« C’était une blague ». Ces mots, prononcés par Laurent Voulzy, jettent une lumière nouvelle sur l’une des polémiques culturelles les plus commentées de ces dernières semaines.

Lorsque Alain Souchon évoque un possible départ de la France en cas de victoire du RN, l’opinion publique s’embrase immédiatement. Pourtant, selon son ami de toujours, le public n’aurait jamais entendu la fin de l’histoire.
Invité sur BFMTV, Laurent Voulzy explique que la séquence diffusée à la radio aurait été coupée trop tôt. Dans le studio, l’ambiance était détendue, presque légère. Les rires auraient accompagné la sortie du chanteur, preuve que l’intention était tout sauf dramatique. Mais à l’antenne, seuls quelques mots sont restés. Des mots lourds, sans contexte, devenus viraux en quelques heures.
Cette affaire révèle à quel point la perception d’une déclaration peut basculer lorsqu’elle est isolée de son cadre. Pour un artiste comme Alain Souchon, habitué aux jeux de mots et à l’ironie douce-amère, la frontière entre sérieux et humour est parfois fine. Trop fine, peut-être, pour un climat médiatique sous tension permanente.
Le silence prolongé du chanteur n’a fait qu’amplifier la controverse. En refusant de réagir, il a laissé son ami prendre la parole à sa place. Une défense tardive, mais ferme, qui interroge aussi la responsabilité des médias dans la diffusion d’extraits partiels.
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