La polémique enfle depuis plusieurs jours autour de Brigitte Macron. En cause, une vidéo captée en coulisses lors d’un spectacle de l’humoriste Ary Abittan, dans laquelle la Première dame tient des propos jugés insultants envers des militantes féministes.

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Diffusée massivement sur les réseaux sociaux, la séquence a déclenché une vague d’indignation, plaçant l’épouse du président de la République au centre d’un débat brûlant mêlant féminisme, liberté d’expression et statut public. Ce lundi 15 décembre, Brigitte Macron a finalement décidé de briser le silence et de présenter ses excuses. Une prise de parole très attendue, mais loin de faire l’unanimité.
Des propos filmés en coulisses qui déclenchent une onde de choc
Les faits remontent au 7 décembre dernier. Brigitte Macron assiste ce soir-là au spectacle d’Ary Abittan aux Folies Bergère. Avant le lever de rideau, une discussion a lieu dans la loge de l’humoriste, récemment au cœur d’une affaire judiciaire très médiatisée. Alors que ce dernier exprime sa crainte de voir son spectacle perturbé par des militantes féministes, la Première dame emploie une expression insultante à leur égard. La scène, filmée à son insu selon ses déclarations, est rapidement relayée sur les réseaux sociaux.
La viralité est immédiate. En quelques heures, la vidéo est visionnée des centaines de milliers de fois et suscite de vives réactions. Pour beaucoup, ces propos sont incompatibles avec le rôle institutionnel de Brigitte Macron, connue pour son engagement en faveur de causes éducatives et sociales. D’autres dénoncent une parole révélatrice d’un fossé entre certaines élites et les mouvements féministes contemporains.
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Brigitte Macron évoque une discussion « privée » sortie de son contexte
Face à l’ampleur de la polémique, Brigitte Macron a choisi de s’exprimer publiquement via une vidéo diffusée par Brut. Elle y explique que cette discussion « n’était absolument pas destinée à être publique » et affirme ne pas avoir remarqué qu’une caméra filmait la scène. La Première dame insiste sur la distinction entre sa fonction officielle et sa sphère privée, rappelant qu’elle reste une femme avant d’être l’épouse du président.
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Selon ses mots, il s’agissait avant tout de rassurer un ami, dans un moment de tension. Elle reconnaît toutefois que ses paroles étaient « maladroites » et « absolument pas adéquates », assumant une erreur de langage tout en soulignant le contexte émotionnel du moment.
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Des excuses ciblées qui interrogent l’opinion publique
Lors de cette prise de parole, Brigitte Macron a présenté ses excuses, mais de manière très précise. Elle a affirmé penser « avant tout aux femmes victimes », déclarant : « Je suis désolée si j’ai blessé les femmes victimes, ce sont elles et à elles seules que je pense ». Une formulation qui n’a pas manqué de faire réagir.
Pour certains observateurs, ces excuses apparaissent partielles, voire insuffisantes, car elles excluent explicitement les militantes féministes visées par l’insulte. D’autres y voient une tentative de recentrer le débat sur les victimes de violences sexuelles, au risque de minimiser la portée symbolique des propos tenus.
La liberté artistique au cœur de la justification de Brigitte Macron
Autre point central de sa défense : la question de la censure artistique. Brigitte Macron explique ne pas supporter l’idée qu’un spectacle soit interrompu ou empêché, quel que soit le contexte. « Nous ne sommes pas des juges », rappelle-t-elle, insistant sur la nécessité de préserver la liberté d’expression des artistes.
Un argument qui divise profondément. Si certains soutiennent cette position au nom de la présomption d’innocence et de la liberté culturelle, d’autres estiment que cette défense occulte la souffrance des victimes présumées et le combat féministe contre les violences sexuelles.
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Quand l’insulte devient un symbole militant
Ironie de la situation, l’expression à l’origine de la polémique a été détournée par de nombreuses militantes féministes. En quelques jours, elle s’est transformée en slogan revendicatif, repris sur les réseaux sociaux par des actrices, chanteuses et figures engagées. Le collectif #NousToutes a notamment vu affluer des messages de soutien utilisant ce terme, retourné contre ses auteurs initiaux.
Ce phénomène illustre la capacité des mouvements féministes à se réapproprier les insultes pour en faire des outils de mobilisation et de visibilité médiatique, renforçant encore l’écho de l’affaire.
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Une polémique qui dépasse la personne de Brigitte Macron
Au-delà de Brigitte Macron, cette controverse soulève des questions plus larges. Quelle liberté de parole pour une personnalité publique, même dans un cadre privé ? Jusqu’où peut aller la justification par le contexte émotionnel ? Et comment concilier soutien aux victimes, liberté artistique et respect des luttes féministes ?
Autant d’interrogations qui expliquent pourquoi, malgré ses excuses, la polémique continue d’alimenter le débat public. Loin de s’éteindre, cette affaire semble au contraire s’inscrire dans une réflexion de fond sur la place de la parole féministe dans l’espace médiatique et politique français.
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