L’histoire commence bien avant la tentative de fuite absurde qui fait aujourd’hui la Une. Pour comprendre comment on en est arrivé là, il faut remonter à plusieurs années lorsque Brigitte Macron, Première dame française, est devenue la cible d’attaques violentes, souvent sexistes, parfois transphobes.

À une époque où les rumeurs se propagent à la vitesse d’un souffle, elle a été visée par des fake news massives, dont la plus virulente prétendait qu’elle n’était pas une femme mais un homme nommé Jean-Michel Trogneux.
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Comment une affaire d'insultes envers Brigitte Macron s’est transformée en scandale international
Cette théorie absurde et profondément blessante a alimenté un cyberharcèlement massif, à tel point qu’un procès s’est tenu à Paris en octobre 2025, visant dix personnes accusées d’avoir relayé ces attaques. Des peines allant jusqu’à douze mois de prison avec sursis ont été demandées, preuve de la gravité des faits.
Face à cette vague toxique, Emmanuel Macron lui-même avait pris la parole lors d’une rencontre avec les lecteurs du groupe de presse Ebra, expliquant combien sa femme était directement touchée. Selon lui, le cyberharcèlement détruit, use et ronge, au point de laisser les victimes totalement démunies.
Mais parmi les attaques publiques visant Brigitte Macron, l’une des plus choquantes vient d’un ancien chef d’État : Jair Bolsonaro, alors président du Brésil.
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Jair Bolsonaro : l’insulte publique qui avait créé un tollé
En 2019, alors qu’il est encore au pouvoir, Jair Bolsonaro commente une publication Facebook qui compare le couple Macron au couple Bolsonaro. Le post initial se moque ouvertement du physique de Brigitte Macron. Réaction de Bolsonaro ? Une phrase restée tristement célèbre : « Ne l'humilie pas, mec. Kkkkkkk »
Le rire moqueur et vulgaire, lancé par un président en exercice, avait immédiatement provoqué un séisme diplomatique. La France s’était insurgée. Les réseaux sociaux s’étaient embrasés. Le hashtag #calabocabolsonaro (« ferme-la Bolsonaro ») avait tourné dans le monde entier.
À l’époque, Bolsonaro défendait déjà une communication agressive, souvent moqueuse, parfois déshumanisante. Mais cette attaque portée contre la Première dame française était allée beaucoup trop loin, y compris pour de nombreux Brésiliens. Personne n’aurait imaginé qu’en 2025, cette insulte referait surface à l’occasion d’un nouvel épisode… encore plus invraisemblable.
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De président brésilien à détenu : la chute spectaculaire de Jair Bolsonaro
Depuis la fin de son mandat, l’ancien chef d’État fait face à une série de poursuites judiciaires. L’une des plus graves : l’accusation d’avoir dirigé une organisation criminelle destinée à maintenir son pouvoir malgré sa défaite contre Lula en 2022.
En novembre 2025, la justice brésilienne le condamne à 27 ans de prison. Il est placé en résidence surveillée pendant plusieurs mois, équipé d’un bracelet électronique, jusqu’à ce que de nouveaux éléments conduisent à son transfert en détention provisoire.
Un homme qui a dirigé le plus grand pays d’Amérique latine se retrouve soudain confronté à une réalité bien différente : celle d’un assigné à résidence surveillé 24h/24, limité dans ses mouvements et dépendant de décisions judiciaires strictes. C’est dans ce contexte que survient la scène la plus improbable de l’affaire.
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Une tentative de fuite lunaire : Bolsonaro tente de brûler son bracelet avec un fer à souder
C’est la révélation qui a sidéré la presse internationale. Selon plusieurs médias, Jair Bolsonaro aurait tenté d’échapper à la justice en cherchant à brûler son bracelet électronique avec un fer à souder. Oui, un fer à souder.
Une méthode digne d’un film amateur, loin des scénarios de thriller politique auxquels le monde a été habitué avec les affaires d’évasion.
Le geste n’a évidemment pas fonctionné. Les bracelets électroniques sont conçus pour détecter la moindre tentative d'altération. Le dispositif a alerté les autorités, qui ont immédiatement procédé à son arrestation.
Ses avocats ont tenté une justification : Bolsonaro aurait été dans un état de confusion mentale, possiblement lié à un traitement médicamenteux. Une explication qui interroge autant qu’elle intrigue : comment un ancien président peut-il en arriver à un tel point de désorientation — ou de panique ?
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Pourquoi cette affaire relance les discussions autour des attaques envers Brigitte Macron
Même si la tentative de fuite n’est pas directement liée aux insultes de 2019, l’affaire permet de remettre en lumière un sujet crucial : la violence publique envers les femmes en politique, et en particulier celles occupant un rôle symbolique comme Première dame.
Les moqueries sur l’âge, les attaques physiques, les rumeurs blessantes, les théories complotistes : Brigitte Macron a été la cible de tout cela.
L’affaire Bolsonaro fait écho à cette toxicité numérique. Elle rappelle que les mots, même envoyés derrière un écran, ont un poids politique, social et moral. Et voir aujourd’hui celui qui s’était permis une insulte publique tenter une fuite aussi grotesque crée un contraste saisissant : le mépris d’hier se heurte à la justice d’aujourd’hui.
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En bref
Le parcours chaotique de Jair Bolsonaro, de l’insulte publique envers Brigitte Macron à une tentative de fuite complètement lunaire au fer à souder, montre comment la chute politique peut parfois dépasser la fiction.
Cette affaire souligne aussi l’importance de lutter contre le cyberharcèlement, les fake news et la propagation de discours haineux, qui touchent chaque jour anonymes comme personnalités publiques. Pour Brigitte Macron, ce nouvel épisode s’ajoute à une longue série de polémiques, mais rappelle que la justice, elle, n’oublie jamais.
Découvrez maintenant Emmanuel et Brigitte Macron visés par un nouveau scandale : l’ancien jardinier de l’Élysée a publié une vidéo virale et Brigitte et Emmanuel Macron : après la polémique de la gifle, un ancien collaborateur fait des révélations.
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