Au début, nous étions enchanter de rencontrer des français à Liverpool. Puis la soirée est arrivée. Je ne dirais pas qu’on s’est ennuyés, ou qu’on s’est pris la tête ou tout autre point négatif. Non, le négatif était plus insidieux que ça. Nous avions affaire à tout ce que nous avions cherché à fuir. Le Français par excellence. Je m’explique en quelques points :
1) Le Français « négationniste »
Quoi que tu dises, sa réponse commencera par non. Parfois oui, mais toujours suivi par un mais. Cela peut aller de parler du thé à parler politique. Tous les sujets, quels qu’ils soient, commenceront par non, un point c’est tout.
2) Le Français « Erasmus »
Attention, ne faites pas une généralité de ce qui suit. J’appelle le Français Erasmus, le Français qui croit vivre quelque chose d’unique à chaque instant et qui le fait savoir. De plus, il n’est jamais content de ce que lui propose son organisation. Son cas est très subjectif, puisque tout dépend de qui on rencontre, donc je ne m’étendrai pas.
3) Le Français « bilingue »
J’appelle à la barre le casse-couille professionnel. Nous sommes entre Français à boire un verre et on parle français depuis une demi-heure. Sans raison apparente, l’homme en face de toi commence à te parler brutalement en anglais avec ce regard et ce sourire narquois qui veut dire : « je suis là depuis plus longtemps que toi, t’as vu j’enchaîne les deux langues, tu peux en faire autant ? ».
4) Le Français « j’ai tout vécu »
On continue brièvement avec le Français j’ai tout vu, fait, lu, etc. Lui, il est juste chiant. Mais vraiment. Il te dit toujours : « tu as fait ça ? Ah il faut le faire AB-SO-LU-MENT ». Ou encore : « Non mais il ne faut pas partir d’ici sans avoir fait ça, sinon ton voyage n’a servi à rien ». Et j’en passe des vertes et des pas mûres.
Et le pire dans tout ça, c’est que ces Français n’ont jamais connu la galère. Ils ne savent pas ce que c'est que de trouver un job pour payer son loyer, puisque c’est papa et maman qui s’en chargent. Il ne savent pas ce que c’est le stress, puisqu’ils sont là en « vacances » après tout. Il pense être intégrés mais leurs seuls amis sont Français, et il ne sont restés que 5 mois dans le pays. Mais surtout, ils osent faire la leçon et c’est ça qui est désagréable.
Mais mieux vaut en rire qu’en pleurer !