit confirmée par la presse ce lundi 12 mai. Le Palais de Justice avait mis en place un dispositif exceptionnel, entre caméras interdites, filtrage renforcé, et zones de presse très encadrées.
L’influenceuse n’est pas venue seule. Sa venue a été filmée par une équipe privée, probablement pour une diffusion future dans un format documentaire ou une saison à venir de sa télé-réalité. Un détail qui en dit long sur sa volonté de reprendre le contrôle du récit, même dans un moment aussi chargé en émotion.
Ce qui va suivre dans le procès
Kim Kardashian était la dernière partie civile à témoigner dans cette affaire. Dès le 14 mai, l’interrogatoire des accusés commencera, avec des dépositions particulièrement attendues. Les dix hommes jugés, aujourd’hui âgés de 60 à plus de 75 ans pour certains, sont soupçonnés d’avoir participé à des degrés divers au braquage. Certains reconnaissent les faits, d’autres contestent.
Le verdict est attendu le 23 mai 2025, quelques jours seulement après la clôture du Festival de Cannes. Un hasard du calendrier qui donne à cette affaire une résonance encore plus forte : celle d’un récit judiciaire qui fascine autant qu’un thriller hollywoodien.
En résumé
Neuf ans après son agression à Paris, Kim Kardashian a enfin pu faire entendre sa voix au tribunal, dans une séquence bouleversante, sincère, et symbolique. Habillée en noir comme pour un deuil jamais refermé, elle a confronté ses anciens agresseurs, et livré un témoignage poignant qui a rappelé l’ampleur du traumatisme subi, mais aussi la force de sa résilience.
Son retour dans la capitale française n’était pas simplement judiciaire : il était personnel, cathartique, et historique. Et bien au-delà de son image médiatique, c’est une femme blessée mais debout qui s’est exprimée, devant des accusés désormais contraints d’affronter, eux aussi, leur vérité.
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