L’océan montre à nouveau les dents. En cette journée du jeudi 18 décembre, Météo-France a placé cinq départements en vigilance jaune vagues-submersion, appelant les habitants du littoral à une vigilance accrue.

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Après le passage remarqué des tempêtes Bram et Emilia, une nouvelle perturbation d’ampleur s’invite sur l’ouest du pays, portée par une bombe météorologique formée au large de l’Islande.
Si le niveau d’alerte reste modéré, les conditions annoncées suffisent à rendre la mer dangereuse, en particulier sur les zones côtières exposées aux vents violents et à la houle. Un phénomène à ne surtout pas sous-estimer, alors que de nombreux Français continuent de se rendre en bord de mer malgré l’hiver.
Les cinq départements concernés par la vigilance vagues-submersion
La vigilance jaune vagues-submersion concerne ce jeudi cinq territoires situés sur la façade atlantique. Le Finistère, le Morbihan, la Gironde, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques sont directement exposés aux effets combinés du vent, de la houle et de la marée.
Ces départements partagent une caractéristique commune : un littoral très ouvert sur l’Atlantique, particulièrement sensible aux dépressions venant du large. Lorsque les vents se renforcent et que la pression atmosphérique chute rapidement, les conditions deviennent propices à la formation de vagues puissantes pouvant provoquer des submersions localisées.
Même si aucun scénario catastrophique n’est envisagé à ce stade, Météo-France insiste sur la nécessité de rester prudent, notamment pour les habitants des zones basses, les pêcheurs à pied, les plaisanciers et les promeneurs attirés par le spectacle impressionnant de la mer en furie.
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Une bombe météorologique à l’origine de cette dégradation
À l’origine de cette situation, une bombe météorologique qui s’est creusée rapidement dans l’Atlantique nord, au large de l’Islande. Ce type de dépression se caractérise par une chute brutale de la pression atmosphérique en très peu de temps, entraînant un renforcement soudain des vents et une mer fortement agitée.
En se rapprochant de la France, cette perturbation génère un important contraste de masses d’air, favorisant des rafales violentes et une houle significative sur l’ensemble de la façade ouest. Même si l’épicentre du phénomène reste éloigné, ses effets se font sentir jusqu’aux côtes françaises, notamment en Bretagne et sur le golfe de Gascogne.
Ce scénario rappelle que l’hiver est une période propice à ce type d’événement météorologique, souvent spectaculaire mais parfois sous-estimé par le grand public lorsque l’alerte ne dépasse pas le niveau jaune.
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Des rafales de vent particulièrement surveillées
Au-delà de la mer agitée, le vent constitue un facteur aggravant dans cette vigilance vagues-submersion. Selon les prévisions de Météo-France, des pluies plus marquées s’installent dès l’après-midi sur la Bretagne avant de gagner le nord-ouest du pays en soirée.
Sur le sud, le vent de secteur sud à sud-est se renforce nettement, avec des rafales atteignant 60 à 70 km/h, voire 70 à 80 km/h sur l’autan, et localement 90 km/h dans l’après-midi. Sur les crêtes de l’ouest des Pyrénées, des pointes à 80 voire 100 km/h sont également possibles.
Sur le nord-ouest, le vent de secteur sud souffle déjà entre 70 et 90 km/h sur le littoral breton, avec des pointes temporaires pouvant atteindre 100 km/h sur la pointe bretonne. Ces rafales, combinées à une forte houle, augmentent mécaniquement le risque de vagues franchissant les digues ou les zones portuaires exposées.
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Pourquoi la vigilance jaune ne doit pas être prise à la légère
La vigilance jaune est parfois perçue comme une alerte mineure. Pourtant, dans le cas des vagues-submersion, elle signifie que des phénomènes potentiellement dangereux peuvent survenir, en particulier pour les activités en bord de mer. Une vague plus forte que les autres, une rafale imprévue ou une marée légèrement plus haute peuvent suffire à provoquer un accident.
Chaque année, des incidents se produisent lors de ce type de situation, souvent liés à une mauvaise appréciation du danger. Les images impressionnantes de l’océan attirent les curieux, mais la puissance de la mer reste imprévisible, même pour les habitués du littoral.
Les autorités recommandent donc de limiter les déplacements sur les zones exposées, d’éviter les digues, les jetées et les rochers, et de reporter toute activité nautique non essentielle.
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Une situation à surveiller heure par heure
Si la vigilance vagues-submersion est annoncée pour l’ensemble de la journée de ce jeudi 18 décembre, l’évolution de la situation dépendra de la trajectoire exacte de la dépression et de l’intensité réelle des vents. Météo-France actualise régulièrement ses bulletins afin d’adapter le niveau d’alerte si nécessaire.
Les habitants des cinq départements concernés sont invités à suivre attentivement les prévisions locales et à rester attentifs aux consignes de sécurité. Même en vigilance jaune, l’anticipation et la prudence restent les meilleurs alliés face à une météo hivernale de plus en plus capricieuse.
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