Culture

Elle n’en parlait jamais : ce souvenir d’enfance de Marine Le Pen refait surface en direct face à Apolline de Malherbe

02 décembre 2025 - 23 : 57
par Clémence Marine Le Pen évoque par surprise l’attentat de la villa Poirier sur BFMTV. Un traumatisme d’enfance qui refait surface alors qu’elle réagit à l’agression de Jordan Bardella.

L’échange devait porter sur l’actualité politique, mais il a basculé ailleurs. Invitée sur BFMTV dans l’émission Face à Face, Marine Le Pen a évoqué un souvenir qu’elle partage rarement.

Elle n’en parlait jamais : ce souvenir d’enfance de Marine Le Pen refait surface en direct face à Apolline de Malherbe

Au départ, Apolline de Malherbe l’interrogeait sur l’agression de Jordan Bardella, visé par un jet d’œuf lors d’une séance de dédicaces.

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Quand une question sur Jordan Bardella ravive un souvenir oublié

Un incident minime en apparence, mais qui, pour la présidente du groupe Rassemblement national, s’inscrit dans un climat de violence politique qui ne cesse de s’aggraver.

Marine Le Pen s’est exprimée longuement sur cette question, martelant que cette violence n’est pas nouvelle et qu’elle touche son camp depuis plusieurs décennies. Elle évoque des militants agressés, des bus attaqués, et ce sentiment d’impunité qui, selon elle, s’installait déjà il y a trente ans.

Ce terrain conduit Apolline de Malherbe à aborder une dimension plus personnelle : la peur. A-t-elle peur, elle aussi, face à cette montée des tensions ? La réponse, inattendue, ouvre une porte sur une partie de sa vie que la femme politique aborde peu publiquement.

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L’évocation rare de l’attentat de la villa Poirier

C’est alors que Marine Le Pen prononce une phrase qui change l’atmosphère du plateau : « J’avais 8 ans et j’étais dans mon lit quand une bombe a explosé. »

Elle fait ici référence à l’attentat de la villa Poirier, un épisode marqué au fer rouge dans son histoire personnelle. Dans la nuit du 1er au 2 novembre 1976, vingt kilogrammes d’explosif ont été déposés devant l’immeuble où vivaient les Le Pen.

L’explosion, survenue à 3h45, a détruit en partie le bâtiment familial et endommagé douze immeubles du quartier. À l’époque, Marine, Marie-Caroline et Yann Le Pen dormaient paisiblement dans leur chambre. Leur père, Jean-Marie Le Pen, figure politique très exposée, était la cible.

Le choc est immense, les dégâts considérables, mais miraculeusement, les trois enfants et leurs parents en ressortent indemnes. L’enquête n’a jamais identifié les auteurs de ce bombardement.

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Un traumatisme qui a façonné son rapport à la peur

Lorsque la journaliste insiste et demande si elle ressent encore la peur aujourd’hui, Marine Le Pen assure que non. « Ce n’est pas trop dans mon ADN », répond-elle, avant d’ajouter que ce moment d’enfance a eu un effet presque définitif : « La peur s’est évaporée à partir de ce moment-là. »

Cette phrase concentre tout le poids d’un événement que beaucoup de téléspectateurs ne connaissaient pas ou avaient oublié. L’attentat de la villa Poirier fait partie de ces histoires qui ressurgissent rarement dans l’espace médiatique, souvent éclipsées par les décennies de vie politique de Marine Le Pen. Pourtant, dans l’intimité de ce plateau, le traumatisme revient à la surface avec une franchise inattendue.

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Une violence politique qu’elle estime en pleine aggravation

Si Marine Le Pen replonge dans le passé, c’est pour mieux mettre en perspective le présent. Selon elle, la violence politique s’est intensifiée et serait aujourd’hui non seulement plus fréquente mais mieux tolérée. Elle estime qu’il existe une forme de hiérarchie dans la réaction publique, une indignation « en fonction de qui vous êtes » et non en fonction de la gravité des faits.

Pour elle, l’agression de Jordan Bardella n’est qu’un symptôme. Un rappel de ce qu’elle considère comme un climat dangereux pour la démocratie française. Elle ajoute qu’au-delà des actes eux-mêmes, l’acceptation ou la justification de cette violence serait presque aussi préoccupante.

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L’échange marque un tournant émotionnel dans l’interview

Face à ce témoignage personnel surgissant sans prévenir, Apolline de Malherbe réagit avec prudence. Elle demande si, finalement, vivre un attentat à 8 ans supprime toute peur à l’âge adulte. Marine Le Pen acquiesce : c’est « un peu vrai ». Ce moment suspendu contraste fortement avec le ton politique initial de l’interview.

En quelques minutes, la séquence glisse d’un commentaire sur les tensions actuelles à l’évocation intime d’un souvenir qui a façonné la personnalité de la femme politique. Une confession qui, pour beaucoup, permet de mieux comprendre la façon dont Marine Le Pen aborde les conflits, les oppositions, et le débat public.

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Une séquence qui fait déjà réagir

Cette séquence BFMTV ne passe pas inaperçue. Dans les heures suivant la diffusion, les réactions affluent sur les réseaux sociaux. Certains rappellent le contexte de l’époque, les violences qui visaient régulièrement des personnalités politiques, et la montée des tensions dans les années 70.

D’autres accusent Marine Le Pen d’utiliser ce souvenir à des fins politiques. Mais une troisième catégorie estime que ce type de témoignage est important pour comprendre l’humain derrière la politique.

Quoi qu’il en soit, la scène marque les esprits : rarement Marine Le Pen s’exprime avec autant de vulnérabilité médiatique. Le traumatisme de la villa Poirier, vieux de près de cinquante ans, refait surface avec une charge émotionnelle intacte.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.