Culture

Taux du Livret A : pourquoi une nouvelle baisse en janvier 2026 semble inévitable

04 décembre 2025 - 11 : 18
par Mylène Le taux du Livret A pourrait encore reculer début 2026 en raison du ralentissement de l’inflation. Pourquoi une nouvelle baisse est envisagée, quelles options possède le gouvernement et ce que cela changerait pour votre épargne.

Le sujet revient régulièrement dans les discussions financières, mais cette fois l’hypothèse semble particulièrement crédible : le taux du Livret A pourrait, encore une fois, baisser au début de l’année 2026.

Taux du Livret A : pourquoi une nouvelle baisse en janvier 2026 semble inévitable

Lire aussi : "C'est votre échec" : Gilles Bouleau recadre Emmanuel Macron, ce moment télé qui a déstabilisé le président et glacé le plateau

Alors que ce placement est détenu par une immense majorité des Français, chaque évolution de son taux devient un événement national, notamment lorsqu’il s’agit d’un recul. Et avec une inflation tombée à 0,9 % sur un an en novembre, la mécanique réglementaire pointe clairement dans cette direction.

Pour autant, rien n’est totalement acté. Le gouvernement pourrait décider de déroger à la formule, comme il l’a déjà fait par le passé, surtout à l’approche d’une échéance électorale sensible.

Entre incertitude financière, impératif politique et stratégie économique, la question du taux du Livret A est aujourd’hui un concentré de tensions et d’enjeux. Voici ce qui se joue réellement derrière cette possible baisse du mois de janvier.

Lire aussi : "Brigitte va être jalouse !" : deux Brésiliennes enlacent Emmanuel Macron, la vidéo TikTok devient virale

Pourquoi le taux du Livret A pourrait baisser début 2026

Le taux du Livret A est révisé deux fois par an, en janvier et en juillet, selon une formule mêlant inflation des six derniers mois et taux interbancaires européens. Avec une inflation quasi au plus bas depuis plusieurs années, la mécanique de calcul produit un résultat sans ambiguïté : un taux inférieur à celui en vigueur.

Lissé sur les mois précédents, le niveau des prix donne une orientation claire. Les économistes interrogés par les think tanks financiers évoquent une projection comprise entre 1,3 % et 1,5 %. L’expression revient dans les analyses : « la formule légale impliquerait un taux autour de 1,4 % ».

Et cela serait un nouveau coup dur pour les détenteurs du Livret A, qui vont déjà encaisser deux baisses successives : passée de 3 % début 2025 à 2,4 % en février, puis 1,7 % en août, la rémunération du produit d’épargne le plus populaire n’a cessé de diminuer.

Ce contexte contribue à un phénomène notable : depuis plusieurs mois, les Français retirent plus d’argent qu’ils n’en déposent, culminant en octobre avec 3,81 milliards d’euros de retraits. Une inversion de tendance qui montre l’impact très direct des baisses répétées sur les comportements.

Lire aussi : Paul de Saint-Sernin ose une vanne culottée à Emmanuel Macron devant Brigitte : la réaction du président amuse tout le monde

Les dérogations possibles : l’arme politique du gouvernement

Si la formule produit un taux inférieur, elle n’impose rien. Le gouvernement peut déroger, comme cela a été le cas à plusieurs reprises. Exemple emblématique : le fameux gel à 3 % entre août 2023 et janvier 2025, annoncé comme un geste pour protéger le pouvoir d’achat… alors même que la formule aurait donné un taux supérieur, dépassant parfois les 4 % dans les projections.

Aujourd’hui, les observateurs estiment que cette possibilité de dérogation est plus que jamais sur la table. Parce que la décision tombe en janvier 2026, soit quelques semaines avant les élections municipales, la tentation politique est grande : maintenir un taux plus élevé que prévu afin d’éviter un mécontentement généralisé, ou au moins retarder la baisse à plus tard dans l’année.

Les économistes le rappellent : le gouvernement cherche à relancer la consommation, considérant qu’un taux d’épargne trop attractif incite les ménages à laisser dormir leur argent au lieu d’acheter. Sur le papier, baisser le Livret A peut aller dans ce sens. Mais dans les faits, tout recul est très impopulaire, surtout dans un climat où le pouvoir d’achat reste l’une des préoccupations numéro 1.

Lire aussi : Brigitte Macron accusée d’avoir puisé dans les caisses des Pièces Jaunes, voilà pourquoi

Pourquoi le Livret A reste un produit stratégique pour l’État

Le Livret A n’est pas seulement un placement refuge. C’est aussi un outil au cœur du financement du logement social, du renouvellement urbain et des infrastructures essentielles. Pour cette raison, toucher au taux ou au plafond du Livret A n’est jamais neutre.

Ces derniers jours, un rapport du Conseil des prélèvements obligatoires a fait beaucoup réagir. Il suggère notamment de fiscaliser l’épargne dépassant les plafonds des livrets, une idée qui a immédiatement provoqué des interrogations et des inquiétudes.

Mais le ministre de l’Économie, Roland Lescure, a coupé court aux rumeurs : selon lui, le gouvernement « n’envisage absolument pas » de toucher au fonctionnement du Livret A, ni au plafond, ni via une fiscalisation partielle.

Le message est clair : aucune réforme structurelle ne semble à l’ordre du jour, même si la question du taux reste, elle, totalement ouverte.

Lire aussi : "C'est votre échec" : Gilles Bouleau recadre Emmanuel Macron, ce moment télé qui a déstabilisé le président et glacé le plateau

Une baisse en janvier : quelles conséquences pour les épargnants ?

Si la baisse est confirmée, le taux du Livret A pourrait passer autour de 1,4 %, voire 1,5 % en cas de léger geste gouvernemental. Cela reste néanmoins inférieur à la rémunération actuelle et confirme une tendance : les placements réglementés rapportent moins, mais l’inflation faible limite l’impact réel sur le pouvoir d’achat de l’épargne.

Le Livret A resterait un produit sans risque, exonéré d’impôt, simple d’accès, essentiel pour stocker une épargne de précaution. Cependant, les Français pourraient continuer à réduire leurs dépôts, préférant des placements alternatifs mieux rémunérés, malgré des risques plus élevés.

La décision finale sera annoncée en janvier, après publication des chiffres complets d’inflation de décembre. Et jusqu’au dernier moment, l’hypothèse d’une dérogation restera ouverte.

Découvrez maintenant Emmanuel et Brigitte Macron visés par un nouveau scandale : l’ancien jardinier de l’Élysée a publié une vidéo virale et Brigitte et Emmanuel Macron : après la polémique de la gifle, un ancien collaborateur fait des révélations.

Lire aussi : Brigitte Macron accusée d’avoir puisé dans les caisses des Pièces Jaunes, voilà pourquoi

Ajouter les points
0
Points
Mylène
Je suis Mylène, blogueuse, beauty addict, Rédactrice en Chef du webzine So Busy Girls et maman de 2 petits bouts. Et fana de chocolat. Et de bons polars. On avait dit "courte description" ?! Ah oui, j'ai oublié de dire que j'étais très (très très) bavarde...!