Œuvre sublime que ce film de Franck Capra. On connaît « La vie est belle » de Roberto Benigni, moins celle-ci : quel dommage !
J’ai littéralement été conquise par ce film.
George Bailey rêve de parcourir le monde. Il se retrouve par un concours de circonstances à gérer l’entreprise de prêts à la construction de son père, grâce à laquelle les familles les plus pauvres peuvent se loger. Il se met alors à dos l’homme le plus riche de la ville, qui souhaite voir disparaître cette entreprise. Le jour de Noël, au moment de voir ses efforts récompensés, l’argent qu’il devait déposer à la banque est égaré. George Bailey quitte sa maison avec la ferme intention de se suicider. C’est alors que Clarence, ange de seconde classe envoyé par le Ciel pour gagner ses ailes, descend sur Terre pour l’aider à s’en sortir…
C’est avant tout de solidarité que parle ce film, mais pas d’une manière trop terre-à-terre, ni trop pesante. Capra utilise savamment l’humour tout au long de l’histoire. Le ton n’est pas moralisateur, il est léger, malgré l’apparente solennité du sujet. C’est beau, plein de vie, ça donne le sourire et les larmes aux yeux.
Une fin tout simplement merveilleuse, qui vous laisse serein et heureux. Avec l’envie de croquer la vie à pleines dents.
On parle tellement des horreurs commises par les êtres humains qu’on en oublie leurs bons côtés.
« La vie est belle » ne ressemble à rien de ce qui peut se faire aujourd’hui au cinéma. Elle redonnerait de l’espoir aux plus misanthropes d’entre nous.
La relation entre George et Mary est très joliment traitée, pleine de piquant et de fantaisie. James Stewart est très juste dans son jeu, touchant, convaincant en explorateur frustré, et Donna Reed donne à son personnage une douceur qui contrebalance parfaitement l’hyperactivité de George.
Franck Capra signe ici une de ses œuvres majeures, avec une réalisation tout en finesse, pleine de bonnes idées et de superbes plans.
Je vous donne peut-être l’impression d’un film naïf, niais et débordant de bons sentiments. Ce serait une mauvaise interprétation. Laissons de côté cynisme, mauvaise humeur et tension ambiante, pour une fois. Je ne peux que vous conseiller de le regarder (il repasse souvent à la télévision en période de Noël) et de voir ce que vous ressentez une fois le générique de fin à l’écran ;) !
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